Je Suis Terrifiée.

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Samedi 25 Novembre

PDV Athénaïs

Ma maladie gagne de plus en plus de terrain. Les douleurs augmentent continuellement. Je maigri de plus en plus, je deviens encore plus faible de jour en jour. Je vais bientôt mourir. Je le sens et je le sais.

Il est plus de 14 heures, mes amis sont là avec moi, depuis le 1er jour de mon arrivée ici. Et comme surprises, ils m'ont apportés deux choses. La première Five, je ne l'avais pas vu depuis plus de deux semaines. Il m'avait tellement manqué et moi aussi visiblement, puisqu'il a carrément sauté sur mon lit pour venir me voir.

Ensuite, leur deuxième surprise est le livre que Ayden et Primrose m'avaient offert. Talia et Silas l'ont remplis de photos et de petits mots. C'est ensemble, assis sur le lit avec Five sur mes genoux, que nous le feuilletons.

Nous voyons des photos de notre adolescence, nos sorties au lac. Les photos d'anniversaire. Des photos avec Maxen. Des mots que mon petit ami de l'époque avait écrit. Vers le milieu se trouve des photos datant de cette année. On nous y voit tous, les 18. Puis des photos par petits groupes à divers endroits. Certaines à Wenceslas, d'autres à la clairière, il y en a même à Délania à la cafétéria ou pendant les entraînements. Plus nous avançons, plus il y a de photos.

Les dernières sont surtout centrées sur moi, ainsi que mon frère et ma sœur. Il y a des photos de nous en train de chanter, de danser. Et à mon grand étonnement, on y trouve des images de Chase et moi s'embrassant, dans la clairière, sous le grand chêne pendant le cap où pas cap. Des images de nous dormant dans la voiture, il y a même la photo du dernier bal. Nous sommes vraiment beaux maintenant que je la regarde.

Et puis sur les toutes dernières pages, ils y ont collé des photos de chacun de nous petits. De Silas quand il avait 3 ans, de Liv lorsqu'elle était en robe rouge avec un nœud papillon dans ses cheveux à l'âge de 2 ans. Il y en pleins, c'est vraiment trop mignons.

Je les remercie en prenant mes amis dans les bras. Je les aime tellement.

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PDV Chase

Nos amis sont partis manger à la cafétéria, pendant ce temps là, Athénaïs et moi parlons ensemble. Nos mains sont entrelacés et nos regards ne se quittent pas. Je sais que son heure approche et ça me brise le cœur. Je veux profiter d'elle, jusqu'à son dernier souffle.

J'ai toujours eu peur d'avoir le cœur Brisé, ce depuis que je suis tout petit. Malgré cette crainte, la vie et le destin ont fait qu'il a été Brisé plusieurs fois. Athénaïs la réparé en quelques semaines seulement, elle est la personne qui me l'a guéri, mais elle sera aussi la personne qui me le rebrisera.

J'aurais aimé vivre plus longtemps à ses côtés, en fait, j'aurais aimé vivre le restant de ma vie à ses côtés. Vivre heureux dans une maison près d'un lac, avec nos amis, notre familles. Faire des fêtes de voisins. Voir les enfants jouer dans les jardins.

-Dis. Je commence. Tu t'es déjà imaginé un futur ?

-Oui. Avant notre relation, je m'étais seulement imaginé une vie avec mes meilleurs amis et tout mes proches. J'avais à l'idée de ne pas retomber amoureuse après Maxen. Et puis, tu es arrivé. Alors à ce moment là, tout mes plans ont changé. Je me suis imaginé un nouveau futur, avec toi dedans, comme personnage principal. Commence ma petite amie en souriant légèrement.

-Je me suis dit qu'on se serait peut-être mariés, qu'on aurait une belle et grande maison au milieu de pleins d'arbres. On aurait nos amis et notre famille qui vivraient à côté de chez nous. Tu irais travailler, tu ferais le métier que tu as toujours voulu faire. Et moi de même. On vivrait notre vie.

Je souri à son discours. C'est une vraie petite vie tranquille qu'elle nous avait imaginé là.

-Si tu pouvais avoir des enfants, tu en aurais voulu ? je demande.

-Oui. Du moins, j'aurais aimé avoir une petite fille. Sourie Athénaïs.

-J'imagine une petite tornade rousse qui court partout. Une vraie beauté, comme sa mère. Je dis en caressant la joue de ma copine. Et tu aurais un nom pour notre fille ?

-Tu sais qu'elle n'existera jamais ? Rigole Athénaïs.

-Je sais bien. Mais on peut imaginer. Je dis simplement en souriant.

-Mélody. Répond Athéna plus sérieusement.

-C'est très joli.

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Mardi 28 Novembre

PDV Chase

Nous sommes tous les 5 réunis dans la clairière en face de l'hôpital. La nuit est tombée depuis plusieurs minutes déjà. Les étoiles commencent à apparaître, le ciel est dégagé cette nuit, nous avons de la chance. La lune est pleine, aucun nuage à l'horizon pour la cacher. C'est une belle soirée.

Athénaïs est sur mes genoux, je la tiens fermement contre moi, une main sur sa taille et l'autre sous ses jambes. Ma petite amie a enroulé ses bras autour de ma nuque et observe le ciel. Nos amis nous entourent et regarde en haut.

-Je suis terrifiée. Murmure Athénaïs.

Je baisse le regard vers elle et la regarder avec attention.

-Qu'est-ce qu'il va se passer ensuite ? Dit-elle doucement. Pour vous. Pour moi. Je ne veux plus souffrir. Mais je ne veux pas mourir. Je ne veux pas vous laisser. Je ne veux pas te laisser. Et s'y tu m'oubliais.

-Jamais je ne t'oublierai. Je dis en lui carresant la joue tendrement. Tu es celle qui a réparé mon cœur. Tu m'as fait devenir quelqu'un de meilleur. Je te suis redevable de énormément de chose. Je t'aime. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé. Tu es la personne la plus importante de ma vie.

Athénaïs semble quelque peu rassurée et recentre son regard sur le ciel, non sans se cerrer davantage contre moi.

Cela fait plusieurs heures que nous sommes là, personne ne parle, nous observons juste les étoiles. Gabriel a pris contre lui les filles, toutes les deux sont blottis contre lui.

Les travaux de reconstruction ont bien avancé lorsque je regarde autour de moi. Eugène et Jenna, la chef de Minastria, ont eu l'idée de construire plusieurs villes sur le continent. Il y aura des maisons pour tout le monde, des écoles, des centres de formations pour divers métiers, des centre commerciaux, des hôpitaux. Tout ce dont nous aurons besoin.

-Ne m'oubliez jamais. Murmure soudainement Athénaïs.

-Pourquoi tu dis ça ? Demande Liv en tournant la tête vers nous.

-Promettez le moi.

-On te le promet. Dit-on en cœur.




-Ana? Ana? Ana, Nan. Nan, pas maintenant. Nan. Je t'en supplie, pas aujourd'hui...Nan, Athéna..


-Bordel, Nan. Respire. Respire. Allez. Allez...

-Athénaïs.... Nan !!

 Nan !!

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Die or live to fallOù les histoires vivent. Découvrez maintenant