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L'amour d'une maman, c'est la conviction que ses poussins sont des cygnes ; ce qui est la meilleure façon donner du moral à des enfants qui sont convaincus d'être des vilains petits canard.

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Je vous passe quelques années. Je vous épargne 10 ans de notre vie. 10 années qui ont étés riche en émotion je dois bien l'avouer mais les 10 plus belles années de ma vie.

Zaalima et Amir avait déjà 10 ans maintenant. Ils avaient grandi trop vite pour moi, je voulais qu'ils restent encore des tout petits bébés, mes tout petits bébés.

Niveau caractère Zaalima était la plus turbulente, je vous assure elle ne tenait jamais en place. Elle bougeait absolument tout le temps. Elle avait de long cheveux brun que je prenais toujours soin de bien coiffer parce qu'il ne fallait absolument pas compter sur elle pour faire ça.

Amir lui était assez calme, il était exactement comme son père, le même caractère, les mêmes mimiques tout. Ils avaient absolument tout en commun. C'était mon mari en miniature. Tel père, tel fils comme on dit.

Mes enfants avaient tous les deux pris le sourire de leur père et ça pour mon plus grand bonheur, je ne me lasserai jamais de le dire ; mon mari à le plus beau sourire du monde.

Nos enfants étaient clairement notre fierté à mon mari et moi. Ils étaient ce qu'on avait de plus précieux au monde et la seule pensée de les perdre un jour nous rendait malade.

En parlant de mon mari, il allait bien, il n'était pas au sommet de sa forme à cause de son insuffisance cardiaque mais il allait bien.

Malgré les nombreuses années passaient ensemble avec des hauts et des bas nous nous aimions toujours comme au premier jour, je dirais même plus.

C'était un excellent père, je vous assure il s'entendait tellement bien avec nos enfants. Il savait mettre l'ordre et la discipline sans pour autant hausser la voix et ça me fascinait. D'ailleurs ils écoutaient plus le père que moi leur propre mère.

Mon mari était la personne la plus précieuse au monde pour moi après nos enfants. Je n'imaginais absolument pas ma vie sans lui. C'était impossible.

Niveau professionnel, il était toujours chirurgien mais dans son propre hôpital désormais. Oui il était devenu son propre chef. Il avait fait construire un hôpital de plus dans cette magnifique ville qu'était Sydney.

« Ajulov Memorial hospital »

Il avait travaillé tellement dure pour arriver jusque là, si seulement vous pouviez savoir à quel point j'étais extrêmement fière de lui. Extrêmement fière de l'avoir comme mari.

Et moi, le chiffre d'affaire de ma boutique avait quadruplé en seulement quelques années. J'avais fais ouvrir plusieurs autre boutique entre temps pour pouvoir satisfaire toutes les demandes.

Enfin bon tout ça pour vous dire que nous allions bien, vraiment bien.

[...]

Allongé dans notre lit, je caressais doucement les cheveux de mon mari. Il commençait à avoir les cheveux blancs, c'était trop mignon.

Toute ma vie j'avais rêvé de vieillir à côté de mon mari et de voir que mon mari commençait à avoir les cheveux blanc me rendait trop heureuse. Cela voulait tout simplement dire qu'il vieillissait à mes côtés.

Lui en revanche n'aimait pas vraiment ça mais ne voulait rien faire non plus pour y remédier. De toute façon je ne lui aurais jamais laissé toucher à ses cheveux.

AKEELAHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant