Au delà du regard

Chapitre 44

« Joyeux Anniversaire ! ».

Aujourd'hui Élisa fête ses 18 ans. J'ai laisser ma doudoune dans le placard et l'ai échanger pour une veste plus fine. Le mois de Mars est agréable. Élisa m'avait prévenue qu'elle ne voulait pas d'un anniversaire déjanté pour sa majorité. Sa famille et moi lui avons donc organiser une petite fête en son honneur dans une salle de la ville. J'espère que ça lui plaira. Nous avons mit tout notre cœur dans la décoration de la pièce. Entre la vingtaine de ballons gonflés, le nombre de boules en plastiques où nous avons mit des plumes à l'intérieur et la recherche du DJ nous n'avons rien laisser au hasard.

Elle hurle lorsqu'elle découvre la surprise. Le DJ met en marche la musique et nous acclamons tous Élisa. Elle vient se jeter dans mes bras à chaudes larmes. Je l'enlace et lui dit que je suis contente que ça lui fasse plaisir.

« Et encore joyeux anniversaire ma chérie !

Elle m'entraîne où tout le monde est aller s'asseoir. Pour cet événement, je lui ait fait un cadeau qui représente sa valeur. Un collier en argent avec le signe de l'infini en pendentif. Elle reçoit également de l'argent et une voiture et remercie plus d'une fois ses parents pour cet énorme cadeau. Elle n'en est pas encore au permis mais pratique le code. Ça la motive encore plus de passer à la conduite.

- Bientôt nous pourrons aller où on veut on veut en vacances ! S'exclame mon amie.

- Oui ! À nous la plage, le camping ! »

Nous échafaudons nos prochaines vacances, motivées. Nous partirions en vacances en Auvergne, dans un camping. Nous monterions à cheval, marcherions, nous baignerions dans les rivières et de retour au camping nous nous jetterions dans la piscine. Ou bien en Espagne, oui c'est bien ça. Nous goûterions les spécialités locales et Élisa en profiterait pour visiter les monuments historiques. Pour l'instant ce ne sont que des rêves mais l'envie est là.

Pendant la dégustation du gâteau, je me met à coté d'Élisa et nous continuons de parler des vacances. La voiture lui a montée à la tête. Je suis heureuse pour elle. Voilà qu'un dernier cadeau lui est adressé. Je sais qu'il va lui réserver un flot de larmes. À l'intérieur se cache sa cousine, âgée de 18 ans elle aussi, venue directement du Canada. Elles ne se sont pas vues depuis cinq ans dut à un désaccord entre leurs parents. Élisa déchiquette l'emballage et ouvre la boite en carton où j'ai aider sa cousine à y rentrer il y a cinq minutes. Élisa pousse un long hurlement et pleure de joie. Je les laisse rattraper le temps perdu. Alors que je les regarde au loin, sa grand-mère vient parler avec moi.

Vers cinq heures, mon père vient me chercher.

Quelques jours plus tard.

Direction le planning familial.

L'entretien se déroule rapidement. Avant de me faire dépister, le médecin me parle pour me rassurer. Avant de partir, il me demande de revenir dans deux semaines avec mon numéro de patient pour prendre les résultats.

Dès ma sortie, j'appelle Brandon pour le tenir au courant comme il le voulait. Répondre au téléphone en cours ne le dérange pas quand ça me concerne. Il sait qu'il peut se le faire confisquer mais il tient tête.

Je me rends au lycée après manger pour deux heures d'anglais. Le professeur s'est montré de bonne humeur et nous a donné des exercices d'une simplicité enfantin. À la sonnerie, Brandon me ramène chez moi. Il veut m'emmener demain après les cours en ville pour chercher un tatoueur. J'accepte et l'embrasse sur le seuil de ma porte.

« J' en ai vu un qui a l'air super sympa. Il est réputé pour être un bon tatoueur.

Nous poussons la porte de la boutique. Une sonnette tinte pour signaler l'arrivé de client. Au loin, le bruit d'un dermographe se fait entendre.

- Bonjour, vous aviez rendez-vous ? Demande la voix d'une jeune femme.

- Bonjour. Non, en fait j'aimerai faire un tatouage et je voudrai avoir des renseignements, explique mon petit ami.

- Le tatoueur est en pleine séance mais il a bientôt finit. Vous pouvez patienter si vous voulez.

- C'est ce qu'on va faire, merci.

- Tenez le catalogue de nos tatouages.

Nous nous asseyons sur un banc pour patienter. Une vingtaine de minutes plus tard le tatoueur est à notre disposition.

- Bonjour. Cindy est venue me signaler qu'on me demander mais je ne pouvais pas sur le moment. Avez-vous déjà fait un tatouage ?

- Non, ce sera le premier.

- Vous savez déjà ce que vous voulez faire ?

- Oui. Pour tout vous dire, ça fait plusieurs mois que j'y pense. Chérie, tu peux aller me chercher à boire s'il te plais ?

Je comprend que c'est une excuse pour lui parler en privé. La femme de la boutique me sert à boire pendant que les deux hommes discutent.

* Les garçons discutent à l'écart *

« Donc, comme je le disais j'ai déjà ma petite idée. Je voudrai représenter un cadenas fermé avec une clef à l'intérieur de la serrure sur le biceps. De plus, j'aimerai que sur le cadenas un B soit gravé et sur la clef un S. Vous pensez que c'est réalisable ?

- Bien entendu. J'essaie de faire un croquis le plus tôt possible et je vous recontacterez pour vous montrer ce que ça donne et son prix.

- Merci Monsieur, remercie Brandon.

- Mais il n'y a pas de quoi, c'est mon métier ».

* Dans ma chambre *

Je ne sais pas ce que compte faire Brandon ni où. J'ai envie de savoir mais il finira bien par me le dire le jour J.