Annabelle Noriega.

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Mercredi 18 Octobre

PDV Athénaïs

Le jour de la fin de tout ce cauchemar a Sonné. Nous marchons tous ensembles, les bunkers plus Xandar, vers le Black Capitol. Nous sommes 50 milles, peut-être que Snow et ses hommes sont plus nombreux, mais peu importe. Nous allons nous battre pour notre liberté, pour avoir une vie meilleure et assurer un meilleur futur à nos enfants.

La première offensive est lancée. Nous sommes une centaine de bataillons, deux bataillons par zone et cinq pour la zone de résidence de Snow. Dans mon bataillon se trouve mon frère, nous allons rester ensemble quoi qu'il arrive. Nous arrivons vite vers notre zone indiquée. Sans plus attendre, les Xandariens utilisent leurs pouvoirs, ils y mettent le feu et détruisent tout. Puis, nos autres compagnons utilisent leurs armes pour tuer les soldats et les gens qui veulent s'en prendre à nous.

Les soldats en verts arrivent presque aussitôt, les bruits d'explosions et de balles se font entendre. Y sont mélés les cris d'effroi et de peur des habitants. Les balles fusent dans tous les sens, tout comme les gens qui courent dans tous les sens, tentant de se protéger.

Soudain, des soldats me barrent la route et pointent leurs armes sur moi. Je tire plusieurs flèches et arrive à en tuer deux et en blesser un. Les autres continent de me tirer dessus. J'utilise alors mes pouvoirs et les gèlent sur place avant de les faire exploser. Je passe près des débris sans les regarder.

Un bâtiment explose près de moi, des débris tombent et viennent s'échouer vers moi, de la poussière envahi le périmètre. Tous les gens autour dont moi, toussent pour tenter de respirer et de faire partir la poussière de nos poumons. Mes oreilles sifflent à cause du bruit de l'explosion. Peu à peu, les sifflements s'estompent et je continue dans la lancée.

Je constate que plus la Rébellion avance, plus les cris et les tirs de balles se rarifient. Ce qui doit sans doute être une bonne chose. Du moins je l'espère.

Il est plus de 18h lorsque nous revenons à la base. Celle-ci se trouve à plus de deux kilomètres de Minastria. Lorsque j'arrive dans la salle commune, c'est l'heure de l'annonce des pertes et des blessés. Je me mets dans un coin et écoute Eugène. Mon frère est parti voir sa copine, quand à mes amis, je ne sais pas où ils sont. Alors qu'il commence à annoncer les morts, une boule se forme dans ma gorge et mon ventre se tord douloureusement. J'espère au fond de moi, qu'aucun de mes amis n'est mort. Pas encore. Pas si près du but.

-Annabelle Noriega.

Cette première offensive s'est apparemment bien déroulée, si j'en crois les dires des personnes autour de moi. Le nombre de pertes matérielles est assez conséquent et c'est une très bonne chose. Les soldats de Snow ont baissé en nombre de quelques milliers seulement, mais c'est déjà un début. D'après Eugène, ils sont 80 milles. Plus nombreux que nous, mais ça n'empêche que nous sommes plus forts qu'eux.

-Ashton Myler.

À l'entente du nom d'un de mes meilleurs amis, mon cœur manque un battement.

-Mary Daval .

Des larmes remplissent mes yeux et menacent de couler. Je mets ma main devant ma bouche afin de faire taire mes sanglots. Ils ne peuvent pas être morts. Non. Pas aujourd'hui. Pas maintenant. Nous sommes si près du but.

-Josh Le Brave.

C'est le coup de trop. Mes larmes coulent à flots sur mes joues. Mes sanglots ne font que croître. Ma vue est trouble, c'est difficilement mais sûrement que je sors de la salle et vais dans le couloir. Je m'appuie contre le mur et me laisse glisser au sol, la main devant ma bouche. Je ferme les yeux et rejette ma tête en arrière.

Die or live to fallOù les histoires vivent. Découvrez maintenant