Perdue_Chapter 41

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Où suis-je ?Qui suis-je ?
Je devais être un homme ? Un guerrier n'est-ce pas ? Ou j'étais une femme ? Je ne me souvenais plus de rien.  J'avais l'impression de me créer une vie pour ne pas devenir folle.
Ho.. je serai une fille alors. Avec une longue chevelure, des yeux bleus éclatant. Tous le monde verait mon regard et je serai la plus belle femme du monde.

Est-ce que j'étais vraiment comme ça ?

Peut-être que j'étais une petite femme, avec un petit regard qui me cachait avec mes mains ou mon écharpe.

Pourquoi est-ce que je me crée une vie ? Est-ce que j'étais réellement en vie ? Peut-être que je ne l'ai jamais été.

*Kaïsa !*

Quelle est cette voix ? Ça veut dire quoi Kaïsa ? Pourquoi est-ce qu'on me dérange? Attendez, il y a quelqu'un d'autres ici ? Je cherche mais je ne vois rien.

Tout est noir et je ne vois aucune différence. Je ne sais même plus si j'ai fait un tour sur moi-même ou si j'ai regardé juste à gauche et à droite.

Je referme mes yeux parce que je me fatigue beaucoup plus à vouloir les garder ouvert et ne voir que du noir. Ça ne sert absolument à rien.

- KAÏSA ! Hurla une voix

Que veux dire ce mot que j'entends ? Est-ce de la nourriture ? Est-ce que j'ai faim ? Non, je n'ai plus besoin de tout ça. Ma vie a prit fin.

C'est vrai, j'avais une vie avant tout cela. Je ne m'en souviens pas. C'est bizarre comme sensation.

- BORDEL KAÏSA RÉPOND!

Kaïsa était une personne. J'allais parler et lui dire qu'elle n'était pas là. Mais je me stoppais. Ici, impossible de prononcer un son. Comment lui dire que la personne qu'il recherchait n'était pas là.

Maintenant que j'y pense. Cela voulait dire que la personne qui criait ne se trouvait pas là. Pourtant sa voix m'atteignait... ce n'est pas possible...

Cette personne était plus forte que les lois de la nature. Impossible. Je me sentais sourire inconciement.

Pourquoi est-ce que je souris ? Je ressentais au fond de moi un plaisir immense s'aggrandir et je sentais un souffle chaud vers ma nuque. Je sentais une main se poser sur mon ventre et une autre également. Délicatement je me sentais enveloppé de deux mains protecteur, puis j'entendais un battement de coeur vers mon dos. Il battait fort, puis un souffle chaud vers mon oreille droit.

Quelqu'un me tennait dans ses bras. J'ouvrais les yeux, toujours du noir. Je ne voyais rien. Le souffle chaud était stable et bizarrement je commençais à me sentir à ma place.

J'avais l'impression que je pouvais enfin me reposer dans ses bras qui ne me semblait plus étrangère. Elle faisait partie de moi sauf qu'elles se détachèrent. J'attrapais inconciement la main et je sentais que quelque chose me caressait la joue. Puis quelque chose sur mon front et un souffle chaud au visage.

Rem

Rem

...

Ce prénom revenait sans cesse et la main commençait à me tirer. Et je n'hésitais plus. Je la suivais et bizarement je n'avais plus peur de cet endroit. Je savais que Rem allait me sortir de là.

Rem

J'ouvrais les yeux pensant que je n'allais rien voir. Pourtant que fut ma surprise lorsque je vis un garçon en face de moi. Plus grand que moi qui avait un t-shirt et un pantalon court.

Ledit garçon se retourna et je vis ses yeux. Et son sourire qui n'avait pas changé.

- Rem ! L'appelai-je

Tous mes souvenirs me revenaient et ce film prit quelque seconde à me revenir avant de lui dire.

- Tu as grandit !!!

Il rigola et je remarquais que les sons fonctionnaient dans ce monde.

- Je suis morte ? Je ne comprend plus rien.

Rem me prit dans ses bras.

- Je n'arriverais pas à te faire sortir d'ici... c'est toi qui peut et toi seule. Je n'ai pu que te réveiller. Kaïsa, suit ton coeur. S'il te plait. Revient à la vie.

J'allais lui demander ce qu'il racontait, mais lorsque j'ouvris la bouche. Le corps de Rem disparu et à la place de mon petit frère. Je ne vis que de la poudre dorée.

Il fallait que je suive mon coeur. Mais j'ai froid Rem. J'ai tellement froid que je veux dormir, que mon coeur veut s'arrêter.

Je remarquais que la lumière devenait de plus en plus sombre. Je commençais à ne plus voir l'horizon. Qu'est-ce qu'il y avait lorsque... le garçon était là ?

Il y avait quelque chose non ?

Mais quoi ?

Maudite LouveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant