Les choses qui nous échappent sont souvent plus important que ce que l'ont possèdent déjà.
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Quelques semaines seulement ont passés j'étais devant le miroir de la salle de bain, je me regardais et je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il pouvait bien m'arriver.
Je ne devenais plus moi même, je ne comprenais pas comment est-ce que j'arrivais à cautionner que mon mari puisse me tromper et ne rien dire face à ça.
Je n'ai pas arrêté de culpabiliser depuis ce qui s'était passé quand ma famille était partis de chez moi. Je m'en voulais tellement.
Je l'avais laissé me toucher alors qu'il le faisait à une autre dans mon dos. Il partait encore travailler comme il aimait me dire alors qu'il partait rejoindre sa maîtresse, la mère de ses enfants.
Ça me rendait folle mais en même temps j'étais impressionné, je me demandais comment est-ce qu'il arrivait à concilier les deux vie qu'il menait à la fois ? Comment est-ce qu'il arrivait à ne jamais se tromper de prénom quand il m'appelait moi ? Comment est-ce qu'il faisait pour pouvoir dormir paisiblement comme si de rien était ?
Il était très fort et ça me fascinait mais ça me faisait peur en même temps, je me demandais avec quel genre d'homme je pouvais vivre.
Je me disais qu'au fond je ne le connaissais même pas, je ne connaissais pas cet homme qui partageais ma vie depuis maintenant 11 ans.
C'était un manipulateur, mais surtout c'était un homme complètement malade. Il avait réussi à me manipuler pendant plus de quatre ans avec cette famille qu'il avait et je n'avais rien vu, absolument rien vu.
Et je savais que si mon père ne m'avait jamais dit qu'il n'avait plus de travail, je n'aurais jamais douté de lui et je n'aurais jamais su qui il était vraiment.
Mais qu'est-ce que je l'aimais, je vous assure ça me rendait malade parce que malgré tout ça je l'aimais encore cet enfoiré.
J'avais réfléchi pendant des jours et des jours et je voulais que tout ce mensonge s'arrête. Je voulais pouvoir vivre paisiblement, je ne voulais plus vivre dans le mensonge, dans ses mensonges.
Alors j'avais décidé d'engager un détective privé pour le suivre et enquêter sur lui. Moi je ne pouvais pas le faire, je n'avais plus la force de faire ça.
J'avais appelé ma soeur pour le lui dire mais elle n'avait jamais décroché. Je l'ai appelé tout les jours pendant des semaines mais rien c'était comme ci elle avait disparue de la circulation.
Je sentais qu'elle m'évitait mais pourquoi ? Je n'en savais rien mais j'allais bientôt le découvrir, j'en avais l'infime conviction.
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Une nuit, je n'en pouvais plus. À chaque fois que je fermais les yeux je le voyais lui entrain d'embrasser cette femme et ça me rendait dingue.
Je ne pouvais plus vivre avec cette image de lui entrain d'embrasser quelqu'un d'autre alors, j'ai décidé de lui dire.
Bien sûr sans pour autant lui dire que je savais tout ce qu'il faisait derrière mon dos mais je voulais voir sa réaction. Je voulais qu'il sache que j'avais mal et que ce qu'il me faisait n'étais absolument pas juste. J'ai allumé la lampe de chevet et je l'ai réveillé.
Asmâr - Pourquoi tu ne dors pas ? Il est tard là !
- Il faut que je te parle !
Asmâr - Ça ne peut pas attendre demain franchement ?