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1821, Nouvelle-Orléans, Nouveau Monde

-Qu'est-ce que vous fabriquez ?! s'exclama, horrifiée, Isabelle en voyant la scène en face d'elle.

-Ça se voit non ? Nous nous nourrissons ! lui répondit Klaus en lâchant le corps vidé de son sang d'une jeune femme.

La brune regarda le corps inerte, choquée. Kol lacha à son tour un homme vidé de son sang pour se tourner vers la jeune femme, un sourire ensanglanté aux lèvres.

-Joinds-toi à nous, ma chérie...

La jeune femme ne répondit rien reculant de quelques pas. Sans prononcer un seul mot, elle leur tourna lentement le dos pour partir, ne supportant manifestement pas bien le spectacle.

-Où comptes-tu aller ainsi ? demanda alors le brun en apparessant face à Isabella.

La jeune désigna les cadavres du doigts, soudainement en colère.

-Ce que vous faites, ce n'est pas qu'un simple meurtre pour se nourrir...C'est un massacre ! s'exclama-t-elle avant de bousculer Kol pour passer. Et je ne veux pas être mêlée à cette horreur.

Kol lança un regard à son frère qui leva les yeux au ciel en disant "Ce n'est qu'une sainte." Aussi, il eut lui même un sourire, lançant un regard en arrière à la jeune femme qui avait déjà disparu dans sa chambre.

Elle se mit à réfléchir intensément, un livre qu'elle ne lisait manifestement pas dans les mains. Isabelle s'était-elle trompée sur Kol ? Il est vrai que lorsqu'elle était humaine elle n'avait pas pris le temps d'observer plus que ça le brun. Le fait que Klaus soit un psychopathe, elle l'avait conçu dès le départ. Mais soudainement, les mots de son ami, Elijah, lui revinrent en mémoire. Kol est un homme instable. Et peut-être était-ce la vérité, après tout. Peut-être même que ce garçon avait un réel problème, bien pire que celui de Niklaus.

Isabella se leva, elle n'allait tout de même pas rester cloîtrée ici ! Elle se apparut dans le salon où se tenaient déjà Elijah, Rebekah et Marcellus.

-Qu'est ce qui ne tourne pas rond chez eux ?! s'exclama-t-elle à peine eut-elle déposée un pied dans la pièce.

-Je me pose la même question. se contenta de répondre la blonde en lançant un regard entendu à Elijah qui mit une main sur l'épaule de Marcellus.

Klaus ouvrit subitement la grande porte du salon avant de pénétrer dans la pièce, sourire aux lèvres. Il semblait plus qu'enjoué.

-Ce soir nous tiendrons une grande réception !
-Et pourquoi ne sommes-nous mis au courant qu'à présent ?! s'exclama Rebekah en se levant.
-Parce que tu étais bien trop occupée à me maudir petite soeur.

Aussi, il fit un grand sourire à la blonde qui sortit de la pièce sans même le regarder. Niklaus la suivit du regard avant de se tourner vers Elijah.

-J'entends bien que vous serez des notres ! Kol tient personnellement à inviter Marcellus. expliqua Klaus en lançant un regard au métissé.
-Si aucun cadavres ne traînent, oui nous serons là.

Elijah se contenta de ces quelques mots avant d'entraîner Marcellus à l'extérieur de la pièce. La dernière personne restante remarqua le regard de Klaus posé sur elle. Isabelle se fit la réfléxion qu'elle aurait mieux fait de rester dans sa chambre.

-Toi aussi tu viendras bien entendu. affirma-t-il sans même lui poser la question.
-Certainement pas.

Niklaus eut un grand rire en s'approchant de la jeune femme, réduisant l'espace les séparant. Cette dernière se força à ne pas bouger, droite comme un piqué. Elle fusillait Klaus du regard.

-Ce n'était pas une invitation.
-Alors quoi ? Suis-je ta prisonnière à présent ? N'ai-je vraiment plus le choix ? s'exclama-t-elle en le fusillant de ses yeux sombres.
-Tu comptais ne pas venir ? demanda alors un nouveau venu tandis que Niklaus reculait de quelques pas.

Isabelle se tourna vers Kol, fière elle ne comptait certainement pas se laisser marcher sur les pieds.

-Je crois qu'il est temps pour moi de vous laisser...lacha, amusé, le plus âgé des deux frères en quittant la pièce.
-Effectivement. Comprends bien que le petit spectacle que toi et ton frère m'avez offert tout à l'heure m'a suffit pour aujourd'hui. lacha-t-elle froide tandis que son ancien amant s'approchait à petits pas, sans perdre son sourire.

Il ne perdait donc jamais son sourire ? En tout cas, il n'y avait rien à dire : Il était toujours craquant. Après plus d'un siècle, son air rieur de gamin des rues était toujours le même. Et cela fit craquer la jeune femme qui oublia quelques instants le massacre auquel elle avait assisté. Kol le remarqua, bien entendu, et s'approcha jusqu'à être particulièrement proche de la brune.

-Tu vas vraiment me laisser au milieu de tout un tas de femmes n'attendant qu'une chose...? il mit sa tête dans le cou de la jeune femme qui respira un grand coup.
-Et toi...? Pourquoi sembles-tu croire que tu es le seul homme que j'ai ? demanda-t-elle, le regard sombre.

Le corps du jeune homme se tendit, il s'écarta pour fusiller la jeune femme du regard. Il avait perdu son sourire ne laissant place qu'à une grimace.

-Leurs noms ? demanda-t-il alors tandis qu'un fin sourire apparaissait sur les lèvres de la jeune femme.
-Me penses-tu stupides au point de te laisser massacrer tout mes jouets ?

Kol inspira un grand coup avant qu'un nouveau sourire s'installe sur ses lèvres, un sourire carnassier. Il replongea sa tête dans son cou.

-Mais...tes jouets te font-ils ça...? il lui embrassa délicatement la peau.
-Oui...souffla la brune en fermant les yeux.
-Et ça...? il mordilla son oreille tandis que la respiration d'Isabelle se coupait.
-Oui...

Les veines autour des yeux de Kol devinrent subitement noires tandis que ses yeux prirent une teinte rougeoyante. Ses canines devinrent alors plus longues.

-Et ça ? il planta ses crocs dans la gorge d'Isabelle qui eut un spasme.

Kol la retint par la taille, la serrant contre lui. Un gémissement sortit de la bouche de la jeune femme. Le brun s'écarta pour croiser le regard de son amante. Sa respiration était sacadée tandis qu'elle attrapa les cheveux du jeune homme pour le rapprocher d'elle. Ainsi leurs lèvres se scellèrent sauvagement. Peut-être la jeune femme avait-elle profiter de ces longues années mais Kol, lui, s'était retrouvé cloîtré dans un cercueil.

Aussi, tout deux se retrouvèrent rapidement dans la chambre de l'immortel, ne cessant de s'embrasser comme si leurs vies en dépendaient.

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Oulaaaaa c'est chaud.
Faut dire qu'il est quand même rester longtemps dans un cercueil le pauvre.
Bon ça lui donne pas le droit de massacrer des innocents, certe.

En attendant, on se retrouve dans le prochain chapitre en espérant que celui ci vous a plu !

Je vous embrasse !

-Élise

➵ L·Éᴛᴇʀɴᴇʟʟᴇ [THE ORIGINALS] et [VAMPIRE DIARIES]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant