➵ L·Éᴛᴇʀɴᴇʟʟᴇ [THE ORIGINALS] et [VAMPIRE DIARIES]

◇ Þ Ə Ñ ◇

1919, Nouvelle-Orleans, Nouveau Monde

Les chuchotements résonnèrent dans l'opera. Niklaus se tourna vers Élizabeth, un sourire satisfait aux lèvres.

-Pourquoi donc ce sourire ? demanda la brune sans pouvoir s'empêcher, elle même, d'y répondre.
-J'ai construit tout ça ! Tout est parfait ! C'est ma ville, mon royaume, notre maison à présent. Plus besoin de fuir quoi que se soit. il sourit de plus belle. Et pour couronner le tout, tu n'as pas tenté une seule fois depuis ton retour de prendre la fuite. N'ai-je pas le droit d'être un peu heureux ? demanda-t-il alors, surpris de ses propres mots.

La jeune femme observa attentivement son ami l'originel. Elle dû admettre qu'il avait travaillé d'arrache pied pour en arriver là, il méritait tout cela.

-Si je n'ai pas tenté de partir c'est pour la simple et bonne raison que je n'en voyais pas l'utilité. se contenta-t-elle de répondre tout en souriant au vampire.

Ces derniers mois avaient été quelques peu relaxant. Cela avait été étonnant d'ailleurs mais elle n'avait encore jamais été si...tranquille. Tout lui paraissant milles fois mieux qu'à l'accoutumé, un sentiment de pleinitude l'envahie. Elle tourna le regard vers la porte.

-Va donc le chercher.

La brune fut surprise en entendant ces mots. Elle savait de qui parlait Klaus mais le fait qui lui demande à elle fut troublant. Il tourna la tête vers la jeune femme.

-Jusqu'à maintenant j'ai refusé à tous ton amour, songeant que personne ne te mérite comme il se doit. Mais...il eut un regard étonnament doux....Elijah est un homme bien. Il mérite une femme tel que toi.

Élizabeth eut un large sourire mais fut surprise. Pour la première fois depuis des siècles, Niklaus paraissait...serein. Il n'avait pas peur de quoi que se soit et semblait savourer le moment présent sans songer à l'avenir. La brune se leva, remercia le garçon et partit à la recherche du grand frère.

La jeune femme mit longtemps avant de trouver Elijah. Étonnament longtemps. Mais sa surprise fut remplacé par de l'horreur lorsqu'elle vit son amant empalé sur un pieu en chêne contre un mur. Elle s'avança rapidement et retira le pieu sans perdre de temps. Aussi, le corps de l'homme fut rattrapé de justesse tandis qu'il récupérait des couleurs. Sans perdre de temps, Élizabeth mordit son poignet avant de le mettre contre les lèvres d'Elijah. Ce dernier se réveilla, plantant ses crocs dans la chaire de la jeune femme qui grimaça.

-C'est Mikael ! lacha alors Elijah encore sous le choc.

Élizabeth avait déjà entendu ce nom. Si c'était exact, il s'agissait du père de la famille originel, traquant jusqu'à maintenant le fils bâtard qu'était Niklaus. Aussi, l'homme attrapa les épaules de la jeune femme.

-Où est Klaus ?! s'exclama-t-il sans perdre de temps.
-À l'opéra...
-Ne va surtout pas à l'opéra tu m'entends ! Va-t'en ! Fuis ! Je te retrouverais ! s'exclama-t-il alors avant de disparaître sous les yeux choqués de la brune.

Cette dernière ne bougea pas d'un pouce pendant quelques secondes. Soudain, elle se secoua avant de courir aussi vite qu'elle le put. À la frontière de la ville, elle se stoppa, avalant sa salive. Elizabeth lança un regard derrière elle. Elle grogna.

-Abrutis !

Aussi, suivant sa conscience, elle fit demi-tour. Elle entra dans l'Opéra et la première chose qu'elle vit fut Mikael. Élizabeth ne l'avait jamais vu pourtant elle aurait pu le reconnaitre entre milles. Elle utilisa sa force pour le pousser violemment sans qu'il ne s'y attende. Aussi, elle se tourna vers Elijah qui la regardait, horrifié de la voir ici.

-Je t'ai dis de partir !
-Depuis quand est-ce que j'écoute tes ordres ?! répondit-elle avant de lui sourire.

Elle se tourna vers Niklaus, mal en point et apparemment particulierement stressé. Il ne semblait pas en colère mais bel et bien effrayé par cet homme. Son bonheur fut écrasé en fumée. Élizabeth se tourna vers Marcellus, mit en croix sur la scène. Elle s'approcha, retirant les clous. Soudain, un bras l'attrapa pour la projetter en arrière. Elle rencontra le mur en grimaçant. Mikael plongea alors sa main dans le thorax de Marcellus.

-Non ! s'exclama Klaus en avançant.

Mais Elijah sut le convaincre de partir, de prendre la fuite. Aussi, il attrapa le corps d'Élizabeth et s'enfuit à son tour laissant Marcellus aux mains de Mikael.

Arrivant dans une rue, à la sortie de la ville, Klaus donna son sang à Rebekah pour la réveiller.

-Où est Marcellus ?
-Il est mort. répondit, attristé, Niklaus.
-Non...la blonde se mit à pleurer. ...non, non ! C'est ma faute !
-Non ! il caressa la joue de sa soeur. Non, tout est ma faute. J'ai baissé la garde en pensant que cet endroit pouvait être notre chez nous mais, je me suis trompé...

La voix de Mikael résonna dans la tête de tous. Il n'était pas loin. Aussi, en levant les yeux, tous remarquèrent le feu sortant de l'Opera ainsi que les hurlements des citoyens. Élizabeth tenta de reprendre ses esprits, se remettant sur pieds.

-Il faut...partir.

Elijah l'observa quelques secondes avant de se tourner vers sa famille.

-Partez, je vais faire diversion.
-Elijah, non ! Je vais...commença Niklaus avant de se faire interrompre.
-Partez je vous dis !

Klaus disparut après un regard de remerciement pour son frère avec sa jeune soeur. Élizabeth ne fit pas le moindre mouvement.

-Vas-t'en toi aussi !

Elle secoua la tête, refusant de l'abandonner. Aussi, Elijah l'attrapa brusquement pour l'obliger à la regarder dans les yeux.

-À partir de maintenant tu ne me connais pas, ni moi ni ma famille. Maintenant je t'ordonne de courir et de rester en vie quoi qu'il arrive. Je te retrouverais.

Sous l'influence de l'originel, la vampire répéta ces mots tandis que des larmes coulaient d'elles-même. Aussi, elle quitta la Nouvelle-Orléans sans même se souvenir ce qu'elle fuyait réellement. Elle sut qu'il la retrouverait. Mais qui la retrouverait ? Ça elle ne sut pas.

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C'est une fin de chapitre émouvante ce soir ! Eh oui !

J'espère en tout cas que cela vous a plu si c'est le cas n'hésitez pas à aimer et commenter blablabla vous connaissez la musique !

Je vous embrasse !!

-Élise