◇ Ə Ī Ğ H Þ ◇

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1918, Séchault, France

-Soldat ! Quel est votre nom ?!

Le soldat se tourna vers le jeune homme qu'était le caporal. Il eut un sourire sou son casque trop grand avant de relever la tête pour croiser le regard de Marcellus.

-Bonjour Marcellus. Ou devrais-je vous appeler Caporal ?

Le soldat eut un mouvement de recul, il finit par s'approcher et arracher le casque de l'homme en face de lui. C'était une femme, au visage de soie. Malgré ses cheveux étonnament courts, Marcellus aurait pu la reconnaître entre milles.

-Que fais-tu ici ?!

La jeune femme eut un sourire, fronçant les sourcils, comme si c'était évident.

-La guerre est un art meurtrier. Qui dit mort dit sang, je suis ici pour la nourriture bien entendu. elle eut un nouveau sourire.
-Les femmes ne font pas la guerre.
-Et les vampires n'existent pas. Tu vois, ça fais deux idioties révélées. se contenta-t-elle de répondre sous le froncement de sourcils de Marcellus. Ne me regarde pas ainsi, tu n'as pas à t'en faire. Je ne vais pas sur le terrain, je suis infirmière.

Le métisse lança un coup d'oeil au casque, remplis d'incompréhension.

-Oh ça ? Il appartient à un homme portant le nom d'Albert Roche. Tu dois le connaître, il est assez célèbre dans le rang des français.

Marcellus hocha la tête. Oui, il connaissait ce soldat. Un grand homme. Mais cela ne didait toujours pas réellement comment une femme, vampire ou non, avait pu se retrouver ici, prête à partir à la guerre.

-Albert sait ce que je suis. Aussi, c'est lui même qui m'a proposé de rester près de lui en venant sur les champs en tant qu'infirmière.

Cet ancien enfant de onze ans que connaissait bien Isabelle, compris immédiatement la relation qu'elle entretenait avec le soldat français.

-De plus, avec mon sang je pourrais sauver un grand nombre de victimes tu ne crois pas ?

Marcellus hocha la tête, elle avait raison sur ce point là. Mais il se doutait bien qu'elle n'allait pas faire que soigner les patients.

-Tiens mais quelle surprise ! s'exclama alors une voix masculine derrière la jeune femme. Je m'attendais à retrouver Marcellus et je finis par trouver une vieille connaissance ! Mais que le monde est petit.

La brune tourna sa tête vers le vampire originel. Ça c'était une surprise, pour sûr. Et pas forcément une bonne.

-Niklaus. Ravie de te revoir.

Le vampire originel perdit son sourire.

-"Ravie de te revoir" ? "Ravie de te revoir" ?! il prit une profonde inspiration, évitant d'attirer l'attention qu'il attirait déjà en costume de noble au milieu de tout ces soldats. Tu as de la chance, je ne suis pas là pour toi. il se tourna vers Marcellus, ignorant la jeune femme qui fit un pas sur le côté. Rentre avec moi, chez nous dans le Vieux Carré. se contenta de dire Klaus au jeune homme.

La brune n'allait tout de même pas rester ici à observer le père et le fils se disputer tandis qu'il risquait de passer ses nerfs sur elle par la suite. Et Dieu savait à quel point Niklaus Mikaelson pouvait être sanguin.

-Où comptes-tu aller ainsi traîtresse ?! s'exclama Klaus en se tournant brusquement vers la jeune femme qui se recroquevilla dans ses épaules.

Elle avait presque oublié à quel point cet homme pouvait être effrayant rien qu'en parlant.

-Élizabeth ? Tout va bien ?

La jeune femme tourna ses yeux revolvers vers un soldat. Il s'agissait d'Albert Roche. La brune grimaça, ça n'allait pas bien se terminer.

-Élizabeth ? Alors c'est ton nom maintenant ? demanda Klaus, un sourire narquois aux lèvres.

Albert plissa ses yeux en remarquant cet homme. Il ne sut qui il était mais en revanche il sut immédiatement qu'il était un danger.

-Effectivement, je suis Élizabeth Martins.

Klaus utilisa sa vitesse pour apparaître en face d'Albert Roche. Il prit son visage entre ses mains tandis qu'Élizabeth soupirait de lassitude, elle savait ce qui allait se passer. Et cela la gênait et l'agaçait mais que pouvait-elle faire hormis pousser un long soupir de mécontentement ?

-Tu ne connais aucune Élizabeth Martins. Les vampires et autres monstres n'existent pas. Tu ne te rappeles de rien à partir de maintenant. Tout ce que tu sais, c'est que tu es un soldat et que tu es ici pour défendre ton pays coûte que coûte. énuméra le vampire originel.

Albert partit, répétant les mots de Niklaus. Ce dernier se tourna vers la jeune femme, un air satisfait sur le visage.

-Ne fais pas cette tête, il y a des millions d'hommes sur terre. Celui là ne te méritait pas de toute façon.
-Mais je l'aimais bien...bougonna la brune en croisant les bras tandis que Niklaus reprenait une conversation avec Marcellus.

Le but étant de le faire revenir à la Nouvelle-Orleans. Mais peu importait les états d'âmes de Niklaus pour le vampire. Il était un soldat et il n'abandonnerait jamais ses hommes. Ce n'était même pas envisageable. Cela sembla dépacer l'esprit de Klaus qui insista, perdant patiente. Rien a faire, Marcellus avait pris sa décision. Niklaus souffla, cet enfant était agaçant.

-C'est un grand garçon à présent. lacha, nostalgique, Élizabeth en regardant le paysage.

Peut-être Marcellus allait-il à la guerre mais Élizabeth n'en avait plus l'occasion. Klaus n'acceptait manifestement pas le départ de la jeune femme et il l'obligea a retourner à la Nouvelle-Orléans à ses côtés. Bien décidé à se venger de son abandon, il ne lui avait même pas laisser le choix et l'avait hypnotiser pour qu'elle le suive. Aussi, le vampire originel souffla.

-Il me semble assez grand pour quitter la maison. se contenta-t-il alors de répondre.

Élizabeth l'observa. C'était la première fois qu'il soutenait un être ne faisant pas directement partit de sa famille par les liens du sang. Peut-être Klaus avait il un coeur, après tout.

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Bonsoir mesdames et messieurs !

C'est la fin de ce chapitre et j'espère qu'il vous a plu !

Si c'est le cas n'hesitez pas a aimer et commenter.

Je vous embrasse !

-Élise

➵ L·Éᴛᴇʀɴᴇʟʟᴇ [THE ORIGINALS] et [VAMPIRE DIARIES]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant