➵ L·Éᴛᴇʀɴᴇʟʟᴇ [THE ORIGINALS] et [VAMPIRE DIARIES]

◇ Þ W Ə Ñ Þ Ý - F Ø Ů Ř ◇

2009, Mystic Falls, États-Unis

-Les filles, je vous présente Stefan. Stefan voici mes meilleures amies : Bonnie, Caroline et Éliza.

La jeune vampire leva les yeux vers le brun. Ce dernier resta figé sur elle quelques instants, comme s'il cherchait son identité. Il finit par se détourner, sourire aux lèvres, avant de toutes les observer à tour de rôle.

-Donc t'es né ici, à Mystic Falls ! commenta la blonde au bout d'un moment.

Stefan hocha la tête. Il avait passé toute son enfance ici.

-Mais je suis partit très jeune pour vivre ailleurs.
-Et tes parents ? demanda Bonnie.
-En fait, mes parents sont morts.

Plus Éliza l'observait et plus elle doutait. Étais-ce bien Stefan Salvatore en face d'elle actuellement ? Parce qu'il lui ressemblait trait pour trait, son prenom était le même mais son attitude, elle, était complètement l'opposé de celle du Stefan qu'Éliza eut connu. Il semblait calme, pacifiste. C'était plutôt appréciable à première vu. Les débordements du Stefan de Chicago l'avaient souvent plus agacé qu'amusé.

Quand vint la question des frères et soeurs, Éliza leva de nouveau les yeux de son verre à moitié vide.

-Je les fréquente peu. Mais ici, je vis avec mon oncle.

Il eut un léger temps d'arrêt. Éliza se questionna sur l'identité réelle de son oncle mais ne fit aucun commentaire.

-Au fait, t'es nouveau ici alors sache qu'il y aura une petite fête demain ! s'exclama Caroline, l'air entendu.
-Ouais mais genre fête du lycée..convint Bonnie.
-Tu contes y aller ? demanda Stefan à Elena en se tournant vers elle.

Cette dernière lança un regard à Éliza qui lui fit un clin d'oeil. Caroline se mordit l'intérieur des joues. L'intérêt flagrant que portait le vampire à propos d'Elena parut louche aux yeux de la brune. Peut-être voulait-il la manger, après tout on est pas à l'abris.

-Bien sûr qu'elle y va !

Elena lança un regard choqué à Bonnie avant de sourire en se tournant vers Stefan. Elle acquiesca. Elle irait à cette fête.

Éliza marcha tranquillement en direction de son appartement. Aussi, elle ne mit pas ses écouteurs dans ses oreilles, aux aguets. Elle était suivie. Son instinct fut bon lorsque Stefan Salvatore apparut en face d'elle.

-Qui es-tu ? demanda-t-il en la fixant dans les yeux.
-Éliza Marks.
-D'où viens-tu ?
-De la Nouvelle-Orléans.
-Est-ce qu'on se connaït ?
-Oui.
-Depuis quand ?
-Depuis que tu es entré au lycée de Mystic Falls, Caroline n'arrête pas de piailler à ton sujet.

Stefan recula légèrement, observant la jeune femme qui fit mine de reprendre ses esprits.

-C'est bizarre ce qui vient de se passer là. commenta-t-elle.
-Oublie notre conversation.

Il s'écarta de nouveau de la jeune femme qui cligna plusieurs fois des yeux. Elle leva alors la tête vers Stefan.

-Salut ! Je t'avais pas vu ! Tu me disais quoi ?
-Je te demandais juste si ça allait, j'ai pas mal discuté avec Bonnie et Caroline mais tu me semblais plutôt silencieuse. J'ai pensé que tu ne m'appréciais pas. il eut un sourire polie.
-Oh ! Non ne t'inquiète pas, je n'ai rien contre toi. Je suis juste quelqu'un d'assez discrète quand je ne connais pas bien la personne en face de moi.

À son tour elle eut un sourire polie vis-à-vis du garçon. Elle l'avait embobiné. Mais cela lui paraissait étrangement facile, le garçon ne semblait pas savoir exactement ce qu'il cherchait en lui posant des questions. Il semblait avoir oublier.

-Combien de victimes y-a-t'il eu à l'issu de la bataille ?

Le professeur d'histoire observa tour à tour les élèves plus ou moins dans la lune.

-Mademoiselle Benett.
-Euh...des tas. lacha-t-elle sans savoir la réponse.Je connais pas le nombre exact mais il y en a eu des tas !

Éliza eut un léger rire en entendant son amie.

-Le charme devient vite bêtise Mademoiselle Benett.

La brune attrapa son téléphone pour envoyer un message à la jeune Benett. Cette dernière baissa les yeux vers son mobile lorsque le professeur détourna le regard.

"T'as une touche !"

Bonnie se tourna vers Éliza en levant les yeux au ciel. Elle murmura un petit "Berk ! Idiote !". Ce auquel la brune répondit un petit "Bah quoi, il est pas si mal !".

-Monsieur Donovan. Voulez-vous en profiter pour vous débarassez de votre image stéréotypée de jeune sportif accompli ? demanda alors le professeur en remarquant le manque d'intérêt du blond.
-Non m'sieur Tanner, elle me convient très bien.

Des rires remuèrent une nouvelle fois la classe. Le professeur se tourna alors vers la jeune Gilbert dans la lune.

-Elena. À coup sûr vous allez nous éclairer de vos lumières sur cet évènement majeur de notre passé.
-Euh...non monsieur j'en ai...aucunes idées. répondit la brune, manifestement mal à l'aise.
-L'an dernier pour des raisons évidentes j'ai été indulgent, Elena. Mais ça ne peut plus vous servir d'excuse aujourd'hui.

Éliza eut un léger rire de choque. C'était vachement gonflé de sa part de dire une chose pareille tout de même ! De quel droit se permettait-il ? De plus, certains souffraient chaque jour de cette "excuse" et ne pouvait pas s'en remettre.

-Le nombre de victimes s'élève à 346 morts. Sans compter les pertes civiles. lacha Stefan, manifestement du même avis que la brune.
-C'est exact. Monsieur ?
-Salvatore.
-Salvatore ! s'exclama le professeur d'un ton condescendant. Un rapport avec ces premiers colombs qui se sont installés à Mystic Falls ?
-Lointain.
-Bien excellente réponse ! Si ce n'est bien sûr qu'il n'y a eu aucunes pertes civiles dans cette bataille !

Éliza leva les yeux au ciel. Elle trouvait ce professeur particulièrement ridicule.

-En fait, il y en a eu. 27 morts monsieur. Un groupe de confédérés a incendié l'église, persuadés qu'elle servait de cache d'armes. Il se trompait. Mais les pertes ont été lourdes. Il acheva le professeur avec un regard entendu. Les archives du fondateur de la ville sont à la mairie si vous voulez remettre à jour vos données, Monsieur Tanner.

Éliza eut un léger sourire en passant son regard de Stefan à monsieur Tanner. Elle s'y attendait. Bonnie se tourna vers elle avec un sourire bien plus large, choquée de la répartie de Stefan. Sa venue allait amener une ambiance certaine dans cette classe.