Chapitre 63: Je suis là....

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Je venais de vivre un des pires moments. Il y a des centaines de chambres dans cet hôpital si vaste. Pourquoi suis-je obligée de prendre la même que celle où mes parents sont morts.

<Tes...Hum... Tes parents sont morts?>

Je relève mes yeux engoufrés d'eau vers lui.

<Oui.> Dis-je d'une voix étranglée.

Il avale sa salive et retourne vers la porte. Je reste appuyée contre le mur et observe se que fabrique l'ambulancier. Il referme lentement la porte et l'a vérouille. Il me regarde.

<Viens.. Je vais en trouver une autre.> Lance t'il me fessant signe de le suivre.

Nous avançons à petits pas dans le corridor. Le bruit des mes semelles grattant le tapis vert résonnait dans ma tête. La lumière était beaucoup trop forte pour mes yeux engourdient. Nous arrivons devant une autre porte. Vicent la débarre et nous entrons. Quatres lits étaient placés dans chaques coins de la pièce. Une petite salle de bain, il y avait aussi un grand rideau qui pouvait couper la chambre en deux sections très distinctes.

Je regarde Vicent.

<Il va y avoir d'autres gens?>  Lui demandais-je.

<Oui. Tu vas voir... Elle est très sympathique.> Lance t'il souriant. <Elle doit être en chimio avec son mari.> Ajoute t'il regardant sa montre. Il regarde la décoration pauvre de la chambre et pose ses yeux sur moi <Je dois retourner travailler. Cois-tu pouvoir rester seule un petit moment? J'irai avertir le médecin pour qu'il vienne vous expliquer la situation.>

J'hoche la tête.

<Oui...Oui...Merci encore pour tout.> Lui dis-je essayant de sourire.

Il me sourit une dernière fois avant de traverser la porte et de partir vers la gauche. Je m'assois sur le premier lit, celui le plus près. J'analyse l'endroit petit et sans vie. Puis, mes yeux se remplirent de larmes. Je m'écoule contre le matelat. Je venais de réaliser que... Maintenant, j'étais seule. Personne pour me relever. Cette épaule si forte, celle qui me relevait, celle qui me défendais, cette personne avec qui je me sentais en sécurité, cette personne que j'aime. Elle... Elle est partit en fumée. Il ne se souvient plus de qui je suis. Comment pourra t'il savoir que je suis aussi... Cette personne.

Tout les moments passés repassaient en boucle dans ma tête. Cet accident était identique à celui que j'ai eu avec mes parents. Puis, l'histoire entière me frappa.

S'était un après-midi calme. Cette journée représentait tellement aux yeux de mes parents. Leur anniversaire de mariage. Sa fessait plus de dix-huit ans qu'ils étaient mariés. Mon père avait promis à ma mère de lui faire visiter la Colombie-Britanique, la région natale de mon père. Nous partions dans la voiture, nos bagages dans le coffre. Les fenêtres grandes ouvertes, nous écoutions de vielles chansons qui représentaient beaucoup pour mes parents. J'étais assise à l'arrière à regarder le paysage passer. Je regarde un court instant mes parents. Mon père, retourner vers ma mère, tient sa main et y dépose quelques baisers. Ma mère riait. Un légé sourire se place sur mon visage innocent. Je me retourne vers la fenêtre quand je vois une camionette foncée droit vers nous. Mes yeux s'agrandirent. J'ai à peine le temps d'hurler le prénom de mon père que nous sommes persécutés.

Je revoyais les images flous dans ma tête. Les larmes coulaient lentement sur mes joues humides mais aucuns sons ne sortaient de ma bouche. Je fus intérropu pas le raclement de gorge d'un homme en blanc. Je me lève et essuis les larmes sous mes yeux essayant de paraitre en bon état. L'homme me tend la main.

<Vous êtes madame Jones?>

J'hoche la tête, lui tendant la main à mon tour.

<Oui..>

L'héritière 2 (One direction fan fiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant