Le Grand JD X Maya (P 6)

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Point de vue de Maya:

Comme toujours, je laisse Julien prendre le volant. J'ai le permis, enfin! Mais pas de voiture. Donc je laisse les autres faire les chauffeurs de taxi!

Julien: T'endors pas maintenant, on est bientôt arrivés!

Quelques minutes plus tard, un grand hôtel particulier se dresse devant nous.

Julien: Résidence Onster, construite au début du 20ème siècle. On a vu le propriétaire rentrer chez lui, mais il n'est jamais ressorti. Il a été assassiné par un de ses domestique, aucun n'a jamais avoué le crime, m'annonce-t-il d'un ton de conspirateur.

Mes yeux s'illuminent, mon coeur s'emballe. Un bâtiment ancien, peut-être hanté? C'est le rêve!

Maya: Mais c'est trop bien!

Nous grimpons les quelques marches qui nous séparent de l'entrée et pénétrons dans le hall.
Il est magnifique, et malgré les tags et autres dégradations, les fresques du plafond sont presque intactes.

Maya: Oooh... J'adore l'ambiance, c'est fou comme c'est glauque!

Julien: C'est fou comme t'as des goûts bizarres, surtout...

Maya: C'est pour ça que tu m'aimes! Dis-je en riant.

Julien: Aah, si tu savais...

Maya: Pardon?

Julien: Euh... Je... Nan, j'ai pensé à voix haute. 'Scuse.

Mouais. Nous commençons donc à explorer les pièces comme il se doit, passant de l'une à l'autre, reconstituant les décors grâce à notre imagination. Aucun de nos détecteurs ne s'est déclenché, pas même la caméra thermique.

Julien: Regarde! On dirait pas un ange, là? Dit Julien en ouvrant un vieux cahier. 

Maya: Ouais, exact! Ça a l'air d'être un vieux carnet à dessin, laisse le où il était...

Julien: T'as raison...

Vers 2 heures du matin, nous commençons à chercher une pièce où nous pourrions dormir.

Julien: Faut aller à l'étage, parce que si jamais des gens rentrent, on aura le temps de les entendre monter jusqu'ici.

Maya: Tu veux avoir le temps de te barrer?

Julien: On sait jamais!

Maya: Oh, non! Recommence pas avec ça!

Julien: Nan, j'rigole. Plus sérieusement, si un mec monte et que j'arrive pas à l'arrêter, t'occupes pas de moi: tu fonces à la voiture et tu te tires!

Je marque un temps d'arrêt. Il ne veut quand même pas que je file comme une lâche?

Maya: Non, je te laisserai jamais tout seul, même face à une meute de loups! Je tiens un peu trop à toi pour ça... Murmurais-je.

Julien: Mais bien sûr! Allez, installe toi, poupée. Dit-il en me désignant notre plumard.

Il avait déplié une grande bâche sur le sol, sur laquelle il avait posé un sac de couchage pour 2 personnes. Nous allions donc dormir en collé-serré... Je me glissai donc dans le duvet et m'étonnai intérieurement de son confort.

Julien: Je ferme ça, et j'arrive.

Il se dirige vers la porte et la reclaque, puis place une sorte de cale pour la maintenir verrouillée.

Julien: 2 précautions valent mieux qu'une. Ils feront du bruit en montant les escaliers ET en essayant d'ouvrir la porte! Encore plus de temps!

Je n'étais absolument pas rassurée. Le vent soufflait fort, cette nuit là, et je pouvais l'entendre siffler dans les murs. Les cloisons étaient très fines, et l'on pouvait entendre le hululement d'une chouette.
(Nda: J'vous jure c'est flippant! Y en a une dans mon terrain, et elle se fait un karaoké tous les mardis, de 23 heures à 1 heure. C'est le genre de bruit qui fout les jetons...)

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