Celles qui sauveront Riverdale [ Fini ]

Chapitre XVII Nouvelle Année, Nouvel Ennemi, Nouvelle Victime.

Alors là, les vraies choses commencent, enfin recommencent surtout ! Voilà le petit dernier de la série des cinq cadeaux ! Une grosse pensée à Jadnii qui ne l'a pas lu en avant-première (Haha et ouais rien que pour toi chouchou). Je vous préviens qu'une scène en particulier est difficile à imaginer et peut-être à lire, je ne sais pas pour vous ! N'hésitez surtout pas à me le dire et à me faire part de vos impressions ! Je vous dis à la semaine prochaine et moult cœurs sur vous ! 

Lundi 7 Janvier, Riverdale High, pause de dix heures, gymnase

Après la soirée du Nouvel An, un petit nouveau a débarqué dans la famille : un chaton du nom de Spooky, il est tout noir aux yeux gris et tellement adorable, j'en suis tombée raide dingue. C'est autant mon chat que celui des habitants de la maison. La dernière semaine des vacances a été rapide, j'avais rattrapé les cours grâce à Betty, aidé Monsieur Andrews avec les plans, et encore d'autres trucs.

Le temps était de plus en plus, gris, froid, étrange et presque cauchemardesque ; ce qui me fait le plus peur, c'est que ça ne cesse d'empirer, jusqu'à aujourd'hui où la nuit et le jour sont les mêmes. Je n'avais pas bougé des tatamis depuis de le début de la pause. La musique tape dans mes tympans, mes yeux se reflètent dans la lame de mon couteau et les pensées bien trop sombres pour le commencement de cette année. Je sens un poids se poser à côté de moi, Eather apparaît dans mon champ de vision.

— Salut.

— Salut. (j'enlève mes écouteurs) Comment tu m'as trouvée ?

— Fangs. Qu'est-ce que tu fais, ici, toute seule ?

Je ne réponds pas, observant E s'allonger, ses cheveux longs attachés dans le vide.

— Tu ne comptais pas t'ouvrir les veines, ou je ne sais quoi, quand même ?

— Quoi ? Non.

— Bon, c'est déjà ça. Alors ?

— Rien, c'est le temps qui me nique le moral.

— Ah, moi je connais autre chose qui te nique.

— Mais c'est toi parle ?!

— Tu vois quelqu'un d'autre ?

Je prends dans un fou-rire qui me fait monter les larmes et me fait mal au ventre. Eather se joint à moi, mais dans une certaine retenue.

— J'vais ruiner mon maquillage, putain !

— Oh, excusez-nous, Madame.

— Tu es toute pardonnée, voyons.

En regardant E, mon fou-rire reprend sans tarder et cette fois-ci, elle se laisse aller. La sonnerie retentit et nous descendons pour rejoindre notre salle de cours.

— Attend, je vérifie ma tête ! me prévient Eather.

— Mais elle est très bien ta tête !

La porte des toilettes se referme mais je n'attends pas longuement pour voir Eather revenir franchement remaquillée.

— C'est bon ?

— Ouais ! C'est quand même mieux. Tu devrais faire quelque chose pour ta mine.

— Non, ça va.