Die or live to fall

Number I

Mardi 8 juillet

PDV Chase

Notre Berg vient de se poser sur la piste d'atterrissage de Minastria. Quatre sont déjà arrivés, les autres ne devraient plus tarder. Nous sommes environ 50 milles, ce qui est plutôt pas mal entre nous. Bien évidement, pour les colonels ce n'est pas assez, mais il faut faire avec ce qu'on a. Tous les habitants des bunkers sont partis à Xandar comme prévu.

Depuis mon anniversaire, je n'ai pas beaucoup reparlé à la sorcière, pourtant je pourrais presque encore sentir ses lèvres douces et froides sur les miennes. Cet anniversaire a été l'un des meilleurs de ma vie. Il avait super bien commencé, mais la fin était juste magique. Si ça pouvait être comme ça tous les ans, ça serait vraiment génial. Mais malheureusement, la rousse ne m'a pas reparlé et moi non plus. À vrai dire, j'ai l'impression qu'elle me fuit, comme si elle regrettait ou qu'elle avait honte. Alors que c'est franchement ridicule, moi je n'ai pas honte et je ne regrette absolument rien, cependant, je ne suis pas elle et elle n'est pas moi. Chacun ses décisions et ses réactions.

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Il est 7 heures, nous sommes tous en place, les bataillons sont constitués, les ordres donnés. Nous sommes prêts. J'ai personnellement demandé à être dans le bataillons d'Athénaïs, je veux pouvoir l'avoir dans mon champs de vision et la surveiller. J'ai d'ailleurs été nommé leader de mon groupe.

C'est stupide ?

Rien à faire.

Silas donne le signal.

Nous y allons.

Les premières lignes déposent les bombes, les snipers se tiennent prêts à tirer et les hommes de secondes lignes prêts à lancer les grenades inflammatoires.

L'explosion retentit, l'alarme d'urgence de la ville sonne, c'est à nous. Tandis que les Grenade sont lancées, cinq bataillons dont le mien, se lancent à l'intérieur. Notre objectif le bâtiment où sont retenus les prisonniers.
Nous courrons aussi vite que nous pouvons, les hommes lourdement armés de Snow ne devraient pas tarder à arriver. Il y a des caméras partout et nous n'avons pas assez de temps pour les détruire toutes. Une dizaine de bataillons assurent nos arrière, tandis que trois quinzaines ratissent les bâtiments de direction, à la recherche de données que nous pourrons exploiter.

Comme je l'avais prédis, un groupe armés jusqu'aux dents du Black Capitol nous tombe dessus. Tous le monde se met à l'abris, les tirent fusent de partout, les hommes en vert cris des ordres dans tous les sens. Une balle passe près de moi, je riposte et tue trois hommes. Nous sommes plus nombreux qu'eux, ils tombent tous comme des mouches. Une fois débarrassé, on continue et le bâtiment tant convoité apparaît devant nos yeux.

Ce n'est cependant sans compter sur le Black Capitol, que nous finissons séparer entre bataillons par une bombe. Alors que je me remet doucement de ma chute, les oreilles sifflantes, je remarque qu'Athénaïs n'est plus là. Malgré ma cheville blessée légèrement et mon arcade, je cherche la rousse autour de moi.

-Athénaïs ? Athénaïs ? Je crie.

Je fini par la trouver, assise par terre, son arc à ses pieds, la tête entre les mains. Soulagé, je me dirige à vive allure vers elle et prends son visage en coupe.

-Tu vas bien? Je demande en observant sa lèvre fendue et son arcade ouverte.

-Ça va. Me répond la rousse encore secouée par sa chute.

-Les autres vous allez bien ?

-Ça va t'inquiète pas. Quelques légères blessures par ci par là, mais sinon rien de bien méchant. Me répond August, un lieutenant de Lonadia.