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notre Cloclo nationale❤️

Ma tête et ma gorge me tiraillant fortement, je tentais d'ouvrir les yeux, sentant la peau de mes paupières me brûler

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Ma tête et ma gorge me tiraillant fortement, je tentais d'ouvrir les yeux, sentant la peau de mes paupières me brûler. Je ne me rappelais même pas m'être endormis. Je ne savais même pas quelle heure il était, mais d'après le peu de choses que je voyais quand j'arrivais à garder mes yeux ouverts plus d'une seconde, il faisait nuit.
Alors que j'essayais de bouger pour me redresser, une vive douleur s'emparait de mon corps entier, me forçant presque à gémir de douleur, sans pouvoir rien contrôler. Je ne me rappelais même plus comment je m'étais fais mal, mais ça avait du être violent pour que mon corps souffre autant, et de partout.

-J'suis la ma reuss, bouges ap, dis moi de quoi t'as besoin, mais reste coucher

Je reconnaissais la voix de Nabil alors qu'une main attrapait la mienne. Il était là depuis longtemps à me regarder dormir ce grand fou? Le ton de sa voix était bizarre.
J'essayais de lui répondre mais aucun son ne sortait de ma gorge, j'avais l'impression d'avoir une angine terrible, alors que quelque heures plus tôt tout allait bien.
Enfaite non, tout n'allait pas bien. Il m'avait fallu quelques temps pour remettre mes idées en place, mais mon cerveau re fonctionnait maintenant. Et je me rappelais de ce qu'il s'était passé au bureau aujourd'hui.

Mon retour, plutôt chaleureux de la part de mes collègues qui m'avaient bien accueillis, soucieux de savoir si j'allais mieux, Thierry qui en avait fait de même, avant d'entrer dans mon bureau et y découvrir un énorme bouquet de roses posé sur mon espace de travail. Il n'y avait aucune carte, aucun petit mot, rien du tout. J'étais resté dans le flou quand à l'expéditeur de ce bouquet gigantesque toute la matinée. Ensuite, Luc était entré dans mon bureau, d'un seul coup, et j'avais cru mourir. J'aurais voulu que ça arrive en tout cas.

-Ok, j'vais t'chercher d'l'eau. Bouges pas, reprenait Nabil alors que mon cœur s'était emballé

J'avais une petite idée sur ce qui m'avait mis dans cet état. Quais je n'en avait aucune certitude formelle. La seule chose dont je me rappelais, c'était d'avoir quitté le bureau précipitamment des 16h pétante, trop pressée de rentrer chez moi et m'y enfermer à triple tours pour échapper à cette journée terrible. C'était la dernière chose dont je me rappelais. Mais vu mon état, la voix étrange de Nabil, et mes courbatures dans le corps entier, je comprenais que j'avais du faire une violente crise. Mais j'avais besoin d'en être sûre.

Alors que Nabil était sensé être dans la cuisine à me préparer un verre d'eau, j'entendais un lourd soupir près de moi. Les yeux encore fermés, je ne pouvais pas voir qui c'était, mais quelque chose me disait que c'était Tarik. Mais la, je n'étais pas d'humeur à faire l'enfant et à l'éviter. Même si j'avais la haine contre lui, j'avais besoin qu'il soit là. Peut être qu'il pourrait m'expliquer ce qu'il s'était passé.

Dans le noir -Tarik AndrieuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant