Première journée de cours

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SALUUUUUUUUUUUT o/

Vous allez bien ?

Moi ça peut aller, je suis EPUISE PUTAIN.

J'ai eu une super longue journée, j'ai fini à 19h30 T_T

J'ai fait 8h-10h, 15h30-19h30... C'est un peu comme si on vous accueillait avec un coup dans les testicouilles ou les ovaires heing, c'est très la douleur je trouve pour un putain de premier jour.

Bon, sinon, j'ai eu mes 2h d'écriture aujourd'hui, et bon, c'était un peu moins la merde que d'hab', on a fait de la poésie. Des vers libres.

Bref, comme d'hab', votre super et beau et trop parfait (ou pas - TA GUEULE !) capitaine a fini en avances les deux textes qu'il devait faire...

Alors, en yolo-style, j'décide de prendre une pause, j'avance vers la prof l'air de rien et j'lui demande de prendre l'air et me dégourdir les jambes. Elle me regarde et me dit "ok", en plus je lui dis que "j'ai fini, donc ça va, je perdrai pas de temps".

ET LA CETTE FOLLE ME REPOND "T'as été un peu vite."

EH TU CONNAIS PAS LE TALENT TOI ? Ou le fait que j'écrive à l'ordi ?

Du coup elle me lance un petit "tu devrais retravailler tes poèmes"...

COMMENT VOUS DIRE... Dans ma tête, je lui lançais une armée de petits fucks, tu vois le genre ? :')

Du coup, je lui dis : "ne vous inquiétez pas", l'air de dire "INSISTE PAS STP PROVOQUE PAS MON EGO.".

ET ELLE EN RAJOUTE : "Non mais j'écris des romans, je les retravaille."... COMMENT TE DIRE.

J'écris aussi bordel. DES PUTAINS DE RECUEILS ET DE ROMANS. Depuis des années. Donc, j'aurais presque envie de lui répondre que c'est pas aux vieux singes qu'on fait la grimace ptdr.

A la place, je lui ai lancé un petit regard à la Akashi (en mode "tu m'apprends rien, tu sais, tu sers à rien alors fais pas la maligne") et j'suis parti.

Du coup pour m'venger, j'ai écrit un poème parlant du fait que je m'emmerde royalement dans son cours. Et quand je l'ai lu à voix haute, elle a rien dit aha. Vous croyez qu'elle a compris que je parlais d'elle ? XD

Pour ceux qui voudraient le poème... Le voici :

"Je suis là, assis, le regard las, hagard, vide,

Perdu entre quelques horizons que j'essaie d'imaginer ;

Perdu, égaré, en ombre parmi les ombres.

Combien de temps s'est-il écoulé,

Depuis que je suis enchaîné ?

Mes liens souillés de sang et de larmes

Grincent à chacun de mes mouvements.


Soudain, je pense à ces milliers d'étoiles

Virevoltant au-dessus d'Atlas ;

Soudain, je pense à toutes ces choses à faire,

Ces mots à écrire, ces toiles à peindre,

Cette vie à construire, ces rues à parcourir,

Ces nuits à se plaindre et ces jours à vivre.


J'appuie mon front contre la vitre de la salle ;

Un fil de lumière la traverse de part en part.

Un faisceau d'espoir éclaire mon cœur peiné ;

Pas à pas, il retrouve son chemin.


Au milieu de ces tables usées et de ces chaises de bois mort,

Je laisse mon esprit vagabonder, lorsque sonne l'heure.

Je le laisse fuir, fuir, au cœur des maux sur un radeau de mots ;

Pour quelques instants, je me vois dans les yeux d'Atlas,

Et je suis celui-ci qui va délaisser son fardeau

Pour mieux le saisir.

Au milieu du bois défiguré par ces mains orgueilleuses,

J'invite l'inspiration à entrer à l'orée de mon âme.


À présent, je me laisse courir à mille, cent, même un pas

De cette prison qui ne dit pas son nom,

Plus prison que la prison,

Cage du corps, chaîne de l'esprit qui traîne son boulet.

Parmi cette armée de stylos dressés,

Je ne suis plus qu'une plume de plus,

Qui écrit son devoir et son destin.

Sinon, j'ai eu un cours de 17h30 à 19h30, je me suis fait chier bordel, j'avais un mal de crâne en sortant xD

Et là je suis enfin liiiiiiiiiiiiiibre aha :')

Et vous ?

Vous allez bien ? ^_^

[RANTBOOK 3] Le journal du Cap'tain UmiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant