Chapitre XLIII Les Secrets forment tout un Monde.

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On s'éclaircit la voix ; trois, deux, un... ah beh non... merde... Bonne année quand même avec genre, neuf heures après minuit mdrrr :')  Je vous souhaites pleins de bonnes choses et de réussites dans vos vies, ayez la santé et tout ce qui va avec ! Et comme c'est la nouvelle année et que je vous aime bien quand même, je vous rappelle que je mets un chapitre ce matin et un autre ce soir ! Voilà, des bisous.




Demeure des Spellman, quinze heures vingt


Nous avons mis un peu plus de temps que prévu pour nous rendre au manoir. Nous nous sommes arrêtés au lycée pour rapidement saluer nos amis de là-bas. Seules les personnes connaissant la légende du Seigneur et l'existence des sorciers et sorcières sont avec Ambrose, c'est plus simple pour la future conversation.

— Franchement, venir à treize... c'est excessif, non ?

— Je trouve qu'on est bien, non ? Et puis, estime-toi heureux, on t'épargne tout un tas de question, c'est sympa ?

— Soit, plus on est de fous, plus on rit.

— Pourquoi tu voulais nous voir, Ambrose ? demande E.

— Vous l'avez senti, comme moi, comme nous. Je me trompe ?

— Tu parles de quoi, au juste ? s'impatiente Arch.

Ambrose lui accorde un rapide levé d'yeux, puis reporte son attention sur nous.

— Oui, réponds-je. Et puis, même, avec la jolie petite intervention de hier, ça ne pouvait pas être plus clair !

— Justement, je voulais vous parler de ça, aussi.

— Explique-toi.

— Mes tantes sont mêlées à tout ceci. Nous étions les gardiens de sa prison, mais, jamais, elles auraient été négligentes au point de laisser entrer Manfred dans la maison. Si cet homme a pu prendre la jarre, la prison du Seigneur, ce n'est pas pour rien. Elles ont fait en sorte qu'il l'ait. Elles ont fait en sorte qu'il s'échappe.

— Pourquoi elles auraient fait ça ?

— Edward..., le père de Sabrina, était une personne vraiment importante dans notre communauté. Et lui et Zelda étaient vraiment proches, si Ed disait une chose, Zelda l'écoutait et faisait en sorte d'accomplir sa volonté... comme pour notre dieu, chuchote-t-il.

— Toute cette merde vient de ta famille ?! hurle Fangs.

— Je suis navré, vraiment.

— Et donc ? Comment on peut se débarrasser de lui ? Parce qu'il m'énerve vraiment ce type-là ! s'énerve Eather.

Ambrose soupire, se lève et récupère un livre sur son bureau. Il revient vers nous, nous tendant l'ouvrage. Je le récupère, reconnaissant les ombres qu'Eather voit.

— On doit deviner ce que c'est, peut-être ?

— Eather les reconnait très bien, n'est-ce pas ?

— Ce sont les créatures que je vois de temps en temps.

— Et les détentrices des voix dans la jolie petite tête de Solune. Vos mères avaient ces dons, comme leurs mères avant elle, et leurs mères encore avant, depuis que le Seigneur de Sang a accordé une partie de ses pouvoirs. (il se rapproche, faisant un mouvement de main, il grimace en trouvant ses mots) Ce que je veux dire, c'est que... vous connaissez la malédiction qu'il a lancé sur les femmes de votre sang ? (nous hochons la tête) Bien, bien, parfait. Le Seigneur a une faiblesse, connue, il n'en reste pas moins un homme. Il aime les belles femmes, il apprécie leur compagnie, savoir que vous êtes à lui.

Celles qui sauveront Riverdale [ Fini ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant