Chaque épreuve est une leçon de vie.
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Aujourd'hui était un grand jour pour nous car nous partions en pèlerinage à la Mecque, nous avions besoin de faire se voyage pour être encore plus proche du Créateur. Je souhaite à tous musulmans d'y aller au moins une fois dans leur vie.
Bien sûr c'est un voyage qu'il faut préparer à l'avance et ce que nous avions fait cela faisait déjà un an que nous le préparions.
La demande de visa spéciale Hajj pour rentrer en Arabie Saoudite avait pris plus de temps que prévu, en plus du passeport valide et de l'acte de mariage il fallait aussi le carnet de vaccination et nos vaccins n'étaient pas à jour du tout. C'est pourquoi nous avions dû les faire. Et le grand départ avait fini par enfin arrivé.
Nous avions prévu d'effectuer une fois là bas, le rite du tamattou' c'est le rite qui suppose que les pèlerins doivent accomplir d'abord le petit pèlerinage ou omra, ensuite ils exécutent le rite du hajj. Les pèlerins qui accomplissent le tamattu' sont appelés mutamatti.
Une fois arrivés là bas nous avions formulé notre intention de nous mettre en état d'ihrâm. L' ihrâm est un état de sacralisation que tous les musulmans doivent adopter avant d'accomplir la omra et le hajj.
Cet état doit être respecté pendant toute la durée du rite. L'ihrâm suppose un changement dans notre comportement et dans nos actions, mais bien sûr nous avions atteint le véritable état de sacralisation que lorsque nous avions formulés notre intention sincère d'accomplir la omra ou le hajj et récités la prière de la talbiyah.
Issam s'était complètement rasé la tête et avait mis pour vêtements deux pièces de tissus ordinaires de couleur blanche. Il avait enroulé une pièce autour de sa taille et s'était couvert le haut du corps avec l'autre. Bien sûr avec des sandales.
Ces vêtements simples signifient l'égalité de tous devant Dieu. Ainsi, le plus fortuné des rois et le plus pauvre des mendiants portent des vêtements similaires pendant le hajj.
Moi j'avais simplement mis un Jilbeb de couleur noir et des sandales.
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Chaque lieux sacrés du pèlerinage sont entourés par une limite sacrée appelée miqât, c'est pourquoi à l'entrée de chacun d'entre eux nous avions prononcé la niyyah qui est une courte déclaration de son intention d'accomplir la Omra et avant de quitter la limite sacrée nous devions réciter la talbiyah.
« Je réponds à ton appel, ô mon Seigneur, je réponds à ton appel, toi qui n'a point d'associé, je réponds à ton appel. La louange, la grâce et la royauté t'appartiennent, toi qui n'a point d'associé. »
[...]
Le jour où nous nous sommes dirigés vers la Ka'bah 🕋, je ne saurais vraiment vous dire ce que j'en ai ressenti mais dans tout les cas j'ai pleuré. Elle était si belle en vrai.
Nous y sommes restés toute la journée pour prier et accomplir le tawaf (les 7 tours en priant autour de la Ka'bah) quand j'ai pu de mes propres mains toucher la Pierre Noire et l'embrasser j'ai pleuré comme un bébé c'était mon plus grand rêve de réussir à la toucher. Issam aussi avait les larmes aux yeux.
Ensuite nous avons exécuté le sa'ey, c'est une pratique qui consiste à faire sept fois le va-et-vient entre les collines de Safâ et de Marwâ qui sont respectivement au nord et au sud de la Ka'bah.
Pour terminer la Omra, j'ai coupé une mèche de mes cheveux, Issam lui n'a rien coupé de ses cheveux qui avait énormément poussé depuis qu'il les avait coupé car nous allions faire le Hajj dans quelques jours et il allait les couper avant de le faire.
