Chapitre 18

18 3 0
                                    

Je ne veux pas que Brandon boive en abondance. Je sais que c'est sa fête et qu'il va certainement être tenter mais je ne peux pas le surveiller du coin de l'œil. Je demande à Louna de le faire pour moi. Elle m'assure qu'il ne sera pas ivre et que si cela doit arriver qu'elle interviendra. Kevin, le meilleure ami de Brandon, me sert un verre de cidre. Exquis. D'ailleurs moi aussi je vais rester sobre.

Ce n'est pas le cas pour tout le monde. En effet, trois verres de whisky on suffit pour que Kevin se transforme en singe et qu'un pote à Brandon fasse des grands écarts sur la table. Mon petit ami, quant à lui n'a que très peu bu pour le moment. Être auprès de lui me manque. Je demande à une fille de m'amener à lui après avoir poser mon verre sur la table basse. Il s'empare de mes mains et nous nous mettons à danser au rythme endiablé de la musique. Il n'arrête pas de me faire tournoyer. Puis il me penche en arrière et m'embrasse à la fin de celle ci. La suivante est « We are the champions » de Queen. Brandon me porte dans ses bras telle une princesse. Kevin, un peu moins saoul, me porte au dessus de lui à bout de bras ; suivit par une autre personne et encore une autre. Au final, je crois que je fais le tour de la pièce portée. J'ai entendu dire que dans les concerts ça se passe aussi.

Avant que nous dansons tous de nouveau, Brandon ouvre ses paquets. Il reçoit une vingtaine de cadeaux comprenant : des habits, un casque audio, le cd de Colplay, une casquette, une tasse revolver, un décapsuleur-propulseur pour les bières, une brosse à toilette ainsi qu'un stage de pilotage avec une Porsche Cayman S.

Le show sur le danse floor peut reprendre !

La maison se déhanche au rythme de Mickael Jackson, Britney Spears, Colplay, Queen, Maroon 5, etc. C'est la folie. Une ambiance de fou. Me lassant de danser, Brandon m'accompagne boire mon deuxième verre de cidre. Par la suite, nous allons dans un coin moins bruyant, à l'abri des regards. Plaquée contre le mur de sa chambre, je me laisse embrasser fougueusement. Je n'ai jamais été aussi excitée. Et lorsque sa langue rencontre le haut de mes seins je ne peux retenir un gémissement. Puis un deuxième à la sensation d'un de ses doigts appuyant sur ma culotte, humide. Je déboutonne sa chemise tandis qu'il baisse les bretelles de ma robe. J'ai envie de lui. De sentir son corps contre le mien. Je tire sur sa ceinture et la laisse tomber sur le sol.

- Oups, excusez-moi ! Je n'ai rien vu. C'était pour te dire que ta mère a appelée et qu'elle rentre plus tôt que prévue, dit maladroitement une jeune fille en entrant dans la pièce.

- Merci Lucie, commencez à ranger, j'arrive.

Je remonte mes bretelles.

- Je suis désolé bébé, me dit-il à l'oreille. Je t'aime.

- Ce n'est pas grave, moi aussi je t'aime. Allons les aider ».

Aux soupirs exaspérés de Brandon, je déduis qu'il est dans de beaux draps. Je ne veux pas que sa mère le réprimande. Je ne peux rien faire pour l'aider. C'est sans moi, donc, que tout le monde s'empresse de ranger en vitesse. Elle n'accepterait guère de voir sa demeure sans dessus dessous. En voulant m'allonger sur le canapé je constate que celui ci est remplit de bouteille de bière. L'odeur c'est imprégné dans le tissus. Quelqu'un vient asperger le canapé de ce qui ressemble à un déodorant pour WC parfumé à la rose.

Cinq minutes avant l'arrivé de la propriétaire, l'appartement est fin prêt et vidé de tous les invités. Je discute quelques minutes avec elle puis rentre chez moi au son de la voiture de mon père.

C'était une super soirée, je me suis éclaté. Sur le siège passager, je repense au moment où nous étions sur le point Brandon et moi de passer à l'acte. C'était moins une, mais ça ne m'aurait pas dérangé. Je suis prête à le faire. À faire l'amour avec lui.

Au delà du regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant