Mini fanfics youtubeurs X reader

Carlito X Vannessa (P 4)

Je dois vous dire que j'ai été inspirée par le temps qu'il fait chez moi, littéralement.
Ce matin, à 11 heures (heure à laquelle j'ai émergé des profondeurs de ma couette), il y avait bien 10 centimètres de neige dans mon terrain...
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Point de vue de Raphaël:

Je me réveille à... ONZE HEURES? Wow... J'ai fait le tour de l'horloge,  j'aurais pas dû rentrer si tard du concert de Van. Heureusement qu'elle ne m'a pas vu, d'ailleurs.

Mais on est samedi... ET J'AI COURS, LOGIQUEMENT, NON?

Raph: Y a quelqu'un ici?!

Maman: Oui, on est tous là!

Mais... Je regarde par la fenêtre, et constate qu'il y a 30 centimètres de poudreuse sur la route. Ah. Bon, problème résolu.

Raph: Bonjour M'man. 'Lut Pa.

Frère: Et moi?

Raph: 'Jour frérot.

Je fais la bise à tout le monde et m'installe à table. Je petit-déjeune tranquillement, puis vais prendre une bonne douche. Vous savez, celle qui dure 30 minutes et vous ne voyez presque plus la porte de la salle de bain tellement il y a de la vapeur... Sah quel plaisir.

Bref, je m'apprêtais à sauter sur le canapé et à embêter mon frère, quand on sonna à la porte. Qui peut bien venir à cette heure ci? Et par ce temps là?
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Point de vue de Van, 2 heures plus tôt:

C'est impossible. Je peux pas rester ici, je ne sens même plus mes jambes... Et je suis assise depuis 5 minutes seulement.

Je me retrouve livrée à moi-même, dans un internat immense et sans électricité, et personne n'est venu.

Pas même Béatrice la femme de ménage, ou Pierre le chauffagiste.

Depuis hier soir, je suis dans la même pièce, porte fermée. J'ai essayé de me couvrir du mieux que j'ai pu, avec 3 ou 4 pulls, mais j'ai froid. J'ai toujours plus froid.

Et le fait que je n'ai pas vraiment d'argent n'arrange rien: tous mes vêtements datent de quand je suis partie de chez mes parents, et je n'ai pas d'affaires d'hiver. Tout est d'occasion, je n'ai que mon vieux blouson de cuir comme rempart contre les engelures.

J'ai froid.

Je ne sens plus mes mains, ni mes pieds.

J'ai froid.

Ma bouche est sûrement devenue bleue, et mon nez doit être bien rouge... Même si je ne le sens pas plus que mes doigts.

J'ai froid.

Mon corps est lourd, comme un glaçon de taille humaine.

J'ai froid.

Je dois partir. Peu importe où, mais je dois bouger. Je vais mourir si je reste ici.

Avec difficulté vu l'état de mes mains, j'enfonce mon pantalon dans mes converses et réunit des affaires pour quelques jours dans mon sac de cours.

Pour la première fois, je regarde mes doigts et panique. Ils sont violets et raides comme des baguettes. Insensibles. Comme des glaçons.

J'ai froid.