Salut les pioupious.
Vous allez bien ?
Moi, oui et non.
Je suis tout retourné. Mon coeur a vrillé d'à peu près mille tours, ce soir.
Vous savez sûrement que des animes, j'en ai vus à la pelle, puisque je suis otaku. Et jamais je n'ai pleuré. En fait, j'ai parfois les larmes aux yeux, mais avoir une crise de larme, jamais ô grand jamais.
Il y a à peu près quatre ou cinq jours, j'étais sur youtube, et j'écoutais de la musique, puis je suis tombé par hasard sur un opening que j'ai écouté il y a très longtemps en boucle. Il est magnifique, et je l'ai découvert grâce à un camarade écrivain qui tenait une page d'écriture. Je l'ai fait écouter à quelques amis (coucou Odemiil). Cet opening, le voici :
Les puristes auront sûrement reconnu l'anime en question. Peut-être même que les fans hardcore ont retenu les paroles et les fredonnent parfois (coucou, c'est totalement mon cas). Sinon, attendez, ça va venir.
Bref, j'ai écouté l'opening, j'ai écrit des poèmes et des poèmes grâce à cette chanson. Il y a genre un an et demi, j'étais retombé dessus et je m'étais dit : pourquoi ne pas regarder l'anime ? J'ai essayé, le premier épisode ne m'a pas super plu parce que j'étais pas dedans.
Et il y a une semaine. Je me suis dit, il FAUT que je le regarde. J'ai regardé à nouveau l'épisode un, sous un meilleur angle.
Et là, ça a été le coup de foudre. La magie a opéré. Totalement.
Son nom ? Shigatsu wa kimi no uso. Your lie in april, si vous préférez.
Ce qu'il faut savoir, c'est que cet anime est profondément mélancolique. Il est très réputé dans le milieu pour avoir fait craquer des bonhommes virils. Et moi, jusqu'à la fin, comme je "connaissais" la fin, je me suis dit : je vais y échapper. Je me suis dit : je ne pleurerai pas.
Mais c'est une chose de "connaître" la fin... C'en est une autre d'y assister.
Comment vous dire ?
C'est la première que je pleure devant un anime. Devant un film même. Même petit, je crois pas avoir pleuré devant le Roi Lion. Mais devant Your lie in April, si. Et violemment, je ne vous parle pas d'une petite larme de croco, je parle bien des sanglots qui serrent le coeur et qui font bien mal, là. C'étaient peut-être un peu des sanglots nerveux, aussi, mais quand la fin est arrivée... Bordel que c'est douloureux.
Mais Shigatsu wa kimi no uso n'est pas qu'un simple anime triste. Ce n'est pas qu'un anime tragique.
Cet anime est beau. Putain qu'il est bien réalisé. Certains plans sont brouillons, mais même brouillons (et c'est très rare, les brouillons "pas voulus", j'ai dû en compter maximum 2), ils sont beaux. Tout est beau. L'histoire, la réalisation, l'animation, les personnages, les voix, et... les musiques bordel de merde ! Parfaites. Juste parfaites.
En parlant de musique, il fait aussi partie de cette liste d'anime que je surnomme les "anime-je-veux-faire". Une fois que vous avez fini de le regarder, vous avez envie de faire ce que l'un des héros fait : du basket, du théâtre, de la natation, du piano... Kuroko no Basket ou Free! en font partie. Shigatsu wa kimi no uso en fait partie. Depuis que je regarde cet anime, et même si je sais que ce ne sera pas possible (ou très difficilement), j'ai envie de jouer au violon ou au piano.
Bref, comme il faut bien un début à tout : oui, j'ai pleuré pour la première fois devant un anime.
Shigatsu wa kimi no uso a réussi à me faire plier.
Et si jamais le coeur vous en dit...
J'espère qu'il vous fera plier aussi.
Non.
C'est un mot vulgaire, pour un chef d'oeuvre dans son genre.
J'espère très sincèrement qu'il vous touchera comme il m'a touché. Là, j'écris ce message encore à chaud, avec les larmes aux yeux et un vide dans le coeur. Mais bordel que cet anime est bon. Regardez-le. Vraiment.
Et comme on ne le répète jamais assez : je vous aime. Tous. La vie est courte. On ne s'en rend pas compte assez tôt. Alors il nous faut des claques. Cet anime en fait partie.
Bisous.
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[RANTBOOK 3] Le journal du Cap'tain Umi
AcakBienvenue dans le rantbook du grand, du magnifique et de l'incroyable capitaine Umi ! Entre fou-rires, tags, coups de gueule, amour, racontage de vie et plein d'autres choses... Je vous invite dans mon univers. Ne vous en faîtes pas, vous ne serez p...