Welcome To New York

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Maman : Oh mon bébé, je suis tellement contente d'enfin te revoir. Dit-elle, en touchant mon visage.

Maman : Mais tu as bronzé aussi, regarde chéri, Camy a bronzé ! S'exclame-t-elle.

Père : Arrête de tripoter ton fil comme ça pour l'amour de Dieu. Soupire mon père en déposant mon sac dans le salon.

Moi : Merci. Je souffle.

Père : Alors, combien de temps restes-tu ici ? Me demande-t-il avec les bras croisés sur son torse.

Maman : Ne soit pas si froid enfin, tu peux rester autant que tu veux mon chéri. Me sourit ma mère.

Moi : Merci maman, et pour te répondre, je pense rester une semaine. Lui dis-je.

Maman : Parfait ! S'écrie-t-elle toute contente.

Moi : Je vais ranger ma valise dans ma chambre. Je les préviens. Mon père ne dit rien et part dans son bureau tandis que ma mère attrape son téléphone sans doute pour prévenir toute la famille que je suis enfin de retour dans notre cher pays.

En rentrant dans ma chambre d'enfant, un coup de vieux me frappe au visage, toutes mes vieilles affaires sont encore là, à leur place, toute propre, ma mère a dû nettoyer ma chambre.

Père : Ta mère n'a pas voulu que l'on fasse de ta chambre et celle de ta sœur, des chambres d'invité. Me dit-il.

Moi : Merci. Dis-je.

Père : Dis ça a ta mère, je voulais faire de ta chambre ma salle de gym. Dit-il avant de s'éclipser, je soupire et pose ma lourde valise dans un coin de ma chambre. Je dépose mon sac à dos par la même occasion et retire ma casquette, que je pose sur mon ancien bureau en face de mon lit simple. Je passe une main dans mes cheveux et tombe sur celui-ci en soupirant.

Cameron : Toujours aussi confortable. Je souffle. Le ton froid de mon père n'a pas changé, toujours aussi distant avec ses enfants, enfin surtout avec moi. Avec Sierra, il a toujours été plus enjoué, je le comprends aussi, depuis toute mon histoire avec la drogue, Bella et puis l'hôpital, il doit en avoir un peu sa claque de moi. Ma mère ne cesse de me répéter que derrière ses aires de grand dur, mon père cache un petit cœur tendre et aimant, mais qu'il ne montre jamais. Mais malgré ça, il y a quand même moment où il s'ouvre un peu à moi et laisse voir son côté drôle, il n'a pas toujours été si froid. La mort de grand-mère l'a aussi beaucoup affecté. Comme pour toute la famille.

Maman : Cameron ! M'appelle ma mère.

Moi : J'arrive maman ! Je crie à mon tour en retirant mes chaussures pour enfiler mes sandales. Je sors de ma chambre pour aller la rejoindre, dans le salon.

Maman : Tu veux bien m'accompagner, faire les courses, tu connais ton père, il ne peut pas... il travaille, encore. Soupire-t-elle.

Moi : Ouais, avec plaisir. Je souris. Ma mère a toujours été tendre et drôle avec ma sœur et moi. Tout le contraire de mon père. C'est étrange comme ils sont si différents, mais pourtant en parfaite harmonie, mon père râle et ma mère est joyeuse, mais oser énerver ma mère, elle vous montrera son côté sombre. Je l'ai vue une fois, et j'en ai encore des frissons rien que dit pensée.

Maman : Nous portons dans cinq minutes, le temps de te changer. Dit-elle en me regardant.

Moi : Je vais mettre quelque de plus confortable. Dis-je.

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