Chapitre III Le Lycée, ça craint.

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Le lendemain matin, sept heures vingt


Hier, FP et Jughead ont emménagé à la maison pour quelques temps. Nous avons fait un feu dans le jardin pour brûler les cartons et les dossiers de maman : c'était libérateur en fin de compte. J'ai gardé toutes les informations dans un coin de ma tête et Juggy a balancé le dossier d'Eather dans ces magnifiques flammes. Ensuite, nous avons commandé des pizzas, et nous avons passé le reste de la soirée devant la télévision en visionnant de vieux films que les deux hommes qualifient de, je cite, : « Chef d'œuvres ! Tu ne peux pas, ne pas les aimer. Tout le monde les aime ! ». Bizarrement, ça m'a confortée dans mon idée, je ne suis pas tout le monde, putain ! Ce n'est qu'après un énième générique de fin que je suis montée dans ma chambre pour me coucher. J'avais vraiment bien dormi, aucun cauchemar n'était venu me hanter, mais les douleurs m'avaient ramenée à la réalité en un rien de temps. Jug me parle alors que je conduis, je me dirige machinalement et me gare devant le lycée.

— Tu te sens d'y retourner ? me demande-t-il.

— Ouais, ne t'inquiète pas. Je vais passer par l'administration pour justifier mes absences. Après j'irais en cours...

— On a les même, tu te souviens ?

— Quoi ?

— Papa voulait que tu suives mes cours pour que je garde un œil sur toi. Donc, je viens avec toi et après on va en cours.

Je roule des yeux et nous sortons du véhicule. Le groupe de Jug nous rejoint, je les remercie pour mon téléphone et demande à Betty de dire la même chose à sa mère de ma part. Je ne me sens pas à l'aise avec eux et j'arrive à m'éclipser. Dans les couloirs, en marchant tête baissée, je rentre dans une femme d'à peu près mon âge.

— Désolée, m'excusé-je rapidement.

— C'est rien, mais fait gaffe la prochaine fois.

Je continue mon chemin pour arriver au bureau de l'administration. Je règle rapidement mes absences, puis je reprends ma route vers ma salle de sciences. Je m'assoie au fond de la classe, Jug me rejoint avec la fille que j'ai bousculée tout à l'heure.

— Sol ? Tu te souviens d'Eather ?

— Eather... ?

J'essaye de me souvenir d'elle, et me rappelle de cette histoire de briquet.

— La fille au briquet, ouais, je me souviens de toi. Jug m'a racontée pour ce que tu as fait, c'est vraiment sympa, merci.

— Ouais, t'inquiète. Ravie de voir que tu vas mieux, parce que bon avec tous tes fils, tu ressemblais à une marionnette dans les films d'horreur.

— Sympa..., soupiré-je.

Elle me sourit, et s'assoit devant nous. Les derniers membres du groupe débarquent et se mettent près de nous. Toni est particulièrement enjouée de me revoir et le montre bien en m'enlaçant un long moment ; Cheryl l'imite, même si elle sait pertinemment que je ne la supporte pas et que je suis un minimum sympathique grâce à sa relation avec Toni.

— Bonjour à tous et à toutes. Tiens, je vois que Miss McKansy a décidé de revenir parmi nous, eh bien, vous avez choisi votre journée !

— Ah bon, et pourquoi ça ? demandé-je froidement.

— Nous allons parler de mutation génétique chez les êtres humains et les animaux, annonce-t-il tranquillement. Nous avons les différentes couleurs de cheveux, d'yeux, de peau, mais voyez-vous les cas rares comme une couleur extrême ou hors-du-commun est une chose qu'on ne voit pas tous les jours.

Celles qui sauveront Riverdale [ Fini ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant