Two lovers for me

Chapitre 18

:)

Des mains me touchent, quelqu'un force mon corps pour me déshabiller.

Je ne veux pas. Il n'a pas le droit. Je veux pas qu'il me touche. Il me fait mal. Je veux pas de ça.

C'est là que je sens cette chose entrer en moi. Des mots violents. Douleur.

Je me réveille en sursaut, j'ai poussé un cri. Je pleure. Des tremblements me secouent.

Quelques secondes plus tard Jimin et Jungkook apparaissent dans la chambre. Je n'arrive pas à m'arrêter de pleurer.

Jimin s'allonge à ma gauche tandis que Jungkook s'allonge lui du côté droit.

Sans un mot tous les deux s'approchent doucement de moi. Mon corps est réchauffé par leur présence. Le contact avec leurs corps est agréable, apaisant.

Toujours en pleurant je me blottis contre Jungkook. Celui-ci me serre contre lui. Jimin s'apprête à se lever.

- Hyung. Il s'arrête aussitôt. Toi aussi, sers-moi fort.

Malgré mes sanglots il a compris. Je sens à nouveau le poids de son corps derrière moi et un torse se presse contre mon dos et deux bras serrent ma taille.

Je me sens enfin en sécurité. Je ne suis pas habitué à des contacts, mais j'en ai vraiment besoin maintenant.

Je veux oublier. Je veux qu'on me dit que je suis pas seul et que ça n'arrivera plus jamais.

Je sens deux bisous, un dans mon front et l'autre sur ma nuque. Je n'arrive plus à m'arrêter. Je continue de pleurer.

- On est là hyung.

- On ne te lâchera pas Taehyung.

Je me sens tellement bien entre eux. Deux chaleurs serrant mon corps.

- Mer-merci.

Comme réponse les deux me refont un bisou.

- Jung-ko-ok je pe-peux me retour-ner ?

Je relève la tête vers Jungkook celui-ci me sourit. Il desserre ensuite sa prise sur moi. Et Jimin aussi.

Je me retourne pour faire face à Jimin qui me questionne du regard.

- T-tes br-bras.

Il sourit de toutes ses dents et m'ouvre ses bras pour m'accueillir, je m'y blottis. Jungkook nous serre contre lui dans mon dos.

Je ne sais combien de temps mes pleurs ont duré. Mais après un long moment ils se sont taris.

Aucun des deux n'a parlé.

Je m'endors dans leurs bras, les joues encore barbouillés de larmes.