Celles qui sauveront Riverdale [ Fini ]

Chapitre VII « Pardon. »

Il est tard, dans la nuit. Je n'arrive pas à dormir, Eather est avec moi. Nous entendons des bruits pas, mais nous ne faisons pas plus de soucis, que ça. Cependant, quand je vois Spooky cracher, je récupère un des pistolets, encore caché dans la maison. Ma mère apparaît dans l'encadrée, suivie de mon père, et des parents d'E. Je tire plusieurs fois, sachant que ce ne sont pas eux. Mais, les balles traversent leur corps, sans qu'ils ne bougent, et ils ne perdent pas de sang. Ils s'élancent vers nous, et nous place un vieux chiffon sur la bouche.

— Pardon.

J'essaie de me débattre, mais, Chris est plus fort que moi. Mes forces finissent par me quitter, et mon corps me trahit.

Environ trois heures plus tard

Je me réveille, attachée, et allongée dans cercle rituel.

— Eather ?! Eather ?!

— Elle n'est pas avec toi, ma fille.

Chris s'approche, et il me paraît plus... délabré, qu'avant. Je n'arrive pas à me relever, et comprends que je suis attachée à un pilier.

— FP et les autres se rendront compte, que nous ne sommes plus là !

— Malheureusement, non, Lune.

— Et pourquoi ça ?

— Nous avons eu bien des pouvoirs, en... obéissant au Seigneur. Pour eux, vous êtes toujours là-bas.

— Tu me dégoûtes, je suis contente de ne pas t'avoir connu !

Une douleur vive pulse dans mon ventre. Chris, me regarde avec amertume et méchanceté. Quelle sombre merde, j'ai devant moi.

— J'espère que tu pourrira en Enfer !

— Non.

— Comment peux-tu être si confiant ?

— Si nous réussissons, nous pourrons manipuler le temps et revenir des années en arrière. Nous ne ferons pas la même erreur, qu'avant. Et surtout, nous pourrons, de nouveau, être une famille.

— Je ne veux pas être de ta famille.

— Tu portes mon nom, ingrate ! Tu as de la chance, que je dois te garder en vie.

— Ton Seigneur, tu le suces bien, j'espère !

— Ta gueule !

Il me donne un coup de pied sur la tête, et je ne fais pas long feu.

— Tu comprendras, quand l'heure viendra, Solune.

Manoir des Spellman

Ambrose avait essayé de contacter les filles, et ses amis, mais rien. Personne ne répondait, et des applaudissements sarcastiques, le coupe dans son action.

— Alors, voilà un de mes chers disciples ?

— Seigneur ?

— Je viens te prévenir, Spellman.

— De quoi ?

— Ne vous mettez en travers de mon chemin. (les doigts de Hiram s'enroulent autour du cou d'Ambrose) Je n'hésiterais pas à vous tuer.

— Va... te... faire... voir.

— Je sais.

Ambrose tombe lourdement au sol, et a du mal à respirer. Hiram repart, et l'homme s'empresse d'aller prévenir ses tantes. Cela n'annonce rien de bon. Et, cela risque d'être plus rapide, que prévu.