✔️ More than this [Julian Draxler]

T2 | 23. Brésil, parrain et souvenirs

Julian Draxler

9 Mars

17h

Julian : Bienvenue au Brésil, princesse !

Anna : Beckham va te tuer !

Julian : C'est la trève internationale pour les matchs amicaux et préparatoire de l'euro 2020. Je ne rejoins l'Allemagne que dans cinq jours pour rencontrer la Biélorussie amicalement, la France en phase de qualifications et le Cameroon en amical. T'inquiètes pas. Je rentrerais au PSG bien assez vite. J'ai bien le droit à quelques vacances auprès de ma femme et mon fils, non ?

Johannes : Ton frère, ta soeur et ton parrain comptent pour du beurre ?

Julian : Ouais. Par rapport à ma femme et mon fils... Ouais !

Johannes : Ca fait toujours plaisir.

??? : Encore en train de vous disputer, tout les deux !

Julian : Tu nous connais ! On est incapable de bien s'entendre !

Johannes : Puis... Qui aime bien, châties bien ! C'est toi qui nous disait ça, Ney !

Ney : Je sais. Je sais. Comment va mon petit neveu préféré ?

Julian : Je vais bien. Je sais que vous avez eu un coup de flippe mais ça va !

Ney : Quand Neymar Junior m'a appelé, je voulais pas y croire !

Julian : T'as bien fait de ne pas vouloir y croire.

Ney : Encore un mauvais coup de ton frère ?

Julian : Ouais.

Anna : Hum hum !

Ney : Qui sont ces charmantes personnes ?

Julian : Parrain, je te présente Anna Draxler, ma femme, et Julian Draxler Junior, notre fils.

Ney : Il est adorable. Bonjour, Madame.

Julian : Anna, Junior : je vous présente Neymar Da Silva Senior. Mon parrain.

Anna : Attends, je comprends plus rien ! Le père de Neymar, c'est ton parrain ?

Johannes : Et notre père est le parrain de Ney Junior. Ils se sont connus à l'époque où ils faisaient du foot, tous les deux. Ils sont devenus amis. Et nous y voilà !

Ney : Il y a beaucoup de chose que vous ignorez sur votre mari, jeune fille !

Anna : Je vois ça !

Julian : J'aime pas parler du passé. Encore moins de celui où je suis au Brésil. Bref ! Comment va Gabriella ?

Ney : Impatiente de voir son grand frère ! Je suis désolé pour l'inummation. Je ne voulais lui faire prendre aucun danger.

Julian : Je t'aurai tué si tu l'avais envoyé. C'est encore trop dangereux. On rentre ?

Johannes : J'avoue que je suis claqué par les huit heures de décalages horaire. Il est deux heures du mat en France. C'est dur là !

               Il nous fait signe de le suivre et on monte dans sa voiture. J'ai toujours adoré venir ici. Sauf l'été de mes seize ans, peut-être. On va pas dire que c'est le meilleur été que j'ai passé ici. Entre les histoires avec celui que je considéré comme mon cousin et Alex qui avait commencé à déconner, j'avais un peu eu du mal à survivre pendant deux mois. En rajoutant, à ça, les embrouilles entre mon parrain et mon père... Bah c'était compliqué.

               La blonde est en pleine discussion avec Rafaella et Nadine. Je m'approche, silencieusement et pose mes mains sur ses yeux. Quand je les retire et qu'elle se retourne, un sourire illumine son visage et elle me prend dans ses bras.

Gabriella : Tu m'as tellement manqué !

Julian : Tu m'as manqué, aussi, ma belle !

               Elle prend son jumeau dans ses bras, aussi. Anna arrive, notre fils dans les bras. Je le récupère. Elle m'agace quand elle n'en fait qu'à sa tête et qu'elle porte Junior alors qu'elle est enceinte et qu'elle sait que je déteste qu'elle se démène autant.

Gabriella : Oh il est trop mignon, ce gosse ! C'est ton fils ?

Junior : Ja.

Julian : Je te présente Julian Draxler Junior. Ton petit neveu. Et Anna. Ma femme.

Anna : La fameuse Gabriella, alors ?

Gaby : La fameuse. Ravie de te rencontrer ! Mon parrain parle tout le temps de votre famille. Entre Julian, Junior et toi. Oh et ton frère, aussi. "Un vrai petit prodige", d'après lui.

Ney : N'abuse pas. J'ai d'autre sujet de conversation.

Gabriella : Ouais. Le PSG. Et la famille parfaite de Julian.

Jo : Alors c'est vrai ? Julian en vacance à Rio ?

Julian : C'est vrai !

Jo : Il y a quoi ? Quatre ? Cinq ans ?

Julian : 9 ans. Je ne suis pas revenu depuis l'été où...

Jo : Je me souviens. Ca fait si longtemps que ça ?

Anna : Tu es revenu pour le mondial, non ?

Julian : Mouais. Quatre ans. Mais je ne suis pas passé vous voir. J'étais vachement pris. Désolé.

Ney : Pas de soucis !

               Vachement pris ? J'essaye de faire gober ça à qui, moi, sans déconner ? Je n'ai juste pas trouvé le courage de venir dans ce quartier. Trop de souvenirs remontaient à la surface dès que je m'approchais d'ici. Beaucoup trop.