✔️ More than this [Julian Draxler]

T3 | 11. Maman

Julian Draxler.

               April vient s'asseoir dans le lit, à côté de moi, alors que Julian Junior s'installe en tailleur, face à nous.

Junior : Papa ? Tu peux nous parler de Maman ?

Julian : Junior...

April : S'te plaît, Papa !

Julian : Très bien. Votre mère... C'était la femme la plus merveilleuse qu'il m'ait été donné de rencontrer. Je l'aimais tellement. Presque autant que vous. Elle me faisait rire, voire pleurer de rire, et je l'aimais pour ça. Ces longs cheveux blonds et ses yeux bleus étaient à couper le souffle. Elle est forte et courageuse. Elle a toujours voulu vous protéger. La preuve, elle est resté jusqu'à ce que tu naisse, princesse.

Junior : Je me souviens de l'autre. Il était pas gentil.

Julian : Ouais. Et elle était très courageuse. Elle te protégeait de lui. La première fois que je l'ai vu, j'ai cru que je rêvais tant elle était belle. Alors... Je me suis mis en tête d'être son amoureux. Et, quand c'est arrivé, quelques mois après notre rencontre, j'étais le plus heureux des hommes. Puis Junior est né et après April. Vous êtes devenu ma famille. Et jamais je ne vous abandonnerai parce que votre mère voudrait me tuer si je vous abandonnais. Et puis, vous êtes mes deux petits amours, vous vous souvenez ? Votre Maman... Etait un peu narcissique sur les bords. Un peu chiante, aussi. Mais je l'aimais parce que c'était une femme merveilleuse. Je n'oublierai jamais tout l'amour que j'avais pour elle et tout celui qu'elle avait pour moi. Je n'oublierai jamais tout ce qu'elle a fait pour moi. Elle m'a prouvé qu'on pouvait aimer et être aimé en sécurité. Tout n'a pas toujours été parfait entre elle et moi mais nous nous aimions et c'était le principal. Je ne l'oublierai jamais et vous allez m'aider à ne pas l'oublier. Parce que vous lui ressembler. Vous avez les mêmes cheveux blonds magnifique. Et toi, princesse, tu as ses yeux, aussi. Vous savez... je suis sûr qu'elle aurait été très fier de vous deux.

April : Et de toi ?

Julian : De moi ? Je ne suis pas sûr. Elle aurait aimé que je continue le foot et que je ne devienne pas entraîneur. Elle aurait été fière de moi si j'avais continuer à me battre pour faire du foot et vous élever. Mais j'ai fait le choix de juste vous élever en devenant entraîneur. Maintenant, vous êtes deux petits monstres. Vous êtes mes petits monstres. Ceux pour qui je serais prêt à tout.

Junior : Tu étais prêt à tout pour Maman ?

Julian : J'aurai été capable de mourir pour elle, parce que je l'aimais. Je l'aimais comme elle m'aimait. Je l'aimais autant que je vous aime vous et vous voulez savoir ? Rien ni personne ne nous séparera. On restera ensemble. Tous les trois. OK ? Je vous promet que jamais on ne sera séparé. Maman sera fière de nous, comme ça.

                  Ils passent leur bras autour de mon cou et me font tomber vers l'arrière dans un câlin collectif. Je sais que mes yeux marrons sont remplis de larmes. Comme à chaque fois que je pense à ma femme.