◇ F Ø Ů Ř Þ Ə Ə Ñ ◇

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1922, Chicago, États-Unis

-Stefan s'en sort très bien sans que je n'ai besoin de lui coller aux baskets.

Katherine leva les yeux au ciel en entendant la jeune femme. Toutes deux dansaient sur la piste tandis que Stefan campait en haut avec Niklaus et Rebekah. Cette dernière semblait d'ailleurs très épris de la jeune femme. Gardant des distances avec Katherine, elles parlaient de loins grâce à leurs ouïe. Finalement, Élizabeth quitta la piste pour rejoindre le bar.

-Je n'aime pas ces gens. Ils sont dangereux. expliqua la brune en regardant l'étage du coin de l'oeil.

Katherine fut surprise. C'était bien la première fois qu'Élizabeth confiait son inquiétude. La brune eut un fin sourire, son amie avait bien raison de s'inquiéter. Finalement, elle était plutôt maligne, peut-être lui arrivait-elle à la cheville de temps en temps. Dommage qu'elle soit autant altruiste parfois. Katherine ouvrit la bouche pour répondre mais finit par disparaître en voyant un individus dangereux s'approcher.

-Élizabeth ? Puis-je savoir pourquoi une jeune femme telle que vous boit seule ?

La brune tourna ses yeux, sans surprise, vers Niklaus. Elle n'était pas stupide et avait bien remarqué l'étonnant intérêt que lui portait cet homme. Plus étrange qu'étonnant d'ailleurs, Élizabeth restait méfiante vis à vis de lui.

-Il se trouve qu'aucun homme ne vient m'aborder ces derniers jours pour une raison que je ne saurais expliquer.

Elle lui lança un regard entendu. Il n'y avait rien de surprenant qu'aucun hommes ne l'accostent avec Niklaus dans les parages.

-Je vois, vous êtes donc libre pour une danse ?

Klaus eut un sourire taquin à l'intention de la jeune femme qui l'observa, un sourcil haussé.

-Je ne sais pas trop...

L'homme eut un large sourire. C'était comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. Ou comme s'ils se rencontraient pour la première fois étant donné le regard qu'elle portait sur lui. Niklaus y avait longtemps réfléchis avant de songer à quelque chose. Il n'en avait pas fais part à Rebekah mais aujourd'hui il en était sûr. On lui avait définitivement effacer la mémoire et le responsable ne pouvait être qu'Elijah. Klaus avait d'abord songé à lui faire retrouver la mémoire mais après réfléxion, il ne voyait aucunes raisons pour qu'il la fasse se souvenir.

-Je vous en prie. Klaus lui tendit sa main sans que son sourire ne disparaisse.

La brune lui rendit son sourire, attrapant sa main. Ainsi elle se laissa tirer sur la piste de danse. Elle eut cette impression d'avoir déjà vécue cette scène comme si elle avait deja rencontré Niklaus Mikaelson. Mais c'était impossible. On oublie pas quelqu'un comme cet homme. Pourtant un malaise se faisait ressentir au plus profond d'elle-même. Comme si tout ça ne devait pas avoir lieu.

Stefan mit son bras autour des épaules d'Élizabeth, marchant à ses côtés dans la rue. Tout deux avaient convenus qu'une petite balade en plein jour ne leur ferait pas de mal. Les gens dans la rue se retournaient sur leur passage. Ils étaient d'une tel beauté ensemble que s'en était à couper le souffle. Ils s'assirent à une table d'un café.

-Alors...Rebekah c'est ça ? Tu l'aimes bien ? demanda la brune, amusée.
-Et toi Niklaus ? renchérit Stefan, taquin.

La brune leva les yeux au ciel.

-Non, je t'ai déjà dis que...
-Oui oui oui, tu attends quelqu'un. Mais tu sais tu devrais lâcher l'affaire ! Il prit le café que le serveur vint de déposer sur la table. Fais comme moi.
-Faire comme toi ? la brune ricanna, cinique. Tuer toutes les personnes que je croise jusqu'à plus soif ?
-Eh ! Je profite simplement de ma condition de...il se pencha en avant comme pour lui dire un secret....vampire !

De nouveau, Élizabeth leva les yeux au ciel. Une femme vint devant la table des deux jeunes gens. La brune, un sourcil haussé, la questionna du regard. Tout comme Stefan, curieux.

-Je sais ce que vous êtes, démons ! elle se mit à hurler en les montrant du doigt. Écoutez-moi tous, regardez leurs visages de monstres !

Élizabeth lui lança un regard blasé tandis que Stefan s'appuyait contre son dossier de chaise, grand sourire aux lèvres. Manifestement le spectacle lui faisait rire. D'autres personnes autour chuchotaient en fixant la vieille femme et certaines riaient face à ses dires.

-Excusez-la ! Ma mère est malade ! Excusez-la ! s'exclama un jeune homme en accourant pour prendre le bras de sa mère et la tirer en arrière.

Au contact de son fils, la femme parut se calmer et se laissa entraîner, les pieds traînants.
Élizabeth souffla en attrapant sa tasse de thé.

-On trouve vraiment toute sorte de malade de nos jours, le monde est passionant. commenta Stefan, sans perdre son sourire.
-Crois moi Stefan, des fous il y en a toujours eu. Si ce n'est plus à l'époque. Mais avant, ils restaient cachés.

Stefan rit aux mots de son amie. Elle disait souvent ce genre de choses telle un sage très âgée ayant vécue des millénaires. Mais jamais encore il ne lui avait demandé son âge.

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Coucou ! Ça fais longtemps ! Pas tant que ça en fait. Fin bref j'espère que ce chapitre vous a plu.

Je vous embrasse.

-Élise

➵ L·Éᴛᴇʀɴᴇʟʟᴇ [THE ORIGINALS] et [VAMPIRE DIARIES]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant