Vivre sa vie entouré de personnes saines, qui te tirent vers le haut et qui sont heureux une fois que tu y es c'est ça l'essentiel.
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Je l'ai regardé dormir pendant un long moment en lui caressant les cheveux, il avait l'air si calme et apaisé.
C'était mon mari et le simple fait de savoir qu'il allait aussi mal me rendait malade. C'était comme si je pouvais ressentir tout ce que lui pouvait ressentir. J'étais tellement triste pour lui.
J'ai embrassé doucement son front et je suis allée lui préparer quelques choses à manger et faire un peu de ménage.
J'ai ensuite allumée la télévision, j'ai mis les informations. Il parlait de cette vague de grossesses multiple qui était présente en ce moment à Sydney à peine j'ai entendu ça j'ai directement éteint la télé.
Je suis ensuite resté debout sans bouger pendant quelques secondes avec la télécommande dans ma main et j'ai éclaté en sanglots.
Je pensais que je m'étais faites à ça mais visiblement ce n'était pas le cas, ça me faisait toujours aussi mal de savoir que je ne pourrais pas avoir d'enfants naturellement.
Mais je crois bien que l'ambiance pesante qu'il y avait chez nous en ce moment avec la mort de ma belle mère et la télé qui parlait toujours d'enfants y était pour beaucoup, c'était un peu trop pour moi.
J'ai caressé doucement mon ventre tout plat qui ne portera jamais d'enfants et j'ai continué de pleurer en silence. J'ai senti ensuite quelques secondes plus tard des bras m'entourer et des lèvres se poser sur mon cou.
J'ai essuyé rapidement mes larmes, il n'avait pas besoin de ça en ce moment. Il avait déjà assez mal comme ça pour sa mère je n'allais pas en plus en rajouter avec cette histoire d'enfant.
- Ça va mon chéri ?
Il m'a ensuite retourné de façon à ce que je sois face à lui et m'a regardé dans les yeux avant de déplacer une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.
Il a essuyé une larme qui coulait le long ma joue, il a ensuite approché son visage du mien et a déposé ses lèvres sur les miennes.
Ce baiser était à la fois doux et passionné, ce baiser là n'était pas comme tout les autres. Il était beaucoup plus profond, beaucoup plus intense. C'était comme si avec ce simple baiser on pouvait ressentir tout l'amour que l'on se portait l'un à l'autre.
- Je t'aime ..
Issam - Et moi bien plus encore ..
- Va t'asseoir je vais t'apporter à manger.
Il m'a embrassé doucement la joue et s'en est allé. J'ai mis toute la nourriture dans des plats et j'ai tout déposé sur la table.
[...]
Quelques semaines plus tard, mon mari allait beaucoup mieux. Il souriait maintenant. Je ne pouvais qu'être contente pour lui.
Nous étions assis dans le canapé entrain de regarder la télévision comme d'habitude il parlait encore d'enfants j'avais l'impression que c'était fais exprès.
Partout où j'allais, ça parlait d'enfant. Je ne comprenais pas et sincèrement ça m'énerver mais je faisais comme si de rien était.
Issam - J'ai quelques choses pour toi.
Il s'est levé du canapé et est sorti du salon, il est revenu ensuite avec une enveloppe dans les mains.
