Je pardonne les fautes d'esprit, mais non pas celle du cœur.
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Je vais vous passer deux ans, oui deux ans. Deux années durant lesquelles je n'ai jamais cessé d'être heureuse.
Je ne m'étais jamais senti aussi libre que depuis ma sortie de prison. Je vous assure j'étais tellement bien, que ce sois psychologiquement que physiquement.
Je vivais ma vie comme je l'entendais, je n'avais pas besoin d'entendre les reproches ou les critiques d'untel ou untel. J'étais enfin libre. J'étais moi.
J'étais tellement bien dans ma peau, tellement bien psychologiquement. J'étais apaisé, j'étais vraiment heureuse.
Ma vie professionnelle avait pris un nouveau tournant. J'étais en plein dans les préparatifs pour l'inauguration de ma boutique de robe de mariée.
J'étais tellement pressée qu'elle ouvre enfin. J'avais eu énormément d'aide de Kaythlin la créatrice pour qui je travaillais. Je ne la remercierai jamais assez pour ça.
Ma vie personnelle, enfin amoureuse était au point mort. Il n'y avait pas une seconde qui passait sans que je ne pense à Issam.
Oui même deux années plus tard, il était dans mes pensées. Je mourais d'envie de le revoir ne serait-ce qu'une seule fois.
C'était en partie grâce à lui que j'allais mieux. Sa chaîne n'avait pas bougé de mon cou depuis le jour où il me l'avait donné.
Mais j'avais décidé de ne pas me morfondre dans mon coin sous prétexte qu'il me manquait.
J'étais convaincu que l'on allait se retrouver un jour ou l'autre. Que ce sois dans trois voir 10 ans on allait se retrouver. Je le savais.
Alors j'ai décidé de laissé faire Dieu et d'attendre ce fameux jour où mon coeur le reconnaîtrai encore une fois.
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Ici, en Australie j'avais fais connaissance avec des personnes de mon pays d'origine. J'étais vraiment contente.
Comme un peu partout dans le monde, il y a des communautés dans chaque pays. Et là j'étais ravie d'apprendre qu'il y avait des personnes qui parlaient ma langue maternelle.
Enfin bref, tout ça pour vous dire que j'avais rencontré deux filles formidables. Zornitsa et Lyuba. Toutes les deux venues en Australie pour les études.
Je ne leur avais jamais dit mon nom de famille et c'était mieux ainsi. Elles n'avaient pas besoin de le savoir. Je voulais juste parler ma langue maternelle avec des gens que j'appréciais.
Je ne leur avais jamais dit de quelle famille je venais. Je ne voulais pas qu'elle soit effrayée et qu'elles ne m'adressent plus la parole.
Alors je ne leur ai jamais parlé de ma vie d'avant. Tout ce qu'elle savait de moi c'est que j'étais venue ici pour prendre un nouveau départ dans ma vie.
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J-2 avant l'inauguration.