Chapitre 41

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Ce matin, au toilette, j'ai utiliser le test de grossesse qui s'est montrer négatif.

Pendant que je bois mon bol de lait avec les céréales ma mère appelle le planning familial pour prendre un rendez-vous avec le médecin de l'organisme concernant le dépistage. Le rendez-vous est fixé pour dans deux semaines. Hier soir, j'ai prit la pilule pour la première fois. L'idée que ma mère sait pour moi et Brandon me fait bizarre car j'ai peur qu'elle ne me voit différemment. Au moins, nous sommes protégés systématiquement maintenant.

Je viens de me rappeler que je n'ai pas répondu à Louna hier. Je lui envoi un message. Elle me répond l'instant d'après. Nous parlons jusqu'à l'heure de déjeuner sans interruption. Après avoir mangé, je me prépare pour la voir l'après-midi. Une heure plus tard, je part de la maison en compagnie de Jappie.

« Coucou, oh tu as amener Jappie.

- Oui, ma mère m'a demandé de la sortir, je ne lui ai pas fait de longue balade hier.

- Je peux la tenir ? ».

Suite à mon approbation Louna enlève la laisse de mon poignet.Elle fait courir un peu la chienne dans le parc et revient deux minutes après marcher bras dessus bras dessous avec moi. Elle est plus silencieuse qu'à l'accoutumée. Mon ressentie de la soirée pyjama se confirme. Je sais que si elle voudrait me parler de ses problèmes elle le ferai. Je suis certaine que son état est dut à sa grand-mère qui est malade. Je ne veux pas la forcer à ce qu'elle me parle. Je lui demande seulement si ça va. Elle me répond que oui mais le ton de sa voix la trompe. Je la connaît par cœur. Je lui rappelle qu'elle peut me parler si elle en s'en le besoin et que je serai toujours là pour elle.

Je l'entend renifler. L'instant d'après, Louna se jette dans mes bras.

Nous sommes restées l'une contre l'autre pendant plusieurs minutes. Elle ne veut pas me dire ce qui lui arrive. J'espère que ce n'est rien de grave.

Sur le chemin du retour, je discute avec le facteur puis rentre chez moi, déboussolée.

Le soir, je mange et n'oublie pas de prendre ma pilule. Sous ma couette et le téléphone à la main, je raconte à Brandon ma journée. Lui aussi ne sait pas ce qu'elle peut avoir hormis si c'est par rapport à leur grand-mère. Ce doit sûrement être ça. Baillant à chaque fois que je parle, je lui souhaite une bonne nuit et m'enfouis dans les bras de Morphée.

Le lendemain ma journée se passe sans qu'aucunes anormalités ne se déroulent tout comme les jours qui là précède.

Nous voici dans la première semaine du mois de Février. Dans quinze aura lieu la Saint-Valentin. Je me remémore dans ma tête là journée que j'avais vécu ce jour-là il y a un an. Brandon, avec qui jusqu'alors je n'étais pas en couple m'avait fait livrer un bouquet de fleurs devant ma porte sans mentionner qu'il en était le destinataire. Pour seul indice, j'avais eut en possession une fiole avec une odeur de parfum dedans. Grâce à ça, j'avais put le démasquer. Cette manœuvre était trop mignonne. Dans la génération Y, peut d'adolescents sont romantiques et sincères. J'ai la chance d'avoir un spécimen rare. Cette année, je souhaite lui faire un cadeau. Un tatouage. Je sais qu'il rêve d'en faire un. Il m'en avait déjà parler et je n'étais pas d'accord. Mais après réflexion, je me suis dis que c'était son corps et qu'il avait le droit de faire ce qu'il voulait dessus.

« Mademoiselle Sherman, taisez-vous ! Me réprimande le professeur d'histoire.

Je n'y peux rien si ses cours m'endorment. Et comme Anthony aussi s'ennuie à chaque fois, nous avons prit l'habitude de parler dans sa salle. À voix basse, bien entendu mais l'enseignant arrive toujours à nous entendre, on se demande comment. Soit il a une dent contre nous, soit il a de très grandes oreilles comme celles des éléphants. La deuxième hypothèse serait plus marrante mais je pense que c'est la première qui est valable. De toute façon aucun élève ne l'aime et tout le monde trouve ses cours inintéressants.

À la sortie du lycée, Brandon vient me récupérer. Sur le chemin, le sujet « Louna » est dans notre discussions. Depuis ma dernière sortie avec elle je l'ai eut au téléphone deux fois et elle avait l'air d'aller mieux. Ce devait être un petit coup de mou. Je suis soulagé.

Mes parents sont de sortie ce soir. J'ai alors demandé à Brandon et Louna de venir. Cette nuit, je laisserai mon lit à Louna et me mettrai sur le matelas gonflable avec mon chéri. Louna va mieux même si je discerne dans sa voix qu'elle est triste. Brandon nous sert à boire du coca et me fait asseoir sur ses genoux. Ce n'est pas que je n'aime pas me coller contre lui mais le faire quand une personne est avec nous je trouve que c'est un manque de respect pour elle. Je n'aimerai pas tenir la chandelle à la place de Louna. En même temps, quand je lui ai demandé de venir j'aurai du m'en douter. Je descend donc de sur lui et me met entre eux deux. Ce soir, ce n'est pas un grand festin que je vais leur réserver. Ma mère nous a achetée des sandwichs en triangle et des éclairs au chocolat. N'empêche que ça nous convient parfaitement. Les sandwichs finis, Louna et Brandon se mettent à regarder la télé tandis que je me repose, les yeux clos.

Leur émission finie, nous dégustons notre dessert. Je ramasse les déchets sur la table et nettoie celle ci avec une éponge. Dans ma chambre, Brandon me fait réviser l'anglais car pour ce coup là je n'ai rien compris à l'exercice donné par l'enseignant et Louna le français. Les exercices fait, je rejoint Louna, allongée sur mon lit, pour l'attaquer de chatouilles. Pendant ce temps, Brandon gonfle le matelas.

« Je vous laisse dormir ensembles, hein, lance Louna.

- Oui, mais ne te met pas à l'écart hein !

- T'inquiètes, c'est normal que je vous laisse en amoureux.

Je pose les drap, couvertures et oreillers sur le matelas. Brandon les met en place. Avant de nous coucher nous nous lavons les dents. Je m'allonge une fois que c'est bon et éteins la lumière.

- Bonne nuit les petits, dis-je.

- Merci vous aussi, et pas de bêtises », rigole Louna.

Brandon et moi éclatons de rire et lui disons qu'on sera sages. Sur ce, je me met sur le coté, la tête posée sur l'oreiller et embrasse mon petit ami.

Le lendemain, le réveil est dur. J'ai un de ces mal de dos, mon dieu. Je me serre près de mon petit ami et lui fait un bisou dans le cou. Il grogne et bouge un peu sur le matelas.

« Aie, j'ai mal au dos putain.

- Moi aussi. C'est pas terrible de dormir sur ce matelas.

J'entends Louna s'approcher de nous. Elle nous fait la bise et demande si on a bien dormis. Je lui répond le contraire. Pour sa part, elle a dormit comme un bébé.

- Putain ! Fais chier.

- Qu'est-ce qui t'arrive, Brandon ?

- Le matelas est à plat, on a dormit sur le sol. Attends, décales toi s'il te plais Stella, je vais regarder si il a un trou ».

Après vérification, Brandon tombe sur un trou dans un coin du matelas. Nous enlevons les draps et plions le matelas pour le jeter quand on sortira. Je met tout le linge au sale, y compris ceux de Louna et fait tourner une machine. Quand je retourne dans la chambre Louna me dit qu'elle a ouvert la fenêtre pour aérer. C'est ce qu'il faut faire mais je claque des dents. Je prend une veste dans mon armoire et nous descendons prendre le petit-déjeuner.

Au delà du regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant