Chapitre 48

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« Stella, j'espère que tu es prête car on part dans cinq minutes ! » S'écrit ma mère du bas de l'escalier.

Mon association a été sélectionner pour participer à la course de tandem départementale organisée par le président du conseil général et le préfet. La compétition est réservée aux aveugles et malvoyants. Nous nous sommes entraîner sans relâche depuis un mois pour avoir en objectif de décrocher la victoire. Fin prête, je descend l'escalier chargé de mon sac à dos. Rognac étant la ville de départ, nous en avons pour une demie-heure de route. Avec ma mère, nous prenons sur le chemin une amie de l'organisme. Arrivées sur place, le stress nous gagne. Un parcours de 16 kilomètres nous attend, prenant fin dans la ville de Lançon-Provence.

Mon coéquipier vient me rejoindre. Depuis le début de l'événement, nous n'avons cesser de garder les mêmes groupes. Je souhaite bonne chance à mon amie et embrasse ma mère. En position à l'arrière du tandem, nous attendons le signal de départ. Mon duo, qui est voyant, est à l'avant pour nous diriger.

Un tir de pistolet est lancé et nous nous élançons. Nous n'arrêtons pas de pédaler. La route est longue et plus de cent participants sont en concurrences.

Une demie-heure plus tard la soif me gagne. Je demande à mon binôme de se mettre sur le coté pour que je sorte la bouteille de mon sac. La micro-pause faite, nous repartons de plus belle.

À l'arrivée, nous descendons du deux roues, épuisés. Les montées n'ont pas été tendre avec moi. Le résultats de la course nous poste sur la quarante-quatrième place. Je suis fière de nous. Victorieux, nous trinquons avec un verre de champagne.

« Tu es ma championne à moi.

- Je me suis régalé, bébé !

- Je suis fier de toi mais j'espère que tu ne vas pas avoir de courbatures demain, me dit Brandon.

- Avec les étirements que j'ai fait ça ne devrait pas être le cas. Ne t'en fais pas pour moi, je suis solide comme un roc.

Mon chéri enlève sa tête de mon épaule et se lève.

- Tu vas où ?

- Te faire un bon petit plat. Après l'effort le réconfort.

- Vas-y cours cuisiner, tu viens de faire réveiller mon instinct de gourmande, répondis-je en rigolant.

Après m'être fait un brin de toilette, je le rejoint dans la cuisine. Celle ci sent agréablement bon.

- Tu nous fais quoi ?

- Goûtes.

J'ouvre la bouche et le laisse me faire goûter avec son doigt.

- Sauce au curry, miam.

- Exact, avec du poulet. J'ai prit ce qu'il y avait dans le congélateur.

- T'as eus raison. Je te laisse cuisiner tranquillement. Je suis dans le salon si tu as besoin.

Affalé sur le canapé, je m'offre une petite sieste. Mon téléphone vibre. Je le déverrouille. Le message vocal provient d'un ancien camarade de classe du collège, Jonathan. Je m'entendais bien avec en troisième mais avais fini par rompre notre relation amicale car le collégien m'aimait.

Il m'avait avoué ses sentiments dans la cour du collège, sous la présence de tout les élèves de la classe. Je n'oublierai jamais la gène que j'avais ressentit ce jour-là. À partir de là, il n'avait cesser de me coller. Je ne pouvais poser un pied devant l'autre sans qu'il ne soit là et je me languissais sans arrêt qu'il tombe malade pour ne pas lui parler.

- Bébé, le repas est prêt !

- J'arrive ! »

Je vais dîner dans la cuisine et laisse mon portable sur le canapé, oubliant le message.

Dix heures.

J'émerge en douceur pour ne pas réveiller mon petit ami. Hier soir, alors que nous étions endormis, mes parents étaient rentrés chez moi. Avec le raffut de ces deux éléphants se trouvant dans une boutique de porcelaine, Brandon et moi avions été secoués de notre sommeil. Il nous avait été ensuite difficile de se recoucher.

Je me redresse sur le lit et m'étire. Je pousse ensuite un bâillement et retourne sous la couette. Nous sommes Dimanche. J'ai rendez-vous le midi chez les grands-parents de Brandon. Je pose ma main sur son épaule et le secoue délicatement. J'embrasse son cou et lui susurre à l'oreille qu'il faut se lever. Il se tourne de mon coté et m'embrasse. Je vais pour me lever mais ce dernier me rallonge aussitôt le dos contre son torse et mes pose ses mains sur mon ventre. Il soupire puis s'habille.

Tandis que Brandon est à la salle de bain, j'écoute de la musique, le portable à la main. Le message de Jonathan me revient en mémoire et je me décide à lui répondre.

Je lui demande alors pourquoi il m'a envoyer un message. La porte de la salle de bain s'ouvre. Je choisi ma tenue et vais à l'intérieur.

Lavée, je sors de la douche et me coiffe rapidement. Une queue de cheval fera très bien l'affaire. Prêts, nous descendons tout deux au salon retrouver mes parents. Eux aussi sont invités. Ils n'ont jamais vus les grands-parents de Brandon et ont hâte de les rencontrer.

Dans la voiture, assise à l'arrière avec Brandon, je caresse Jappie, posant sagement sa tête sur mes genoux.

« Bonjour ! Nous salut le retraité à notre arrivée à la ferme.

Mes parents se présentent, le stress s'entendant à leur voix. Alors que les hôtes font la visite de la vieille bâtisse, j'ingurgite un verre de limonade. Le grand-père de Brandon met à l'aise mon père, qui se trouvent le bricolage en passion commune. Ma mère, elle, est dans la cuisine avec sa femme à parler cuisine. Voulant les laisser faire connaissance, Brandon et moi sortons à l'extérieur. Nous sommes ravis qu'ils s'entendent bien et attendons d'aller manger avec impatience.

- Au fait, où est passée Jappie ?

- Elle joue avec leur chien. Elle aussi semble se plaire ici, rigole-t-il.

- Ah mais tu sais, tant qu'elle est dehors elle est au paradis.

- Je voulais te montrer les bébés lapins qui viennent de naître il y a presque un mois mais mamie vient de sonner la cloche du repas. On ira après.

-Oui, et cette fois j'espère que je ne devrai pas remanger une de ces boules de poils ».

Au delà du regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant