L'amour ne veut rien savoir ni du passé ni de l'avenir, il se nourrit du présent.
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Cela faisait déjà une semaine que j'étais installé, une semaine que j'avais passé dans mon appartement en essayant de m'adapter au décalage horaire.
Une semaine que je n'avais pas mis le nez dehors sous prétexte que j'avais peur. Ouais peur de l'inconnu.
Je me demandais comment est-ce que j'allais pouvoir bien vivre dans un pays où je ne connaissais absolument personne.
Mais un jour, je me suis dit qu'il fallait vraiment que je sorte car de toute façon j'allais bientôt reprendre le travail.
Oui quand j'ai dis à mon père que j'avais dès contact ici c'était vrai. Pour celles qui ne s'en souviennent pas je tenais une boutique de robe de mariée avant que j'aille en prison et avant que je la lègue à Asmâr qui l'a ensuite vendu à je ne sais qui.
Ici, en Australie je connaissais une de mes créatrices qui tenait de nombreuses boutiques où elle y vendait ses propres robes.
Après lui avoir expliqué ma situation elle avait accepté avec grand plaisir que je puisse travailler à ses côtés dans une de ses boutiques.
J'étais vraiment contente d'avoir un emploi même si désormais je n'avais que le statut de vendeuse.
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J'avais travaillé dur pour pouvoir ouvrir ma propre boutique, tellement dur je vous assure alors quand on me l'a reprise j'ai vraiment été anéanti. C'était le travail de toute une vie qui avait été jeté comme ça dans les mains de mon ex mari tel un vulgaire déchet.
Vous savez j'aurais pu la reprendre enfin la racheter mais je ne voulais pas donner plus d'argent que j'avais déjà donné à cet homme.
Croyez moi ce n'est pas l'argent qui me manquais, loin de là. Mais je ne voulais pas verser de l'argent à un homme qui avait brisé ma vie.
J'avais passé 12 ans de ma vie à ses côtés, je ne sais pas si vous vous rendez comptes de ce que signifie 12 ans d'une vie. C'est énorme.
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Pour pouvoir enfin nous marier nous avions traversé tellement d'épreuves. Enfin tellement d'obstacles venant de ma famille.
Je fais parti d'une grande famille puissante dans mon pays. La famille Zahariev. Allez dans mon pays et prononcez seulement ce nom de famille et vous verrez ce que les gens vous diront ou bien même vous feront.
Je n'ai jamais voulu me servir de ma situation familiale pour quoique ce sois, je voulais toujours me débrouiller seule. Je n'avais jamais voulu aussi côtoyer des hommes de mon pays.
Pas par dégoût ou par reniement de mes origines non juste par peur. Peur de tomber sur un homme qui faisait parti d'une famille comme la mienne. Pas aussi puissante certes mais comme la mienne.
Alors je me suis tourné vers d'autres horizons et c'est là que j'ai rencontré Asmâr. Ça n'a pas tout de suite était le coup de foudre entre lui et moi.
Je le trouvais trop bruyant, c'est à dire il parlait beaucoup pour ne rien dire. Il avait aussi une radio à la place de la bouche et vraiment c'était insupportable mais j'avais fini par apprécier cette radio.
J'avais fini par tomber amoureuse de cet homme. J'avais seulement 15 ans et lui 17 ans. J'étais vraiment heureuse avec lui, il ne m'avait jamais parlé comme si j'étais un chien. Il me respectait toujours.
