Chapitre XXVIII L'Anniversaire de la Reine.

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Trois semaines plus tard, Jeudi 28 Février, maison de Solune


En début de semaine, Weatherbee nous as presque chassé du lycée, disant qu'il fallait garder une semaine de transition avant la reprise des cours à Baxter High. Et comme une nouvelle ne vient jamais seule, aujourd'hui, je fête mes dix-neuf ans. Depuis neuf heures ce matin, mon téléphone n'a pas arrêté de sonner et de recevoir des messages en continu. Même pendant que je prends un appel ; comme maintenant.

— Oui, Mamy.

— Et vous avez prévu quelque chose avec tes amis ?

— Pas vraiment, tu sais que c'est pas trop mon genre.

— C'est dommage. Et comment va Fangs ?

— Bien.

— Quand revenez-vous nous voir ?

— Je ne sais pas, au prochaine grande vacance.

— C'est dans longtemps.

— Désolée, Mamy.

— Ce n'est pas grave. Je vais devoir te laisser, ma chérie. Des bisous à tes amis !

— Bisous Mamy, et à Papy aussi.

— Ça serait fait.

Elle raccroche, mais le nom de « Caleb l'Oiseau-de-Feu » avec les emojis en accord, s'affiche dans les secondes suivantes.

— Bon anniversaire ! gueulent-ils en chœur avec le groupe.

— Merci, les gars.

— Alors, qu'est-ce que tu as prévu ?

— Rien de spécial.

— Menteuse ! Crache le morceau, McKansy ! crie Raph.

— J'vais aller me refaire poser des piercings aux oreilles.

— Combien ?

— Deux de chaque côté.

— Putain, j'ai les nerfs qu'on soit pas là ! pleurniche Ortance.

— Moi aussi..., vous m'manquez quand même un peu.

— Juste un peu ? demande Austin.

— Ouais, mais vraiment pas beaucoup.

— Connasse ! hurle Aya.

J'entends des bruits étouffés derrière eux.

— Ah ! On va devoir te laisser, Lune ! Des bisous sur ta fesse gauche ! rit Éveline.

— C'est ça, des bisous sur vos fesses gauches.

Ils coupent la communication. Je récupère mes clefs de voiture, ainsi que mon sac, depuis ce matin, la maison est complétement déserte. J'en avais profité pour la remettre toute propre, maintenant, elle sent méga-bon et brille, comme au premier jour, quand je l'ai achetée. Je pars donc rejoindre un ami qui tient un magasin de touages et piercings avec sa femme, à une trentaine de minutes de la ville ; quand la circulation est clémente. Il a fait toutes les œuvres qui couvrent mon corps, depuis mon installation à Riverdale, ce sont des amis.


Au même moment, La Bonne Nuit, le speakeasy de Veronica


Celles qui sauveront Riverdale [ Fini ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant