Dégoût intersidéral

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Bonsoir les amis. Vous allez bien ?

Moi, ça pourrait aller, à trois détails près. Tout d'abord demain c'est la rentrée *esquive une tomate, un parpaing, une orange et un pamplemousse*, ensuite y a ma grand-mère chez moi (mais joie, elle dégage demain), et ensuite...

Parce que j'étais en train de tranquillement naviguer sur facebook, quand, dans un groupe d'écriture wattpad sur lequel je traîne, j'ai vu... ça. Une fille a partagé une image d'une personne qui s'indignait d'une lecture. Curieux, j'ai été voir et j'ai vu ça.

 Curieux, j'ai été voir et j'ai vu ça

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C'est un livre de développement personnel, mais comme vous pouvez le lire, le charmant étron qui a écrit cette merde, a visiblement abordé un sujet, soit qu'il ne connaît pas du tout, soit qu'il a l'air de connaître et à mon avis ce débile a des choses à avouer.

Bon, alors, que nous dit ce charmant monsieur ? Qu'il est possible de considérer les violeurs - ces dégénérés abjects - comme des victimes potentielles. Alors *essuie le vomi qu'il me reste au coin des lèvres*, je ne vais pas le répéter cent fois, je vais le dire clairement :)

LES VIOLEURS NE SONT, N'ONT JAMAIS ÉTÉ ET NE SERONT JAMAIS DES VICTIMES ! LES VICTIMES DE VIOL NE SONT PAS RESPONSABLES DE LA DANGEROSITÉ ET DE LA DÉBILITÉ DE LEURS AGRESSEURS, MERDE A LA FIN !

Voilà, ça, c'est dit.

Bon, donc, mon âme de féministe et d'humain a eu envie de hurler et d'étrangler l'auteur de ce torchon. Que nous dit cette charmante merde ? Que les femmes aguichent les violeurs et les détraqués sexuels.

Alors, juste, non. Les femmes sont libres de porter ce qu'elles veulent, nous ne sommes plus au Moyen-Âge. Cette pauvre tâche d'auteur de merde n'a semble-t-il pas compris ce qu'était la liberté. Qu'on soit bien clairs : il est fréquent de traiter les victimes comme des co-responsables de leur agression. Mais ce n'est ni juste, ni éthique, ni intelligent, ni même moralement acceptable de dire une telle chose.

J'ajouterai, d'autant plus, dans un livre de développement personnel. Le cerveau de cette sous-merde devait être atrophié : qu'est-ce que le développement, messieurs dames ? C'est ce qui permet de nous épanouir. Est-ce qu'en culpabilisant les personnes victimes de viol qui vont tomber entre les mains de ce torchon encore plus coupable que les chroniques prônant le viol vont se développer ? NON, MILLE FOIS NON.

Je suis furieux qu'une maison d'édition ait eu la débilité de se dire "Oh mé c tro bi1111 ON VA SE FER DES THUNES AVEK CE TORCHON". Je suis furieux que des magasins acceptent de vendre ce genre de livres sans au moins faire une enquête auprès de lecteurs pour voir s'il n'y a pas un pépin. Or, là, le pépin, il a la taille, l'odeur et l'allure d'une merde. Je suis furieux que dans un livre de "développement personnel", ce crétin d'auteur se soit dit "oh cool on va écrire sur le viol comme s'il s'agissait d'un duo". A AUCUN PUTAIN DE MOMENT le viol est un duo. Il y a un connard d'agresseur et une pauvre victime. C'EST. TOUT.

Oh, et les gens qui disent que les filles s'habillent n'importe comment de nos jours, étouffez-vous avec les pages de ce bouquin. Les personnes agressées (pas que les filles d'ailleurs hein), pourraient être NUES, RIEN ne justifierait une agression. La seule chose que ces personnes devraient recevoir, à la limite, c'est une contravention pour atteinte à la pudeur.

Je suis écoeuré d'être tombé sur ce livre, qui est quand même en vente depuis 2002. Je suis encore plus choqué et dégoûté que ce livre ait été écrit par un monstre qui tenait il n'y a pas si longtemps la place de professeur et de prêtre. Clairement, oui, ce sont les paroles d'un violeur, d'un agresseur, d'une de ces raclures qui brisent des vies. Je suis irrité quand je me rends compte qu'il vole la place de gens mille fois plus humains et talentueux dans les rayons.

Je hais ce personnage, et je suis heureux qu'il soit mort même si j'aurais vraiment aimé lui faire bouffer son torchon page par page. Pour les curieux, c'était Placide Gaboury, et les éditions honteuses qui ont publié ce truc sont les éditions Québécor. Et le titre : "La paix commence en nous"....

QUEL TITRE DE MERDE.

Je vomis sur ce torchon. Même pas j'utiliserais ce truc à la place de mon PQ, il n'en est même pas digne.

Voilà voilà, bref, bisous.

[RANTBOOK 3] Le journal du Cap'tain UmiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant