Maudite Louve

Combat_chapitre 42

- Tu penses qu'elle va revenir ? Pauvre idiot ! Cria Nathan

L'Alpha ricana et je fus propulsé par la fameuse boule noir qui avait pris Kaïsa. Que voulait faire ce Nathan ? Qu'est-ce qu'il faisait à ma soeur ?

Même ayant pris mes années précédentes, je n'étais pas assez fort pour la sauver.

Une main se posa sur mon dos, je me retournais et vit Noémie blessée au visage qui reprenait son souffle. Elle était en forme humaine et nue en face de moi.

Elle s'écroula et je l'attrapai dans mes bras. Si elle était en forme humaine... je cherchais une blessure fatale sur son corps, mais je ne trouvais rien. La seule blessure fut sur sa joue.

Je lançais un regard à Nathan qui me souriait. J'avais laissé Noémie s'occuper de cet Alpha pour pouvoir ramener Kaïsa, mais j'avais échoué.

J'étais faible, trop faible.

Une larme coula sur ma joue et tomba sur le visage de Noémie. Je l'essuyais et la rapprocha pour lui fournir ma chaleur corporelle. Il fallait que je la pose quelque part.

Nathan s'approcha avec sa forme loupine et je savais que je ne pouvais pas me transformer pour transporter Noémie loin de lui.

- tu es si faible que tu dois m'attaquer en position de faiblesse. Lui dis-je souriant. Voilà ce qu'est un Alpha Suprême!

Ce dernier s'arrêta et grogna. Il n'aimait pas du tout mes dires et je gardais mon sourire face à sa réaction.

Il devait avoir honte et ce qu'il aimait était la supériorité. Sauf que quelqu'un m'a dit que ce Nathan avait des valeurs et des règles dans sa vie. Et la première était de ne pas s'attaquer si son ennemi n'était plus en mesure de se battre.

Noémie était toujours vivante dans mes bras, il aurait pu la tuer. Mais il n'aimait pas se salir les mains si la personne s'évanouissait ou abandonnait, il ne la tuerait pas. Il attendrait qu'elle se réveille pour la tuer comme un roi.

Nathan montrait ses crocs puis il se mit de dos.

*Suis-moi alors*

Les rumeurs sur sa personne fut vrai alors, je me suis mis à sourire et je posais Noémie au sol. Malheureusement, je n'avais pas le temps pour lui trouver un endroit ou la remettre à quelqu'un de confiance.

D'un seul coup, une explosion se fit. Boom. Instinctivement, je fermais les yeux, je n'entendais plus rien. Quand j'ai rouvert les yeux, je me trouvais au sol.

NOEMIE !? M'hurla mon loup.

Je me relevais du sol avec un peu de difficulté, je remarquais les dégâts. Mes habits étaient déchirés, quelques coupures et ma main complètement déboîté.

Je l'ai remis vite fait en place. J'avalais mon cri de douleur et cherchais Noémie. Elle fut à quelque mètres de moi. Je courus vers elle et vérifia si elle respirait.

Boom boom

Je souriais et lorsque j'entendis de nouveau quelque bris de son. J'entendis le cri de Nathan, un cri strident de douleur.

Je me tournais vers son cri et il se trouvait au sol en forme humaine, nu comme un ver. Aucune marque de sang, mais je pouvais lire sur son visage la douleur.

Il se tennait avec sa main droite sa poitrine de toutes ses forces. Il essayait de respirer. Je ne comprenais rien à ce qu'il lui arrivait. Je ne savais même pas pourquoi il y avait eu une explosion au milieu d'une forêt.

Aucune odeur de gaz.

Aucune odeur.

Nathan hurla et se releva avec peine, je voyais ses larmes coulées sur ses joues. Il souffrait...

Il fit des pas vers la boule noir. Je venais juste de remarquer qu'elle était toujours présente. Il y avait quelque chose qui m'attirait vers elle.

Je me relevais, j'avais bizarrement aucune douleur comme Nathan. Alors que l'explosion m'avait semblé être plus proche de moi que de lui.

Nathan me remarqua et essaya de reprendre son calme. Il pointa sa main vers la boule noir où se trouvait Kaïsa dans une autre dimension.

La boule noir réagit et s'aggrandit.

- Qu'... Qu'est-ce que tu fais ?! Demandai-je en reprenant mon souffle.

Et d'un seul coup Nathan se mit à rire et la boule devenait de plus en plus petite.

- KAISA ! hurlai-je en voyant mon seul espoir devenir plus petit.

Je commençais à courir vers la source noir en tendant ma main. Nathan cria de joie et ajouta fièrement.

- Adieu Kaïsa !