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Joyca X Aylona (P 4)

Point de vue d'Aylona:

Je me réveille à 10h30 en rencontrant violemment le parquet.

Jordan: Oh pardon! Je voulais pas te pousser aussi fort!

Si mes yeux étaient des revolvers, Jordan serait une passoire à cet instant.

Aylona: Je DORMAIS Jordan. Tu vas souffrir.

Jordan: OuPs J'aI fAiT uNe BêTiSe...

Aylona: Une grosse bêtise. ATTAQUE DES CHATOUILLES!

Je lui saute saute dessus et l'immobilise grâce à une prise de judo. Je le fait rire jusqu'à ce que le voisin tape dans le mur:

Voisin: Mais c'est pas bientôt fini, merde à la fin!!! Entre vous et le voisin du dessus, je m'entends même plus me branler!

Jordan: Ah, bah si vous vous entendez plus vous branler, on va arrêter, hein. Bonne journée m'sieur Ternove!

Ternove: Bonne journée gamin! Et à la jolie demoiselle aussi!

Aylona: Merci monsieur!

On éclate de rire. Jordan me précise inutilement que ce monsieur a l'humour de Jean-Marie Bigard. (Nda: Bigar ou Bigard?)

Aylona: Mec j'adore ton voisin!

Jordan: Lui aussi il t'adore.

Son visage se ferme. Il serait donc jaloux?

Aylona: Bah quoi MON Jordan? T'es quand-même pas jaloux d un vieux monsieur?

Ce-disant, je me colle à lui et caresse son torse pour le faire réagir. Il rougit instantanément et baisse les yeux.

Jordan: Mais non, j'suis pas jaloux.

Aylona: Aah, tant mieux!

Je sors du lit et lui jette un oreiller à la tête. Je prends ma voix la plus gamine et lui dit:

Aylona: J'ai faim! Allez, dépêche on va rater Foot 2 rue!

Il se lève difficilement, encore tout ensommeillé.

Jordan: Tu sais où sont les chocapics, je suppose...

Je souris en entendant le nom de nos céréales préférées. On a toujours aimé ça, il m'a convertie au lycée. Pendant qu'on révisait un DS de sciences, il m'en a servi un bol avec du lait chaud. C'est mon petit déjeuner et mon goûter tous les jours depuis ce temps là, ça va faire 6 ans.

Nous nous installons de nouveau devant la télé et dégustons (nous nous enfilons) des pétales de chocolat.

Jordan: Fini!

Quel morfale! Il va en rechercher un bol, en plus! C'est pas grave, c'est son troisième seulement.

Jordan: Quatrième bol!

J'en recrache presque mon lait. Quatre bols en moins de 30 minutes?

Aylona: Tu t'es entraîné pour les bouffer aussi vite?

Jordan: Pas besoin. J'ai l'estomac qui part de la gorge jusqu'au troufion!

Aylona: Toujours aussi distingué, à ce que je vois.

Jordan: On change pas les bonnes habitudes!

Une quinzaine de minutes plus tard, je me prépare à aller rencontrer mon équipe. Je me maquille et enfile un blouson en cuir noir.

Aylona: Jordan, je vais devoir partir.

Jordan: Ah... Je viens te chercher au commissariat vers quelle heure?

Aylona: T'embête pas avec ça, je reviens à pieds. On sait jamais combien de temps peut durer une perquisition!

Jordan: Tu sais, Angers est pas très bien fréquentée le soir. À partir de 17 heures c'est chelou, t'as les toxicos et autres délinquants qui sortent, je veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit.

C'est chou, il s'inquiète pour moi! Après l'avoir rassuré maintes fois, je pars sur le lieu de l'opération.

J'arrive une demi-heure plus tard devant une grande maison avec un immense terrain. J'ai rencontré mes collègues:
-Stéphane, qui s'occupe de l'administratif
-Mathieu, officier de terrain
-Julie, envoyée du procureur de la république

Nous sommes accueillis par le patron lui même. Nous fouillons le rêve de chaussée et ne trouvons rien d'intéressant.

Aylona: Pouvez vous me suivre à l'étage, monsieur?

Boss: Mon fils y est déjà. C'est lui qui surveillera et vous aidera si besoin.

Génial... Un bipolaire peut être pervers et tueur avec nous? Why not...
Le patron nous suit quand même, pour que l'on aille plus vite et faire 2 pièces en même temps. Je me retrouve seule dans la chambre du garçon, accompagné de ce dernier.
Il est grand, brun, très musclé (assez pour m'immobiliser en u  rien de temps) et bourré de tics. Il ferme ses yeux 2 fois par seconde, ses mains tremblent... Il n'est pas rassuré.

Au moment où je commence à fouiller un de ses tiroirs de bureau, il me saute à la gorge. J'ai à peine le temps de crier qu'il est sur moi et me roue de coups.

Gamin: Touche pas à ça! Connasse! Graaah, j'vais te tuer comme l'autre pute!

Quand il se rend compte de l'info qu'il vient de balancer, il est trop tard. Mathieu l'a maîtrisé et Stéphane me relève. Je souffre en respirant. Je soulève mon t-shirt et constate qu'un énorme bleu se forme déjà sur mon flanc droit.

Je reprends la fouille là où je l'avais arrêtée et trouve une petite boîte bleue. Je l'ouvre et un médaillon en tombe...
Cette chaîne...

Stéphane me la prend des mains et lit à voix haute:

Stéphane: Pour le plus joli des coeurs, Marie V.

Tout le groupe a une illumination.

Julie: La perquisition est terminée, on en a assez pour l'inculper.

Mathieu: Monsieur Elliott Hernink, à compter de ce jour à 17 heures 27, je vous place en garde à vue. Vous avez le droit de garder le silence, vous serez assisté par un avocat lors de votre interrogatoire et votre procès.

S'ensuit le protocolaire passage de menottes et retour au bercail. On l'interrogera demain matin à la première heure!
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SUSPENSE! La suite au chapitre prochain!

Bisous mes p'tits bouchons!