Chapitre XI Les Gènes vous diront Toujours la Vérité.

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Jeudi 22 Novembre, Salle de sciences


Aujourd'hui, Archie était revenu mais il était vraiment loin dans ses pensées, Veronica avait très bien compris que leur couple n'était plus et c'était bizarrement et rapidement faite à l'idée. Eather n'avait pas osé parler ni à l'un ou à l'autre, bien qu'elle mourrait d'envie de parler à la fille Lodge, voulant savoir comment elle allait et peut-être demander pardon pour la veille. Ce n'est que maintenant, en attendant le professeur, qu'Eather s'approche d'elle.

— Veronica ?

— Tient, Eather. Que puis-je faire pour toi ?

— Je... J'ai appris pour Archie et toi. Je suis désolée.

Veronica soupire et pose ses bras sur la table.

— Je sais que ce n'est de ta faute. Non, je ne t'en veux pas. C'est juste, que j'ai bien senti qu'il s'intéressait à toi et du coup, voilà. Je pense que tu comprends.

Les épaules d'Eather s'affaissent de soulagement.

— Et maintenant ?

— Et bien, je vais continuer ma vie et lui, la sienne. Je suppose que de rester " amis " va être compliqué mais pas impossible.

— Mesdames, à vos places !

Monsieur Spinaroi arrive et pose sa mallette sur son bureau.

— Merci, Veronica.

— Nous sommes amies. Oh et même si tu sors avec lui, tu le resteras.

— Atkins ! hurle le prof.

— Ouais, c'est bon !

Eather s'assoit à sa place. Spinaroi débute son cours, parlant toujours des modifications génétiques et annonce qu'il y aura un contrôle d'ici peu. Eather lève la main pour poser la question de Solune.

— Atkins ?

— J'ai une question. Imaginons qu'une personne, par exemple une femme, décide pour x ou y raisons d'ingérer de faibles quantités des plusieurs venins et poisons, et ce tous les jours de ses quinze ou seize ans jusqu'à ses quarante ou quarante-deux ans. La femme en question tombe enceinte aux alentours de ses vingt-deux ans, mais continue l'absorption de ce genre de substances. Bien évidemment, elle consulte des médecins spécialisés et autres professionnels nécessaires. Est-il possible, que le bébé dans le ventre de la mère, puisse avoir une résistance " innée " ? Une sorte de modification génétique instantanée ? Et que l'enfant le " transmette " à ses enfants et ceux sur toutes les générations ?

Le professeur se pince l'arête du nez, il récupère ses lunettes et les essuies tout en réfléchissant. Eather tient fermement son stylo pour noter sa réponse.

— C'est une question forte intéressante, Mademoiselle Atkins. Eh bien, sur une telle période, la mère a forcément développé des anticorps contre les virus que contiennent les venins et poisons. Ne serait-ce qu'au bout des six premiers mois, elle n'a surement plus ressenti plus les effets et donc, je peux penser, qu'elle a dû augmenter progressivement les doses. Cela a dû avoir comme conséquence de renforcer son système immunitaire. Quant à la question d'une résistance, oui. Voyez-vous, c'est un cas complexe. Je vais vous l'illustrer plus simplement, une femme ou un homme ayant un gène lui permettant d'avoir des tendons élastiques, eh bien, il fort possible pour que ses enfants auront aussi cette particularité. Mais, il se peut aussi que cela saute plusieurs générations avant de réapparaître. J'espère que vous comprenez un peu mieux. Le cas que vous exposez, Mademoiselle Atkins, est similaire. Donc, ma réponse serait positive, pour vos trois questions. Cela vous convient-il ?

Celles qui sauveront Riverdale [ Fini ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant