FAMILLE THIAM: famille de monstre

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Pour les repas , je mangeais séparément , ce qu'ils mangent et ce que  je mangeais n'étaient pas pareils. J'avais droit à de la bouilli de mil , du riz au lait sans sucre .

Par contre eux , ils mangeaient toujours de la viande .

Quant à tonton Sadibou , il me regarde tous les jours du coins de l'oeil. Si la honte pouvait tuer , il serait le premier victime . mais je sens qu'il ne ressent aucune honte.

Il est toujours souriant avec sa nièce et sa soeur .

Il a encore voulu me violer mais j'ai fuis de la maison .

C'est une voisine qui m'a ramenée.

Et tata lui sortait des

'' elle fait souvent ce genre de crise . merci de l'avoir ramener ''

A peine que la voisine franchit le seuil de la porte qu'elle m'entraîne jusqu'à sa chambre pour me frapper  .

J'avais des cicatrices tout le long de mon corps .

En valait -il la peine ?

Je n'avais même pas le droit de toucher le réfrigérateur sans sa permission' , le robinet et la cuisine de même .

J'avais tellement soif que je suis parti demander la permission de boire.

- Ta-ta , j'ai soif.

Elle ne me prêtait même pas attention .

- Ta-ta j'ai soif .

Encore une fois elle m'ignore.

J'étais toujours sur le seuil de la porte , accrochée au mur . elle m'a formellement interdit l'accés car je sentais mauvaise elle disait .

- Ta-ta j'ai soif.

- somay toudatte may gnappe sa ndaye doma xaram bingua donne. Mane may sa mbidane . robinet bi sokay lale may gnaf sa ndaye , waxoumalak frigo bi domeram djingua donne , bilay mala bagn sa beutou deum yi.(  prononce encore mon nom et je , insulte* fille de pute que tu es , suis -je ta bonne ? Touche le robinet et je te ferai l'affaire , le frigo , n'en parlons même pas , fille de pute , haram , . comme je te déteste avec tes gros yeux de sorcière )

- tu as soif ? Me demande awa .

-oui .

- viens je vais t'offrir une bouteille de 10L que tu mettras dans ta chambre en cas de besoin .

Je la suivais tout en marchant avec l'handicape que j'ai obtenu à cause de mon viol.

Certes elle suit les pas de sa mère mais je sais qu'au fond , elle n'est pas méchante.

Je la suis jusqu'au coin de la veranda où elle sort une bouteille de 10l d'eau.

- tiens vas -y .

- merci.

Je prend une tasse et bois un gorget ,

Je recrache plutôt ce qui était dans ma bouche .

Je venais d'avaler l'eau de la pompe.
Allah ! Moi qui pensait qu'elle regrettait déjà ?.

- Tu pensais quoi ? Que moi je pouvais être ta bonne ? tu te mets le doigt dans l'oeil . tchipppp ( en partant ) . et n'oublie pas de nettoyer ce que tu viens de cracher . xamo sa bopp.

Je n'avais pas le choix , j'avais tellement soif que je voyais des oasis en plein désert.

Je bois l'eau malgré moi . et nettoie la véranda.

Quand maman était là , je ne manquais pas les prières . ma mère était tellement pieuse et douce , elle est le reflet typique d'un ange.

Elle était la première femme de mon papa qui se nommait Saliou thiam.

Maman s'appelait bintoun zahra aïdara , un sacré prénom oui.

J'ai tellement enduré des souffrances dans cette maison , que tout ceci n'est que minime de ce que j'ai vécu dans cette maison.

(...)

Un soir..., Tata devait avoir des invités

J'etais dans ma chambre entrain de réfléchir sur comment faire pour sortir de cette maison .

Ils étaient tous occupé à reçevoir leurs invités sauf awa qui n'était pas à la maison.

J'ai attendu jusqu'au moment où la discussion s'animait pour quitter cette demeure des thiam.

J'avais pris 5000f dans la chambre de tata .je sais que voler n'est pas bon , ce que me disait tout le temps maman mais j'en avais vraiment besoin.

J'etais dans la rue entrain de me déhancher de cette douleur  à l'entre jambe qui ne me quittait toujours pas.

Fatiguée , je me suis assise devant une boulangerie.

Quand tout d'un coup j'aperçois Awa avec un homme .

Je me camouflais , j'ai mis des sacs sur moi pour me cacher. Quand un homme me dit.

- hei que fais -tu là ? Espèce de folle du ballet. chip chip oust ( il me chassait comme on le fait aux folles )/

Toute l'attention était portée sur moi. J'ai mis le bout de mon boubou sur mon visage tout juste pour échapper à Awa.

Mais peine est perdue.

Elle m'a reconnu.

- Haaaaa comme ça tu joue à la mendiante dans les rues , ou essayais-tu de t'enfuir ?

- non...non.. C'est pas vrai , c'est pas ça .

- donc je mens , salleté.

- arrete de crier sur elle . lançe l'homme avec qui elle était.

- elle accrimine notre famille en faisant cela bébé.
viens avec moi tout de suite (en s'adressant à moi ).

Elle me tire le bras comme une sanglée .

J'avais tellement honte que je pleurais.

L'homme avec qui elle était a retourné les talons.

Une fois à la maison , elle cria comme une folle.

- Mamannn , mamannnnnn.

Elle sort du salon et me voit . elle ouvre grandement  la bouche.

- mais que diable faisais tu dans la rue de si tard ?/en parlant trés bas , sûrement pour pas que les invités nous entendent.

Mais c'est peine perdu car ils étaient déjà derrière elle.

Se rendant compte de leur présence , elle joue au jeu.

- Ma cherie ,où etais - tu passée ? Tu me fais peur avec tes nombreuses absentéismes. Ne me refait plus jamais ce coup , stp chérie .en me calinant.

Une des invités : Ohh comme tu t'occupes bien d'elle .

- oui ( en pleure ) , c'est le minimum que je puisse faire pour sa mère , elle m'a tant aidé  cette femme , que son âme repose en paix.


Sacrée joueuse ( disais-je de la tete ).

Rachida ! Tournure de ma vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant