Guizzi X Maria (P 4)

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Point de vue Guizzi:

Guizzi: Maria Paul est demandée à la tente, nous allons nous coucher! Je répète, Popol est demandée à la tente!

Maria: Oh ça va, ta gueule!

Nous partons nous coucher vers 22 heures, le départ étant donné vers 7 heures 30...  Cette nuit s'annonce difficile.

Maria: Et c'est là qu'on est contents d'avoir écouté Papamixem, parce qu'on est claqués!

Guizzi: Pas faux. Mais je t'avoue que j'aurais du mal à dormir dans ces conditions!

Elle soupire, et regarde la tente des Neoxem.

Maria: C'est plus facile pour d'autres, écoute!

Rrrrr... Zzzz...

Guizzi: Ils déconnent, j'espère?

Maria: Non... On va essayer de faire comme eux!

Après maints efforts, nous rentrons dans nos duvets. Ils sont hyper larges, on pourrait en mettre 2 comme nous!

~1 heure plus tard~

Maria: Tu dors?

Guizzi: Oui.

Maria: Ok bonne nuit.

Gros blanc.

Maria: T'es vraiment un connard, tu le sais, ça?

Guizzi: Ma mère m'appelle connard, mon père m'appelle connard... C'est mon deuxième prénom! Mon ex aussi m'appelle connard, d'ailleurs.

Maria: Nan, mais entre ex on s'appelle tous comme ça, c'est un signe de reconnaissance!

Guizzi: Mouais. Sinon, tu dors toi?

Maria: Putain, mais t'es pas possible... Dit-elle en gloussant. J'arrive pas à dormir, j'ai froid comme c'est pas permis!

Guizzi: Ça c'est parce qu'on est encore jeudi, tu verras!

Maria et Guizzi: Vendredi tout est permis!

Guizzi: Oh bien joué, dommage que ça soit pas filmé...

Maria: Mouais.

Soudain, quelque chose se pose sur mon sac de couchage, puis remonte sur ma joue.

Guizzi: Woooh, c'est quoi ça?!

Maria: Nan mais du calme, c'est juste moi!

Guizzi: Hein?

Je saisis la "chose", qui s'avère être sa main, et constate la froideur de celle-ci.

Guizzi: Mais t'es congelée, c'est pas possible!

Je me rapproche d'elle doucement. Heureusement qu'il fait noir, je me déplace comme Chenipan! Comment ça, j'ai l'air con? Bah allez vous déplacer dans un sac de tissu, vous, et dites moi si c'est pratique!

Elle frissonne... C'est vrai qu'il fait froid, mais à ce point là...

Guizzi: T'aurais pas un trou, là-dedans? C'est pas normal que t'aies aussi froid!

Maria: Ah, euh... Maintenant que t'en parles, y a comme un courant d'air... Ah bah oui, y a un gros trou, la fermeture déraille.

Guizzi: Viens on échange! Je veux pas que tu te transformes en Ben & Jerry's, j'ai besoin de toi.

Maria: Hors de question! C'est toi qui vas attraper froid, ce sera encore pire!

Donc la seule solution... Ça serait quand même pas de... Non! Pas que ça me dérange, mais c'est un peu gênant, non?

J'allume la petite lanterne que nous a laissé Maxime, et m'assieds comme je le peux.

Maria: Eh doucement, ça pique les yeux...

Guizzi: On s'en fout, tu vas te rendormir aussi sec. T'as pas compris que si l'un de nous attrape quoi que ce soit, un rhume ou une angine, on va être rapatriés en France aussi vite et mis en quarantaine! Le coronavirus, c'est pas un truc à prendre à la légère. À première vue, il n'y a qu'une seule chose à faire... Mais c'est un peu gênant...

Maria: Euh... De quoi tu parles?

Guizzi: Je suis désolé de te dire ça comme ça, mais il va falloir qu'on dorme ensemble pour le reste du voyage...

Maria: Pardon? Enfin... C'est pas que j'en ai pas envie, mais ça va exciter les fangirls, je pense.

Guizzi: On a pas à en parler, c'est bon! Et puis c'est ça ou être malade et rentrer, quitte à choisir je préfère être avec toi...

Ça c'était gênant, gros! Ça s'appelle une phrase de forceur lourdaud.

Maria: C'est vrai que dit comme ça... Bon. Allez, ouvre moi ça, faut que je passe!

Guizzi: Heureusement qu'il est large, enfin... Heureusement qu'on est pas gros, plutôt!

Maria: Pas faux, limite on a de la place, là!

De la place, de la place... Tout est relatif! Mon front est à 10 centimètres du sien, et on est collés comme des sardines.

Guizzi: Toi ça ce voit, t'es habituée à vivre dans un mini appart!

Maria: Littéralement, à Paris j'avais un une pièce de 9 mètres carrés. À peine deux fois la tente!

Guizzi: Boh, du coup t'es pas dépaysée!

Maria: Pas des masses, non...

On galère à trouver une position confortable, s'il y en a une à trouver. Au bout d'un moment, je finis par avoir épuisé mon stock de patience, et je passe mon bras autour d'elle pour la bloquer. Elle n'arrête pas de gesticuler!

Guizzi: Maintenant tu bouges plus, et c'est bon!

Maria: Juste deux secondes... Gné... Voilà!

Elle s'était plongée dans le sac de couchage jusqu'au front, et sa tête reposait dans le creu de mon cou. Je me sentais étrangement calme, apaisé... Comme si le fait de l'avoir dans les bras était rassurant.

Maria: C'est beaucoup mieux comme ça... Bonne nuit Connard...

Guizzi: Bonne nuit Popol.
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Si vous savez à quoi correspond le surnom Popol chez un garçon, vous êtes très bien renseigné. Trop renseigné.

La suite au chapitre prochain!
Bisous mes p'tits bouchons, prenez soin de vous 😘

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