Chapitre XXXIV La Prison. Ce Lieu De Damnation.

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Alors, pour vous tenir un peu au courant. Donc, je mettrais un chapitre (en plus d'aujourd'hui) samedi et dimanche ! Oui, Monsieur. Oui, Madame ! C'est Noël et c'est un petit cadeau que je vous offre avant l'heure. J'espère que ça vous fait plaisir ! Des bisous !



Le lendemain, Mardi 7 Mai, Prison de Shankshaw


J'avais fini d'enfiler l'uniforme gris et blanc de la prison. Ils ne sont pas allés chercher bien loin pour mon matricule, mes initiales et ma date de naissance : « SM-28020 ». Après les photos obligatoires, j'ai déposé mes bijoux et mes vêtements dans une petite boîte avec mon nom dessus. Ils m'avaient filée des puces, barres et anneaux en acier gris pour les remplacer. Autant dire que niveau personnalité, on est dans les niveaux négatifs voire le néant total. Le gardien m'emmène dans la salle commune : là-bas, les femmes ressemblent à des hommes et les hommes à des putains de montagnes de muscles. Le mec me retire les menottes aux poignets et aux chevilles, et les regards des autres détenus se collent sur ma personne. Je m'avance et me pose à une table, dans le coin où personne n'est. Un groupe de plusieurs mecs et de quelques nanas me rejoignent et s'installent à leur tour.

— Salut, t'es la p'tite nouvelle, alors ?

— J'peux vous aider, peut-être ?

— T'es la nièce de Jonesy, c'est ça ?

— Et tu es qui, boule de billard ?

Mon interlocuteur a environ une quarantaine d'année, la peau mate, chauve et avec des tatouages. Il me sourit, avant de s'avancer, les bras pliés devant lui.

— War Baby, chérie.

— Et tu es content d'avoir ce surnom ?

— Oui, assez.

— Il est pourri.

— Tu es bien la nièce de FP, rit-il en tapant ses paumes sur la table. Donc, qu'est-ce que tu fais là, ma Reine ?

Je remonte mes manches, laissant mes encrages visibles. Je me fais un chignon rapide avant de jauger les présents. Je viens de remarquer l'emblème des Serpents sur certaines d'entre eux. Donc, conclusion un : ils savaient déjà qui je suis et voulaient juste me faire chier. Conclusion deux : j'vais être surprotégée.

— On m'accuse d'avoir buté mes grands-parents.

— Les McKansy ?

— Ouais, eux.

— Tu as pris pour combien ?

— Trente ou quarante ans ? J'sais pas et franchement, j'm'en branle. J'vais bientôt sortir d'ici de toute façon. Crois-moi Baby, une Reine, même en prison, reste une Reine !

— Ah ! Bien dit !

— McKansy ?! hurle un des gardiens. Le directeur veut te voir, alors, ramène ton cul et en vitesse !

— Désolée, les gars, mais le devoir m'appelle.

Je me lève et rejoins le sale con qui m'a appelée. Il me chope le bras et resserre sa main, m'entraînant dans le bureau du soi-disant directeur.

Celles qui sauveront Riverdale [ Fini ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant