Chapitre VIII No Serpent Stands Alone.

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AHHHH Ça y est, je suis de retour dans le Sud ! Donc, comme j'ai vu que vous avez été vraiment, mais genre, vraiment, gentil, je vous offre ce nouveau chapitre avec un grand plaisir ! J'ai vu qu'on avait dépassé les 200 vues, c'est ouf ! Merci ! J'espère que le chapitre vous plaira, je vous fais des bisous et bonne lecture !



Neuf heures du soir, dans un bar


Ça fait deux heures, environ, que je bois. J'avais besoin de me défouler et les hommes dégoutants qui trainent ici feront parfaitement l'affaire. Je les provoque facilement du regard, ils montent en pression en moins de dix minutes.

— Tu as un problème, sale pute ?

— Ta sale tronche, ouais, répond-je simplement.

Le groupe d'hommes se lèvent et se postent devant ma table ; je fronce le nez à l'odeur qu'ils dégagent, je reconnais la tignasse blonde de Penny Peabody et sa face que je déteste tellement. C'est mon jour de chance, je vais la crever, maintenant !

— Tient, tient, tient, mais c'est l'Autre Jones ?

— Tient, tient, tient, mais c'est cette pute d'Ancienne Serpent ? Quelle désagréable surprise j'ai là. Et laisse-moi deviner, ce sont tes chiens ? Ils remuent la queue quand ils te voient ou ils te la mettent bien profond ?

— Sale pute.

— Tu te répètes, tu devrais aller consulter.

— Mais c'est que tu te penses drôle ?

— Non, je sais que je le suis, c'est ça la différence !

Penny vire au rouge de colère, elle attrape son arme et la pointe sur mon front.

— Oh, c'est mignon ? demandé-je perplexe.

— On aurait dû te crever cette nuit-là.

— Ouais, ça a été votre erreur... enfin, l'une d'entre elles.

Les Ghoulies se mettent à rire, Penny grogne presque, enfin, je crois ; donnant alors ce signal pour m'attaquer. Manque de bol, je ne suis pas d'humeur. J'évite sans mal les trois-quart de leurs coups, certains me provoquent des entailles et des saignements : mais je ne me suis jamais sentie aussi vivante.

— Franchement, un... enfin, une contre dix, c'est pas... équitable ?

— Tant mieux, les Ghoulies ne font pas dans l'équitable !

— Alors, qu'il en soit ainsi.

Je les provoque bien trop facilement, je reprends cette précaution des gants. Je sors un pistolet de mon sac, et ne loupe aucun de mes tirs ; pile entre les deux yeux. Je me lèche les lèvres, du sang a giclé sur mes joues recouvrant quelques-unes de mes taches de rousseur. Le barman s'était caché depuis bien longtemps derrière son bar. Penny me juge, faisant glisser son regard sur moi de haut en bas.

— Salope de Serpent de merde ! gueule-t-elle comme une truie.

— Merci !

Nous sommes maintenant une contre quatre, en comptant l'ancienne Serpent. Je n'ai plus de balle, mais j'ai toujours mon couteau-papillon dans le revers de mon bonnet : plus pratique pour l'attraper quand je ne suis pas en cours. Trois Ghoulies s'élancent vers moi, je les évite une nouvelle fois et les assomme avec des bouteilles de bière vides. Ils gisent au sol, mais je ne suis pas rassasiée, ni calmée, ni rien du tout en fait. Un rire étrange s'échappe de ma bouche, la blonde change d'expression.

Celles qui sauveront Riverdale [ Fini ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant