Chapitre 61 Cole

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************* Avant de reprendre votre lecture, je vous conseille de relire le chapitre 60 pour vous remettre dans le bain *************

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Olivia était vraiment maline.

Elle m'avait envoyé un message en m'annonçant qu'elle n'avait pas cours de journalisme quelques minutes après que je me sois assis à ma place en salle de retenue. À se demander si elle ne m'avait pas espionné.

On pouvait dire qu'elle prenait le rôle que lui avait convié mon père très au sérieux. Mais elle me connaissait, si elle me l'avait envoyé avant, j'aurais séché sans aucune hésitation pour aller la rejoindre. Ainsi j'avais passé mes deux heures de colle à réfléchir à ce que nous aurions pu faire si je n'avais pas été coincé entre ces quatre murs et avec Mrs Moore pour surveillante. Cette prof était vraiment une sacrée plaie, pire que Mrs Adams, que j'étais loin de porter dans mon cœur. À vrai dire, mis à part Mr Sheppard, tous les enseignants étaient vraiment casse bonbons.

Ça ne leur suffisait pas que je pointe le bout de mon nez en cours, qu'en plus, ils en rajoutaient une couche. Mais ce qui les énervait par-dessus tout, c'était le fait que ma moyenne se maintienne à flot malgré le fait de sécher une fois sur deux. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Que je n'avais tout simplement pas besoin de leurs cours à deux balles pour avoir une moyenne convenable. Et ça, j'étais certain que ça leur foutait les boules.

Ils avaient beau me reprocher de dormir en cours ou tout simplement de ne pas y assister, leurs beaux discours me faisaient une belle jambe. Pourquoi gaspillaient-ils leur salive avec moi ? Telle était la question. À force, ils auraient déjà dû être habitués.

Certains me parlaient comme si j'étais un môme de deux ans, d'autres comme si j'étais un putain de délinquant juvénile et encore d'autres me faisaient de la lèche à cause de mon père. Bref, encore une fois, mis à part Sheppard, aucun d'eux n'avait mon respect.

— Tu te rends compte que tu squattes encore chez moi ?

Elijah était assis à son bureau en train de faire ses devoirs, tandis que moi, je m'étais tout simplement allongé sur son lit, histoire de me détendre un peu. Quant à Ronnie, elle était assise en tailleur par terre en train de lire un manga, un shonen que mon ami appréciait particulièrement.

— Je n'avais pas remarqué, ironisai-je en fermant les yeux.

J'aurais dû rentrer à la maison après les cours, mais pour le coup, j'étais allé chercher Veronica au Country Club pour ensuite venir chez mon ami. Ça faisait quelques jours que je ne les avais pas vus et je ne devais pas surtout pas négliger mon amie, ayant peur que si elle se voyait délaissée, elle ne retourne à son ancienne vie. Je voulais par-dessus tout éviter ça.

— Donc... ce Ryuk, c'est un shini...shina...

Elle avait visiblement du mal à lire ce mot japonais.

Shinigami, soupirai-je. Un dieu de la mort.

— Et pourquoi est-ce qu'il laisse tomber son cahier de la mort sur Terre ?

— Parce qu'il a envie de s'amuser, ricana Eli.

J'avais lu Death Note et vu son animé voilà il y a quelques années déjà. Je n'étais pas un grand fan de mangas ou de culture japonaise, à vrai dire, je n'y connaissais pas grand-chose. Pourtant, cette histoire m'avait entrainée du début à la fin. J'aurais donné n'importe quoi pour être Light Yagami, j'en inscrirais bien des noms sur ce cahier, tout en décrivant avec précision les morts atroces que je leur réservais. Je prendrais sérieusement mon pied.

Si Jamais... (Tome 1) ©Où les histoires vivent. Découvrez maintenant