HEAVEN

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Je reste bloqué sur ses paroles, comment ça, il pense ressentir quelque chose pour moi. Notre relation n'est pas purement amicale pour lui.

Ma chambre est plongée dans un silence lourd, je suis perdu, j'entends sa respiration lente à l'autre bout du fil. Maintenant, elle me paraît bien loin, un océan nous sépare. Pourquoi me dire ça maintenant, pourquoi là, quand je ne suis pas près de lui, et surtout pourquoi après que j'ai retrouvé Cameron et tous les autres. Il y a peut-être huit mois, j'aurais souri et j'aurais peut-être répondu, « moi aussi ». Mais rien n'est plus comme il y a huit mois.

Moi : Nathan... Je souffle enfin, après je ne sais combien minute de blanc.

Nathan : C'est peut-être con de ma part de te le dire maintenant, au téléphone mais... je ne peux plus garder ça pour moi April... je ne le veux plus...

Moi : Nathan... je...

Nathan : Je sais... même si tu dis à tout le monde que toi et lui... ce n'est que de l'amitié, je connais ce regard par cœur April sur ses photos qui circule... Souffle-t-il. Je soupire et passe une main dans mes cheveux bruns. Je laisse mes yeux se fermer un moment.

Moi : Pourquoi n'a tu pas attendu que je sois rentré... Je soupire.

Nathan : Je préfère que tu y réfléchisses et en rentrant tu me diras tout. Me dit-il.

Moi : C'est pour ça tout à l'heure que tu as dit « merci mon dieu », quand tu as sue qu'il n'y avait rien entre Cam et moi. Je souffle. Il ne dit rien, mais je sais que cela est la bonne réponse.

Moi : Tu étais jaloux. Dis-je. Il ne dit toujours rien. Je soupire.

Moi : On verra ça quand je serai rentré à L.A. Je soupire.

Nathan : D'accord, dort bien et je t'appelle...

Moi : Non Nate, je... je préfère que tu ne m'appelles pas. Lui dis-je.

Nathan : Oh... euh... je comprends... bon bas... bonne nuit alors... dort bien April. Il prononce mon prénom avec une telle douceur, un air amoureux. Comment je n'ai pas pu le voir plutôt.

Moi : Bonne nuit Nathan. Je souffle avant de raccrocher, je laisse glisser mon téléphone et tomber sur mon lit.

Moi : Dans quelle merde je me trouve encore. Je soupire en regardant le plafond blanc, avant de fermer les yeux. Dans ces moments, j'aurais directement appelé Evan, il m'aurait demandé tous les détails de notre discussion, puis m'aurait aidé, mais maintenant. Je ne sais plus quoi faire, comment penser, comment agir, sens lui je suis perdu, comme une épave dans les profondeurs de l'océan.

Je sens ma gorge se nouer et les larmes montées, sa présence me manque tellement. J'ouvre les yeux.

Moi : Ne pleure pas... Je me souffle à moi-même. Mes mots ne servent à rien, mes larmes coulent. Mon cœur se serre, ma gorge se noue.

Moi : Ne pleure pas... Je me répète en essuyant ses larmes sur mes joues. Je ferme les yeux et espère en les rouvrant le voir me sourire devant moi. J'ouvre doucement mes yeux violets et pivote doucement ma tête, malheureusement, à part le mur, personne ne se trouve devant moi.

Je me redresse d'un coup, ma respiration se fait plus courte et l'air se fait plus compliquer à faire rentrer dans mes poumons. Je t'avais dit de ne pas t'emporter, mais maintenant regard, nous fessons une crise d'angoisse. Mon corps commence à trembler, mon cœur bat vite dans ma cage thoracique. Ma tête me fait mal, comme si on m'avait cogné la tête avec une batte. Respire April... respire... J'essaye de faire les exercices de relaxation que le psy m'a appris à faire, mais cela n'améliore pas la situation.

Famous TourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant