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-Nan c'est bon, j'reste t'inquiètes, décrétait Nabil
-Nabil, ça va aller, lo prometo
-Ça m'mets mal de t'laisser seule tout après ça
-Je vais bien, je vais aller m'allonger un peu de toute façon. Et puis t'as pas à t'empêcher de sortir à cause de moi
-J'ai rien de très important à faire de toute façon
-Arrêtes de dire n'importe quoi. Vas voir Nelia, c'est important
-J'ai changé d'avis sur elle un peu au fait
-Ok je veux rien savoir pour l'instant. Vas la voir et faites ce que vous avez à faire. T'as pas besoin de me chaperonner tout le temps
-Ouais mais imagine que tu tapes une crise alors qu'y a sonne-per avec toi?
-Y a aucune raison que je fasse une crise Nabil. Maintenant files la rejoindre et profite de ta fin de journée correctement
je le voyais me fixer longuement, en oubliant même de fumer sa cigarette. Sa présence ne me dérangeait pas du tout, mais il n'avait pas à se sentir obligé de me couvrir. J'allais m'en sortir. Cette journée avait été stressante certes, mais maintenant que j'étais de retour à la maison, ça allait aller mieux.
-De toute façon si tu restes je te force à bosser sur le dossier, ajoutais-je
-Oh nan vas-y flemme la. Tu fais chier hein tu l'sais?
Son air faussement agacé me faisait ricaner, alors que je lui offrait mon plus mignon sourire et battement de cils. Il n'avait pas à s'empêcher de vivre pour moi.
-Vas-y j'me taille, mais tu m'appelles si y a quoi que ce soit, capté?
-Presque à chaque fois que tu m'as dis tu m'as pas répondu quand j'en avais besoin, pouffais-je
-Ouais certes, smeh d'ailleurs mais quand tu m'appel pendant que j'tringle une meuf j'peux pas rep, il disait naturellement, mais maintenant les choses ont changés un peu, j'vais grave rester à l'affût au cas où mon reuf fasse une connerie
-Pourquoi il ferait une connerie?
-J'sais pas, j'le comprend plus à c'moment et j'sais jamais à quoi m'attendre. Vas-y bref, écris moi avant d'nehess
-De acuerdo
Il finissait par embrasser mon crâne et quitter l'appartement. Je le regardais quitter la cité au volant de ma voiture, que je lui laissais emprunter puisque je ne pouvais pas m'en servir moi même et qu'il était un peu en froid avec son frère. Cette situation me déplaisait d'ailleurs, mais j'avais le sentiment de ne rien pouvoir y faire.
