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Mastu X Noéline (P 2)

Point de vue de Théo:

J'étais en train de mettre des affaires dans mon sac, quand on sonna à ma porte. Vu le nombre incalculable de DING qui s'enchaînaient, je supposai que c'était Nono.

Noéline: Hey, salut renoi!

Théo: B'jour face de cul! Qu'est-ce que tu fais là?

Noéline: Ben... Je voulais savoir si la proposition pour Halloween tenait toujours?

Théo: Ben oui, bien sûr, et je viens manger chez toi après!

Noéline: Eh mais j'ai pas signé pour ça, moi!

Théo: Tas rien signé du tout, calmos.

Je vois Pumpkin miauler à ses pieds. Elle se baisse et le met sur son épaule version Pikachu.

Théo: Mais il t'aime, non?

Noéline: Ouais, plus que toi! Bon, allez, je te le rends. Tu vas bosser, là? Enfin bosser... T'as compris ce que je voulais dire!

Elle trouve toujours le moyen de me charier plus ou moins gentiment. Adorable cette fille, vraiment!

Théo: C'est un boulot, je suis payé pour faire rire les gens! Et puis non, je l'emmène chez le véto.

Elle paraît réfléchir, puis me lance le plus gros clash de l'univers:

Noéline: Ben je suis sûre que si t'étais payé pour dire des conneries, en 20 minutes tu serais milliardaire!

Théo: Et je dois prendre ça comment?

Noéline: Comme tu veux!

Théo: Par derrière, alors.

Elle reste bloquée pendant quelques secondes, puis comprend.

Noéline: Oh non, Théo non!

Théo: Et si... Bon, je dois y aller, désolé. À demain soir, je viens chez toi pour t'aider à choisir tes vêtements!

Noéline: Et moi je te maquille!

Théo: Mouais...

Noéline: Héhéhééé...

J'avais oublié cette étape, celle que je déteste le plus. Mais bon, si c'est avec elle, je prends! Je l'imagine déjà, collée à moi, un pinceau dans la bouche... Non, redescends tout de suite, mini Théo! (Si vous avez la réf vous avez officiellement perdu toute innocence)
Après une journée harassante, je rentre enfin me coucher. Nan, j'déconne, j'ai juste emmené Pumpkin chez le véto, je vais le rechercher demain matin. Ouais j'suis pas allé bosser, demain non plus d'ailleurs, et alors? J'vous emmerde!

~Éllipse jusqu'au lendemain soir, 19 heures chez Nono~

Je m'installe confortablement sur le canapé, attendant qu'elle revienne avec des tenues.

Noéline: Théo? Je mets laquelle?

Elle me présente 2 robes: une noire, l'autre rouge.

Théo: Ben... La rouge, ça te changera des couleurs ternes!

Elle acquiesce, visiblement convaincue.

Elle revient donc changée, sa robe décolletée lui allant parfaitement. Celle-ci lui descendait jusqu'à mi-mollets. Elle avait par ailleurs accroché autour de son cou un collier noir et des boucles d'oreilles assorties.
Elle demanda timidement:

Noéline: Ça va comme ça?

J'étais bouche bée. Je n'avais jamais remarqué à quel point elle était belle et rayonnante en tenue de vampire. Quelle comble, j'avais également choisi ce déguisement!

Théo: Euh... Je... Ouais... Ouais c'est génial!

Pourquoi mon coeur bat aussi vite? J'ai mes mains moites, et mini Théo veut se redresser.

Est-ce que je l'aime? Je crois bien...

Je me change également, et elle réussit par je ne sais quel moyen de persuasion féminine à me faire asseoir pour me maquiller.
Tout était comme je l'imaginais: elle était collée à moi, un pinceau dans la bouche et un autre frottant sur mes yeux. Je ne bougeais plus, car je "l'emmerdais en gesticulant de droite à gauche". Sympa! Mais bon, la vue compensait le reste!

Nous partîmes dans Angers à la recherche de bonbons, affamés. Nous avions décidé de tourner en ville jusqu'à 21 heures, puis rentrer nous démaquiller et aller dans un café.
Nous réussîmes à remplir un sac entier de sucreries diverses, des carambars aux caramels, en passant par les sucettes et les têtes brûlées.
En rentrant, nous nous sommes gavés du pain d'épices qu'elle avait préparé cet après midi.

Noéline: Bon, arrête de rêver, je vais te démaquiller!

Elle prit un coton et l'imbiba de liquide. Elle le passa sur mes joues afin d'enlever la poudre noire. Ses lèvres étaient pincées et ses yeux plissés, reflétant une immense concentration. Puis, elle me dit de fermer les yeux, et passa doucement le tissu sur mes paupières. Son toucher était semblable à une caresse, si doux que je l'aurais cru inexistant. Et puis soudain, elle s'arrêta. Je ne sus pourquoi, jusqu'à ce moment où elle me dit:

Noéline: Excuse moi...

Et je sentis une pression sur mes lèvres. J'ouvris les yeux, effaré. Elle fit un bond en arrière, honteuse.

Noéline: Pardon Théo, je... Je sais pas ce qui m'a pris, je...

Je coupais court à ses explications en l'embrassant fougueusement, baiser auquel elle répondit. Nos langues se rencontrèrent et nos corps aussi. Le manque d'oxygène, aussi nécessaire soit-il à la vie, nous stoppa brusquement. Front contre front, nous sentions le souffle de l'autre sur notre peau.

Noéline: Je crois que je suis tombée amoureuse d'un fou...

Je la regardai dans les yeux, alors que l'euphorie m'envahissait tout entier et je caressai son dos, doucement.

Théo: Moi aussi je t'aime, plus que tout!

Notre souffle récupéré, nous nous levons et partons dans sa chambre, où tout devint sérieux.
Beaucoup plus sérieux...
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Le lemon arrive juste après!

La suite au chapitre prochain!

Bisous mes p'tits bouchons!