Les jours passent à une allure folle. Nous voilà déjà au 14 Février. Que souhaiter de mieux que de se faire réveiller par l'homme de sa vie. Il m'embrasse, les mains plaquées contre le lit. Je lui rend son baiser. Je pose les miennes sur son torse, musclé. Ses séances de musculation lui donnent un corps d'athlète.
« Aujourd'hui tu dois réserver ta journée pour moi.
- Mais il y a intérêt que je passe cette journée avec toi mon amour, je lui susurre à l'oreille.
Je lui demande de choisir ma tenue. Je vais ensuite me laver et l'enfile. De retour dans ma chambre, mon petit ami me trouve splendide et ne me lance que des compliments. Je me sens tellement belle à ses yeux. Je me fait coiffer par ma mère et descend retrouver Brandon dans la cuisine. Je met ma doudoune accrochée au portemanteau de l'entrée et sors du nid douillet familial pour une journée en amoureux. Brandon n'a pas voulu lâcher prise quand je l'ai assailli de questions pour qu'il me dise où l'on se rendait.
Une vingtaine de minutes plus tard, le bruit de véhicules roulant à pleine vitesse m'apprend que nous sommes dans un circuit.
« Bonjour, Monsieur, je viens pour la séance de onze heures.
- Suivez-moi.
Nous suivons notre interlocuteur, Brandon me tenant toujours la main.
- Voilà, alors vous devez mettre les charlottes sur vos têtes et le casque. Ensuite, une fois que vous serez installés dans le même kart je vérifiai que vous être bien attachés.
Super nous allons faire du kart ! Ça va être géniale ! Je laisse Brandon mettre mon casque et m'attacher dans le kart. L'homme du circuit revient et fait la vérification. Il nous explique la conduite et nous laisse nous éclater. Les premières minutes sont dures car nous tapons pas mal de fois contre les pneus qui referment le contour du circuit mais après nous avançons comme sur des roulettes. Brandon est un bon conducteur. Nous ne sommes pas seuls sur le circuit et faisons la course contre un autre véhicule. Ma tête bouge de droite et de gauche à chaque virage. On cogne la voiture de l'adversaire sur le coté puis traçons sur la ligne droite. Wouah que c'est génial ! Le mec de tout à l'heure nous annonce à l'aide d'un mégaphone que c'est notre dernier tour. L'autre kart est devant nous, nous devons gagner. Brandon pique un sprint, le dépasse en le frôlant. Il fait une accélération et cri. Je comprend que nous avons gagner. Pour nous féliciter, nous recevons une médaille.
Il est presque midi. Nous enlevons nos casques et jetons les charlottes. J'ai aimer cette activité et compte bien en refaire un de ces quatre.
À la cafétéria du circuit Brandon veut à tout prix payer le repas. Je ne veux pas qu'il dépense trop d'argent pour moi. Ce n'est pas que moi qui doit profiter aujourd'hui mais lui aussi. N'en faisant qu'à sa tête je le laisse faire pour ne pas le vexer. Assis à l'intérieur du restaurant, nous mangeons en silence nos hamburgers. Vers deux heures de l'après-midi, nous allons au parc le plus proche. Il fait frais mais moins que ce matin. Je sors la carte d'un tatoueur conseillé par mon père, emballer dans du papier cadeau. Il s'en empare et défait l'emballage.
« Wouaaah, merci mon amour, s'exclame-t-il en m'embrassant. Tu as changer d'avis du coup.
- Oui. Après réflexion je me suis dit que je pouvais te donner mon avis mais que je ne devais pas t'en interdire. C'est ton corps et tu as le droit d'en faire ce que tu veux. Dans la limite du raisonnable, bien entendu, car c'est sur que si tu veux te faire tatouer le prénom d'une autre fille je ne vais pas être d'accord.
- Mais le truc est que si je me fait tatouer c'est pour mettre le prénom de mon ex...
- Enfoiré ! Je m'écris, hilare.
- Je t'aime. Merci pour ce cadeau, ça me fait très plaisir. Maintenant, à moi de te donner le mien.
Le cadeau est dans une sorte de minuscule sac en tissu s'ouvrant par une ficelle.
À l'intérieur se trouve un collier.
- Il est beaucoup plus beau que celui que je t'avais offert à Noël ; c'est un véritable trèfle à quatre feuilles recouvert d'une fine couche d'or. Cette plante porte bonheur, j'espère qu'elle le sera pour notre amour.
- Tu es un fou, tu as dut le payer cher !
- On s'en fout du prix. De toute manière, sa valeur ne peut pas dépasser la tienne car tu es inestimable ».
Je l'embrasse et le serre fort contre moi. Je suis tellement sous son charme. Je ne me séparerait jamais de lui. La plupart des personnes se basent sur le physique. Mais ce qu'ils n'ont pas compris c'est que l'intérieur compte plus, ce que l'autre a dans le cœur. Je ne connais pas son visage mais cela m'importe peu.
Allongés dans l'herbe serrés l'un contre l'autre, nous restons dans cette position pendant un bon moment. Le froid est toujours là mais la chaleur de l'autre nous protège. Quand le vent commence à se lever il est déjà l'heure d'aller dîner. Chez lui, il me prit de m'asseoir dans le salon pendant qu'il sort le repas.
Il a travaillé dur pour moi et cela se voit au goût des aliments touchant mon palet. Il a dut bosser toute la matinée comme un dingue pour me préparer ce dîner avant de venir me réveiller.
« C'est délicieux, Doudou ».
Le ventre plein, nous prenons un bain en amoureux. Une douce odeur de cannelle embaume la salle de bain ainsi que de la musique. Dans la baignoire, l'eau aussi est parfumée. Il a voulu faire de ce moment un instant romantique et c'est réussi. Nous restons pendant un certain temps dans l'eau puis nous lavons à tour de rôle. Sortis du bassin, il m'enroule dans une serviette. Une fois secs, je m'allonge sur le lit et me fait masser. Ça fait du bien. Il me tend ensuite une boite en forme de cœur où à l'intérieur se trouve des chocolats de la même forme. Ils sont exquis.
Plus tard, dans le lit, alors que Brandon dort auprès de moi, je fais le débriefing de la journée que je viens de passer. J'ai plus qu'aimer. Peut-être que certains trouve sa façon d'agir nunuche mais moi ça me convient parfaitement et c'est le principal.
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Au delà du regard
ChickLitMélodie Sherman est une adolescente comme les autres. Enfin presque. Elle est aveugle de naissance. Malgré son handicap, elle ne veut pas que l'on s'apitoie sur son sort et s'avouer vaincu contre son adversaire. La vie n'est pas un long fleuve tra...