Celles qui sauveront Riverdale [ Fini ]

Chapitre XXIX La Trahison vient des Personnes que Vous aimez le Plus.

Lundi 4 Mars, Greendale, Baxter High

Nous y voilà, tous les treize, devant le foutu lycée de nos voisins. Les élèves nous épient comme si nous étions des criminels. Une fille d'à peu près notre âge, arrive, ses cheveux bouclés flottent au vent et sa peau métisse se confonde presque avec ses vêtements vintage ; elle s'entendrait parfaitement avec Ethel.

— Vous êtes les étudiants de Riverdale High ? nous demande-t-elle.

— En effet, répond souriante Betty.

— Tu dois être Elizabeth Cooper, c'est ça ?

— Tout-à-fait.

— Je me présente, je suis Rosalind Walker, vous pouvez m'appeler Rosie ou Roz. Je vais vous présenter le lycée. Voici Suzie Putnam, (une fille aux cheveux courts ébènes et aux vêtements masculins arrive) va m'aider. Oh, et voici Harvey Kinkle, (le dénommé a des cheveux bruns et des yeux marrons), lui aussi va rester.

— Eh bien, merci ? peste Sweet Pea.

— La ferme, l'engueulé-je. C'est gentil de votre part.

— Sabrina n'est pas là ? demande Jughead.

— Hum... Sabrina est partie du lycée, dans un autre privé.

Nous nous regardons avec mon cousin et E.

— Désolé, je ne savais pas.

— Ce n'est rien, allons-y.

Nous suivons les trois personnes, visitant ainsi notre lycée pour le prochain mois.

Lundi 25 Mars, trois semaines plus tard, Greendale, couloirs de Baxter High, à la pause de dix heures

Sur ces trois dernières semaines, le lycée ici n'a pas été aussi pire que je ne le pensais. Rosie, Suzie et Harvey sont devenus des amis à nous et nous avons revus les Spellman. Les profs sont plus ou moins sympas, mais ils sont bien loin du niveau que demande Riverdale High, donc, c'est presque comme un mois de vacances. Nous sommes devant les casiers, à respirer entre les deux premières et deux dernières heures de ce matin.

— J'vais chercher un truc à boire, nous prévient Fangs.

— Pas de soucis.

Il s'éloigne, rejoignant le distributeur du couloir.

La bouteille d'eau tombe et Fangs la récupère. Une nana, blonde aux yeux marrons-verts, s'approche de lui. Elle est habillée de façon légère, il fronce les sourcils.

— Tu veux un truc ?

— Ouais, qu'on s'éclate, toi et moi.

— C'est mort, ma vieille. J'ai une meuf.

— Plus pour très longtemps, si tu veux mon avis.

— Ah ! Mais j'le veux pas.

— Aller, tu ne veux pas connaître la même chatte jusqu'à la fin de tes jours. Je le sais.

— Tu ne sais rien, ma pauvre. Alors, décale.