UNE VIE DE MARGINALE

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J'ai beaucoup transpiré là où j'étais Que j'ai fini par m'endormir.

💭💭💭

- Hey que fais tu là ? ( me demandait le chauffeur ).

J'ouvre les yeux et le soleil se tamponne sur mon visage .

Je me leve et sort de la mâle.

- hey je te parle , mal éduquée , comment as - tu fais pour entrer ici ?

- je..j..je..

- tu vas me payer le trajet . ( annonçait-il )

- hey yaw wathiel ma sama bagage yi !( hey toi , fais descendre mes bagages ) . disait le voyageur.

Il se retourne et j'en profite pour fuir , il n'a pas cherché à me rattraper , il voulait juste me faire peur .

Et si on l'avait attrapé sur le chemin pour lui demander ce que je faisais là-bas , que répondrait t'il ? Il aurait sûrement des problèmes.

J'ai pas réfléchi , je sais . mais il fallait que je m'evade de cette maison où une prison est mille fois mieux .

(...)

Il faisait 20H quand j'etais dans les rues de Dakar ,

Je ne savais ni où aller ni où dormir.

J'achete du couscous de mil avec du lait que je grignote avant de me poser à côté des camions pour dormir.



(...)
Il faisait tellement frais a Dakar , le bruit des voitures , des passagers résonnait dans ma tête tels des tambours .

Je prend quelques cartons avec quoi je me couvre.

(...)

-hummm burk ,oufouu.

J'ouvre les yeux et vois un homme qui pissait juste à côté de mon dortoir .

- ferme-la sale gamine . si c'était ton père tu ne lui ferais pas la remarque .

- mais heureusement que mon père ne ferait jamais ce genre de chose.

- réponds encore et je te casse les dents . mal élevée . petite mandiante . imbécile

Je me tais tout en prenant conscience qu'il était plus âgé que moi et qu'il pourrait me frapper sans qu'on ne m'aide.

Ici c'est Dakar, dit en wolof ''Ndakaaru Ndiaye'' . c'est la loi de chacun pour soit Dieu pour tous qui se déroule , du moins d'après ma vision des quelques heures que je viens de Passer ici.

La journée , j'errais dans les rues comme une mendiante , j'avais des habits très sales. Defois meme On m'appelait pour me dire '' hey viens prendre ces biscuits '' .

Que faire ? À Cet âge je subis cette souffrance toute seule . sans Mére ni pére .

C'est seulement dans ces moments là que le coeur s'endurcit pour ne pas laisser place à l'amour .

Je ne connais personne ici , j'ai pas de parents proches ni rien . je vais devoir garder l'argent que tante marieme m'a offert car j'en aurais besoin.

À l'aprés midi , je regardais les mendiants manger .

J'avais le ventre qui grouillait . tellement qu'il faisait un bruit fou.

- hey mbadaa ? arre niam. ( hey ça va ? Viens manger )

- mbada. A nanta Puular dh. ( ça va , je ne comprend pas le puular )

- kay agne ! (Viens manger ).

J'ai même pas pris la peine de répondre , je l'ai vite suivi.

Rachida ! Tournure de ma vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant