Eh les p'tits loups ! Comment allez-vous ? Bieng ou bieng ? Moi ça va pas des masses mdr j'ai un exposé à faire.
TIENS BAH OH LALA QU'EST-CE QUE T'ES DOUÉ POUR FAIRE DES TRANSITIONS !
Je sais Jean-Banane, je sais. Calme toi, c'était fait exprès.
Bref, comme je sais que j'ai des admirateurs et des admiratrices secrets et pas secrets/secrètes, et comme je sais qu'il y a des littéraires ici, j'ai décidé de vous partager toute ma peine en vous montrant ce qu'on doit faire lors d'un exposé.
Sauf que comme j'ai pas fini lolilol et que de toute façon mon boulot fera sûrement trois pages et demi comme d'hab', je vais vous partager juste mon introduction. Appréciez la qualité de l'oeuvre.
Mon exposé porte sur l'excipit (la fin) du roman de Nathalie Sarraute (cette bonne chère Sarraute, cette coquine qui trolle les gens encore mieux que certains internautes), "Enfance", un roman autobiographique.
Du coup, voici l'intro et le plan, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez :) Bonne lecture !
"L'art d'écrire est fondé sur la mémoire", écrivait Emmanuel Kant en 1798 dans son essai Anthropologie. L'écriture est un procédé inhérent à la condition humaine ; pour lui, écrire est un art qui se forme sur la mémoire, c'est-à-dire, sur les expériences vécues par l'auteur, qui les retranscrit avec plus ou moins de subjectivité. Ce principe artistique est le fondement de l'autobiographie, que Philippe Lejeune, dans Le pacte autobiographique publié en 1975, définit comme étant "un récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu'elle met l'accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l'histoire de sa personnalité". En outre, il s'agit de proposer un pacte au lecteur, retraçant son existence, de manière rétrospective, en cherchant l'authenticité. Philippe Lejeune s'appuya notamment sur les manuscrits de Nathalie Sarraute, l'une des figures de proue du Nouveau Roman, qui pourtant semble être incompatible avec ce genre littéraire. Nathalie Sarraute, en particulier, peinait à considérer l'autobiographie. Pourtant, en 1983, elle publie Enfance, un récit dans lequel elle revient sur des fragments de son enfance, entre authenticité de l'instant et recherche esthétique. Elle y évoque des épisodes de son enfance, de ce qui l'a forgée en tant qu'individu jusqu'à son adolescence.
C'est ce début d'adolescence, d'émancipation et de liberté qui va clore ce récit autobiographique dans le chapitre LVII. Il s'agit de l'excipit de l'oeuvre ; il se situe juste après son questionnement sur le verbe détester lorsqu'elle demande à Véra si elle la déteste. Cette interrogation nous amène à un premier cheminement dans le questionnement qui nous vient lors de la lecture de l'oeuvre : quitte à se faire haïr, quitte à ressentir de mauvaises émotions, Nathalie Sarraute interroge le monde et le langage. Elle craint les mots, comme elle l'exprime tout au long de son oeuvre, crainte provoquée par les mensonges et trahisons maternelles mais aussi les absences paternelles ; pourtant, elle n'en oublie pas que les mots ont une justesse qu'il nous est nécessaire de connaître. Au long de son oeuvre, Nathalie Sarraute n'a de cesse de se poser des questions, tant sur la nature du langage même que sur son impact. Cet excipit est l'ultime interrogation ; Nathalie Sarraute quitte en effet le monde de l'enfance et du souvenir, excitée par son futur.
(lecture de l'extrait)
Toutes ces interrogations, ces questions posées au cours des épisodes de son enfance, nous amène à la dernière d'entre elles, une question qui mêle passé et futur, sur cette fin ouverte. On peut dès lors se demander en quoi cet excipit incarne un point de croisement entre le souvenir révolu et le renouveau. Il nous faudra d'abord observer comment les souvenirs s'envolent, avant de nous tourner vers l'évocation de l'avenir pour enfin porter un regard sur cette esthétique évocation de l'avant, tant aimée de Nathalie Sarraute.
Et le plan (de façon explicite) :
I - L'envol des souvenirs
A - Mort de l'enfance et renaissance
B - Le passage à l'âge adulte
C - L'effacement des souvenirs
II - Un renouveau incertain
A - L'emprunt d'un nouveau chemin
B - La promesse d'un nouvel avenir
C - Une écriture rythmée, symbole de l'avenir
III - L'esthétique évocation du souvenir
A - L'authenticité du souvenir
B - La double voix ; conversation et mouvements intérieurs
C - Les doutes de l'écrivain face à son avenir
VOUS LISEZ
[RANTBOOK 3] Le journal du Cap'tain Umi
De TodoBienvenue dans le rantbook du grand, du magnifique et de l'incroyable capitaine Umi ! Entre fou-rires, tags, coups de gueule, amour, racontage de vie et plein d'autres choses... Je vous invite dans mon univers. Ne vous en faîtes pas, vous ne serez p...